Le slogan « Adieu la Grêce…! » cache-t-il une volonté allemande de « mise sous tutelle » ?

Tout est dit dans la Une du Spiegel : « Pourquoi la Grêce doit-elle quitter l’euro maintenant ! »  clame cette semaine la une du magazine allemand Der Spiegel, rejoignant plusieurs personnalités économiques et politiques allemandes qui se demandent si la sortie d’Athènes de la zone euro n’est pas la meilleure solution. La sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus un tabou depuis l’échec des tentatives de former un gouvernement d’union à Athènes à la suite des législatives du 6 mai. « En dépit de notre scepticisme, nous avions défendu jusqu’ici le maintien de la Grèce dans la zone euro », explique l’éditorial de l’hebdomadaire. « Mais depuis les élections législatives (grecques) début mai, les observateurs du Spiegel ont changé d’avis. » « Les Grecs n’ont jamais été mûrs pour l’union monétaire et ne le sont toujours pas aujourd’hui. Les tentatives de soutenir ce pays par des réformes ont échoué »« Il est clair que la sortie (de l’euro) est dans l’intérêt des Grecs (…) Seule une sortie de la Grèce de la zone euro donne une chance au pays, dans le long terme, de se remettre d’aplomb. »

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OR, la majorité des grecs veut absolument rester dans la zone EURO. Dès lors, leur seule chance de rester est d’accepter une MISE SOUS TUTELLE EUROPEENNE (ALLEMANDE) assortie d’un programme de relance de la croissance négociée par le nouveau couple MERK-HOLLAND.

Telle est la VRAIE question et le VERITABLE enjeu de cette communication apocalyptique venue d’outre-Rhin  !!!

De son côté, le chef de l’Etat grec, Carolos Papoulias, s’est dit « effrayé » par le « danger » que l’instabilité politique fait peser sur la Grèce à l’occasion d’une  rencontre avec les chefs des trois principaux partis. Recevant dimanche les dirigeants conservateur, socialiste et de la gauche radicale dans une tentative avortée de leur faire conclure un accord gouvernemental, M. Papoulias leur a souligné que « le danger est réel » pour le pays. Il a invoqué des mises en garde du Premier ministre sortant, Lucas Papademos, du gouverneur de la Banque de Grèce et du ministre des Finances sur « l’état des réserves financières du pays et le danger d’écroulement du système bancaire si les retraits continuent du fait de l’insécurité que la situation politique crée chez les citoyens »…Je pense que le temps joue contre nous. Et je suis effrayé à l’idée des problèmes que doit affronter le pays », a ajouté le chef de l’Etat.

 

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