Le point sur les évènements en SYRIE : TSAHAL en état d’alerte…

Les avions de guerre israéliens bombardent des pays souverains !Les évènements au Moyen-Orient viennent de prendre une nouvelle tournure avec l’entrée en guerre d’Israël et des Etats-Unis d’Amérique. Les deux pays ont mené une attaque aérienne et balistique contre des objectifs militaires syriens, au cours de laquelle ils ont utilisé de nouvelles armes. Un site de missiles SCUD et des batteries de missiles SAM ont également été visés. Une usine de production de munitions de guerre a été pulvérisée par au moins trois bombes JDAM. Des arsenaux et des bunkers de l’armée syrienne situés au Mont Cassioun ont été attaqué à l’aide d’armes non-conventionnelles ayant provoqué une secousse sismique sur un périmètre de 12 kilomètres. Il ne s’agit pas d’une attaque israélienne mais d’une attaque combinée américano-israélienne, selon la Syrie.

« L’ennemi israélien a entamé une agression grave contre la Syrie et utilisé des missiles pour bombarder des installations militaires, en violation de toutes les lois internationales », a déclaré Omran al-Zoab, pointant du doigt les frappes aériennes qui ont visé trois cibles à la périphérie de Damas. « Cette agression ouvre la porte à toutes les options », a menacé le ministre. Le vice-ministre des Affaires étrangères syrien, Faisal Mekdad, a déclaré aujourd’hui que l’attaque représentait une « déclaration de guerre » par Israël.

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« Les deux fortes frappes d’Israël en Syrie en trois jours – la seconde prenant pour cibles les emblèmes du pouvoir  d’Assad supervisant Damas depuis le Mont Qassioun – apparaissent faire partie d’un plan tactique mis au point par les Etats-Unis, Israël et deux puissances sunnites, la Turquie et le Qatar, afin    de briser le bloc radical Téhéran-Damas-Beyrouth et, finalement, contraindre l’Iran à renoncer à ses aspirations à la bombe nucléaire… » : c’est ainsi qu’ont été interprété ces frappes, par le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, Bachar al Assad et Hassan Nasrallah, alors qu’ils préparent leurs répliques aux attaques israéliennes.

Les responsables syriens n’ont, alors, rien pu faire de moins que de diffuser de    terribles menaces de guerre, mais ils seraient bien embarrassés s’ils devaient aller plus loin. Le dictateur syrien a formulé son prochain plan d’action, dans un message envoyé à    Moscou : une troisième frappe israélienne déclencherait une réplique syrienne instantanée, a-t-il averti.  Assad a prévenu Moscou, lundi, de son projet de guerre de harcèlement contre Israël, en utilisant des combattants    palestiniens dans le rôle d’accrocheurs, pendant que l’Iran, la Syrie et le Hezbollah pointaient leurs batteries de missiles en direction d’Israël.

L’Administration Obama en réponse à une question sur les frappes aériennes israéliennes : « Israël est tout-à-fait justifié à préserver sa sécurité contre des armes avancées qui tomberaient    entre les mains du Hezbollah ». Le    gouvernement Netanyahou peut bien s’être lancé, de son propre chef, dans une opération « justifiée » contre les armements sophistiqués iraniens à destination du Hezbollah, mais n’aurait    pas pris le risque de frapper les troupes d’élite de l’armée syrienne sur le Mont Qassioun, sans, auparavant, tirer tout cela au clair avec l’Administration Obama.

Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, dont le pays est un allié du régime syrien a affirmé mardi à Damas qu’il fallait dorénavant empêcher Israël d’agir à sa guise, a rapporté la télévision syrienne. Le temps est venu de dissuader l’occupant israélien de mener de telles agressions contre les peuples de la région, a dit M. Salehi qui a été reçu par le président Bachar Al-Assad. L’Iran se tient aux côtés de la Syrie face aux agressions israéliennes, dont l’objectif est de porter atteinte à la sécurité de la région et d’affaiblir l’axe de la résistance, a-t-il souligné.

Le Commandant de l’organisation terroriste palestinienne à Damas, le Front Populaire – Commandement général, Anwar Raja, a déclaré mardi qu’il a obtenu le feu vert pour mener des attaques terroristes contre Israël sur les hauteurs du Golan. Selon Raja, l’approbation donnée par le régime syrien fait suite aux récentes attaques dans le pays, qui ont été attribuées à l’Armée de l’Air israélienne.

«La Syrie répondra à l’agression israélienne mais choisira le moment pour le faire. Cela ne se produira peut-être pas immédiatement car Israël est en état d’alerte», a affirmé à l’AFP un responsable syrien. «Nous allons attendre mais nous répondrons».Craignant d’éventuelles représailles, Israël a déployé deux batteries anti-missiles dans le nord de son territoire, ordonné la fermeture de l’espace aérien dans cette zone.

Moscou a estimé que les raids israéliens pourraient provoquer une escalade, avec le «risque d’apparition de foyers de tension» dans les pays voisins, notamment au Liban.Le ministre des Affaires Étrangères russe Sergueï Lavrov a de son côté parlé au téléphone avec son homologue syrien Walid Mouallem et lui a fait part de sa crainte qu’il se produise des «évènements incontrôlés».

L’Union européenne a aussi dit redouter une propagation du conflit.

 

Mardi  7 mai 2013207/05/Mai/201310:42

 

Les deux fortes frappes d’Israël en Syrie en trois jours – la seconde prenant pour cibles les emblèmes du pouvoir    d’Assad supervisant Damas depuis le Mont Qassioun – apparaissent faire partie d’un plan tactique mis au point par les Etats-Unis, Israël et deux puissances sunnites, la Turquie et le Qatar, afin    de briser le bloc radical Téhéran-Damas-Beyrouth et, finalement, contraindre l’Iran à renoncer à ses aspirations à la bombe nucléaire.

C’est ainsi qu’il a été interprété par le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, Bachar al Assad et Hassan    Nasrallah, alors qu’ils préparent leurs répliques aux attaques israéliennes.

Sans confirmer officiellement que ces frappes aient jamais eu lieu, Israël a insisté sur le fait que ses forces    aériennes et ses roquettes visaient uniquement les armes iraniennes avancées, stockées en Syrie à destination du Hezbollah – et le Hezbollah lui-même. Ce message était conçu avec un objectif    précis : il était destiné à soutenir l’argumentaire de Washington envers Moscou, qu’Israël ne dirigeait pas ses bombes et ses roquettes contre Assad et son armée – mais seulement la présence    militaire iranienne et du Hezbollah en Syrie.

Mais cela n’a pas tout-à-fait marché de cette manière, parce que personne à Damas n’a    pu fermer l’œil, dans la nuit du dimanche 5 mai, alors que les roquettes d’Israël faisaient trembler la ville, dans ce qu’on a décrit comme un tremblement de terre de magnitude 4, et qu’elles    infligeaient de lourdes pertes – non pas aux brigades du Hezbollah combattant en Syrie [le journal    koweitien al-Qabas mentionne au moins 13 membres du Hezbollah tués par les frappes israéliennes, le Hezbollah    s’interrogeant sur la précision des renseignements israéliens pour les déloger], mais bien aux unités de l’élite de l’armée syrienne, positionnées    autour du Mont Qassioun.

Les colonnes de feu et de fumée au-dessus de Damas sont passées à la vitesse de l’éclair à travers tous les écrans    du monde entier, provoquant une grave perte de prestige pour le régime Assad et son armée.

Les responsables syriens n’ont, alors, rien pu faire de moins que de diffuser de    terribles menaces de guerre, mais ils seraient bien embarrassés s’ils devaient aller plus loin. Lundi 6 mai, le dictateur syrien a formulé son prochain plan d’action, dans un message envoyé à    Moscou : une troisième frappe israélienne déclencherait une réplique syrienne instantanée, a-t-il averti. Damas pourrait lâcher la bride aux organisations palestiniennes, pour mener des    attaques contre Israël depuis le Golan syrien [NDLR : qu’il ne contrôle plus totalement-]. Ce que cela présage, selon nos sources    militaires, c’est le lancement d’une guerre de harcèlement transfrontalière, mise sur pied par des soldats de Syrie et des membres du Hezbollah déguisés en combattants palestiniens. Cela si    seulement Israël poursuit  ses assauts en Syrie.

Le porte-parole iranien du Ministère des affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a déclaré lundi, que « les    actes d’agression d’Israël contre la Syrie ne resteraient pas sans réponse, et que Tel Aviv subirait une réplique écrasante ».

Pendant ce temps, on peut s’attendre à ce que Washington cherche à prolonger l’opération israélienne en Syrie, vers    la fin de mai, ou le début de juin, par d’autres opérations consistant à fournir des armes américaines aux rebelles syriens, pour qu’ils détruisent les installations aériennes de l’aviation    syrienne et les sites de missiles, avec l’appui éventuel de frappes aériennes américaines, en provenance de Turquie, d’Europe et d’Israël. Barack Obama avait employé cette tactique pour renverser    Mouammar Kadhafi, en Libye, il y a deux ans.

L’Administration Obama a fait le point sur le maintien de ces options, mises sous presse par les médias de lundi,    après avoir dit, en réponse à une question sur les frappes aériennes israéliennes : « Israël est tout-à-fait justifié à préserver sa sécurité contre des armes avancées qui tomberaient    entre les mains du Hezbollah ».

Selon les sources militaires de Debkafile : Puisque les rebelles syriens se font systématiquement    terrassés et s’écroulent sous le poids écrasant de l’armée syrienne, appuyée par les troupes iraniennes et du Hezbollah, ainsi que par Moscou, en sous-main, alimenter les rebelles avec des armes    supplémentaires pourrait bien ne plus être d’une grande utilité. C’est ce qui permet de penser que cela être l’option la moins probable des deux.

Et, simultanément, l’opération militaire d’Israël a altéré l’équation militaire, jusqu’à présent, favorable à la    Syrie. Ainsi, le Président Barack Obama peut, à nouveau tenter de faire une proposition à Vladimir Poutine, visant à faire un effort conjoint pour mettre un terme à la guerre syrienne. Il ne    serait même pas opposé à ce que des forces russes atterrissent en Syrie pour renforcer une solution en vue de l’arrêt des hostilités. Le Président américain n’a rien obtenu du tout, au cours de    ses précédentes tentatives pour briser le front irano-syrien, appuyé par le Hezbollah – principalement, parce que ses tentatives étaient déjouées par la Russie.

Le 27 avril, avant le lancement de l’action israélienne contre la Syrie, l’adjoint au Ministre des affaires étrangères russe, Mikhaïl Bogdanov a forgé une nouvelle alliance russe avec le    Hezbollah, à Beyrouth. C’était la réponse de Poutine à l’appel direct d’Obama, en vue d’un partenariat, dans un effort commun pour mettre fin au conflit syrien.

La réplique d’Obama a consisté à donner le feu vert à Israël pour frapper des cibles iraniennes et du Hezbollah en    Syrie. Le fait qu’un « officiel des renseignements américains » ait prétendu qu’Israël n’avait pas prévenu Washington, avant de lancer son opération en Syrie ne tient pas la route. Le    gouvernement Netanyahou peut bien s’être lancé, de son propre chef, dans une opération « justifiée » contre les armements sophistiqués iraniens à destination du Hezbollah, mais n’aurait    pas pris le risque de frapper les troupes d’élite de l’armée syrienne sur le Mont Qassioun, sans, auparavant, tirer tout cela au clair avec l’Administration Obama.

Mais la nouvelle direction prise par les évènements, à présent, semble compromettre les plans de Washington, en vue    d’un arrangement entre les superpuissances pour terminer l’effroyable crise syrienne. Les acteurs locaux, Khamenei, Assad et Nasrallah, sont prêts à s’emparer des commandes et à pousser    l’Amérique et Israël de la place du conducteur.

Assad a prévenu Moscou, lundi, de son projet de guerre de harcèlement contre Israël, en utilisant des combattants    palestiniens dans le rôle d’accrocheurs, pendant que l’Iran, la Syrie et le Hezbollah pointaient leurs batteries de missiles en direction d’Israël.

Après avoir pris le risque calculé que la Syrie serait trop occupée, à cause de sa propre guerre interne, pour    pouvoir mener des représailles d’envergure, Israël a, néanmoins, placé, dimanche soir la région des frontières nord du pays, y compris la grande ville portuaire de Haïfa – et ses systèmes    d’alerte précoce – au plus haut niveau d’alerte en cas de guerre, a fermé son espace aérien du nord du pays au trafic civil, pour quelques jours, positionné des batteries anti-missiles Dôme de    Fer aux points les plus vulnérables et conseillé aux autorités locales de rester sur le qui-vive.

Toutes les parties concernées, de Washington à Moscou, en, passant par Jérusalem, Téhéran, Damas et Beyrouth    attendaient, sur des charbons ardents pour voir qui se risquerait à faire le premier mouvement.

http://debka.com/article/22955/IDF-on-war-alert-Iran-Syrian-Hizballah-war-of-attrition-threatened-US-set-to-act-on-Syria

 

DEBKAfile Exclusive    Analysis May 6, 2013, 12:05 PM (IDT)

 

Adaptation : Marc Brzustowski

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Les attaques israéliennes ont visé trois objectifs en Syrie (diplomates)

http://www.lorientlejour.com

    AFP | 05/05/2013 | 13h13

 

      L’armée israélienne a visé dans la nuit de samedi à dimanche trois objectifs militaires à l’ouest de Damas, a affirmé dimanche à l’AFP une source diplomatique à Beyrouth.
A Damas, l’agence officielle Sana a dénoncé une « attaque aux missiles contre le centre de recherches scientifiques de Jamraya », au nord-ouest de Damas, déjà visé par un raid israélien fin      janvier.
Un diplomate à Beyrouth a ajouté, sous le couvert de l’anonymat qu’un important centre de munitions à proximité avait également été visé par les missiles israéliens.       En outre, l’armée israélienne a frappé la division 14, une unité de la défense anti-aérienne syrienne, à Saboura, près de l’autoroute Beyrouth-Damas à l’ouest de la capitale, a-t-il      poursuivi.
« Ces raids ont fait de nombreuses victimes parmi le personnel militaire », a précisé le diplomate.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état d' »explosions » au centre de recherches et de « possibles pertes humaines car des dizaines de membres des forces du régime s’y      trouvaient ».
L’attaque à Jamraya a été annoncée par les autorités syriennes et confirmée par un responsable israélien qui a affirmé qu’elle visait « des missiles iraniens destinés au Hezbollah », puissant      mouvement chiite armé allié du régime de Bachar al-Assad.
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le chef de la diplomatie iranienne veut empêcher Israël de recommencer

mardi 7 mai 2013 – 20h41  

Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, dont le pays est un allié du régime syrien a affirmé mardi à Damas qu’il fallait dorénavant empêcher Israël d’agir à sa guise, a rapporté la télévision syrienne.Le temps est venu de dissuader l’occupant israélien de mener de telles agressions contre les peuples de la région, a dit M. Salehi qui a été reçu par le président Bachar Al-Assad.L’Iran se tient aux côtés de la Syrie face aux agressions israéliennes, dont l’objectif est de porter atteinte à la sécurité de la région et d’affaiblir l’axe de la résistance, a-t-il souligné.Sa visite à Damas intervient après les raids aériens israéliens qui ont visé vendredi et dimanche derniers des sites militaires près de Damas et dont certains abritaient, selon des sources israéliennes, des armes en provenance d’Iran et destinées au Hezbollah libanais. Téhéran a démenti que des armes iraniennes s’y trouvaient.

Pour sa part, le président Assad a affirmé que le peuple syrien et son armée sont en train d’obtenir d’importants résultats dans le combat contre le terrorisme et les groupes takfiri (extrémistes musulmans), et sont capables d’affronter les opérations aventureuses israéliennes qui sont l’une des formes du terrorisme qui vise la Syrie.

L’agression israélienne montre au grand jour le niveau d’implication d’Israël et des pays régionaux et occidentaux qui le soutiennent dans les évènements qui se déroulent en Syrie, a ajouté le chef de l’État, cité par la télévision officielle.

Pour sa part, lors d’une conférence de presse avec son homologue iranien, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a assuré : Cela fait deux ans que nous subissons une guerre. Nous n’avons pas peur et nous nous tairons pas face à l’agression.

A Amman, le chef de la diplomatie iranienne avait réitéré l’appel de son pays à un dialogue entre le régime et l’opposition pacifique, dans l’optique de la formation d’un gouvernement de transition en Syrie.

Nous avons conseillé au gouvernement syrien de s’assoir avec l’opposition mais pas avec Al-Nosra, avait ajouté M. Salehi, en référence à un groupe jihadiste très actif sur le terrain et qui a fait acte d’allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. (AFP).

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Une organisation terroriste palestinienne en Syrie menace :  « Nous avons reçu le feu vert pour attaquer le Golan en Israël »

7 mai 2013  |  Classé dans: L’Actualité en Israël  |  Publié par:

milice syrie Anwar Raja, commandant du Front Populaire et Commandement général à Damas, a déclaré que son organisation a reçu l’approbation du régime d’Assad pour attaquer des cibles israéliennes dans la zone frontalière. L’approbation des autorités arrive en réponse aux récentes attaques en Syrie, attribué à l’armée israélienne.

Le Commandant de l’organisation terroriste palestinienne à Damas, le Front Populaire – Commandement général, Anwar Raja, a déclaré aujourd’hui (mardi) qu’il a obtenu le feu vert pour mener des attaques terroristes contre Israël sur les hauteurs du Golan. Selon Raja, l’approbation donnée par le régime syrien fait suite aux récentes attaques dans le pays, qui ont été attribuées à l’Armée de l’Air israélienne.

Raja n’a pas précisé exactement si ce message a été transféré par le régime d’Assad, mais a informé que celui-ci lui a permis d’attaquer des cibles israéliennes. Le FPLP soutient le régime d’Assad et a combattu aux côtés de ses troupes contre les rebelles, tandis que la majorité des Palestiniens en Syrie ont maintenu la neutralité et certains ont soutenu l’opposition.

Le Régime d’Assad a annoncé qu’il allait répondre aux attaques, mais la situation demeure calme et reste une réponse symbolique. Concernant la tension dans le nord, un obus de mortier qui a explosé ce matin dans le Golan syrien a été tiré accidentellement.

Le Ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi était en visite à Amman, il a appelé les pays arabes à répondre à la crise en Syrie. «Les voisins sont les premiers qui se distinguent avec leurs frères de Damas, » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue jordanien.

Le Journal koweïtien « a-Mirror » a rapporté hier que le président Assad a dit selon les Russes que si Israël attaquait à nouveau, ce serait une «déclaration de guerre» et donc il n y aura aucun avertissement de la part de la Syrie. Une information d’Assad envoyée par lettre aux américains via les russes…

Le président syrien a également déclaré que l’ordre a été donné d’utiliser des batteries de missiles russes. La première référence officielle pour le régime syrien, fut dimanche, lorsque le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré: « l’agression flagrante d’Israël sur les sites appartenant à l’armée syrienne, prouve la coordination entre les cellules terroristes du Jabhat à – Nosara. »

Source : © Alyaexpress-News

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La Syrie dénonce une « déclaration de guerre » de la part d’Israël

Handout photo showing damage at what appears to be a chicken farm following an air strike near Damascus

Alors que selon un confident du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Israël a refusé de confirmer l’attaque contre la Syrie, le ministre syrien de l’Information Omran al-Zoabi a déclaré à Damas que les frappes israéliennes sur la Syrie ont rendu la région du Moyen-Orient « plus dangereuse », accusant Israël n’entretenir des liens avec les forces rebelles et leurs « cellules terroristes ».

« L’ennemi israélien a entamé une agression grave contre la Syrie et utilisé des missiles pour bombarder des installations militaires, en violation de toutes les lois internationales », a déclaré Omran al-Zoab, pointant du doigt les frappes aériennes qui ont visé trois cibles à la périphérie de Damas, plus tôt aujourd’hui.

« Cette agression ouvre la porte à toutes les options », a menacé le ministre.

Zoabi n’a pas présenté de plan d’action concret, mais il a dit qu’il était du devoir de Damas de protéger l’Etat de toute « attaque intérieure ou étrangère, par tous les moyens disponibles ».

Le ministre a affirmé que cette attaque est la preuve des liens d’Israël avec les forces rebelles qui tentent de renverser le régime du président Bachar al-Assad, y compris avec Al-Qaïda : « Cette agression a démontré la connexion entre les cellules terroristes impies et l’ennemi israélien », selon le ministre syrien de l’Information Omran al-Zoabi.

« Nous n’allons pas accepter une violation de notre souveraineté et de notre sécurité ».

Le ministre a déclaré que la Syrie n’abandonnera jamais la voie de la « résistance » – terme arabe désignant la lutte armée contre Israël. La Syrie ne sera pas le bouc-émissaire, et n’est pas faible. Quiconque pense cela est dans l’erreur et le délire », a-t-il dit.

Prenant en compte la montée soudaine de la tension dans la région, l’armée israélienne a ordonné la fermeture de l’espace civil aérien du pays dans la région nord, jusqu’à jeudi. La compagnie aérienne israélienne Arkia a publié un communiqué informant de l’annulation de tous les vols intérieurs entre Haïfa et Eilat.

Israël a également levé son niveau d’alerte par crainte d’éventuelles représailles par le régime d’Assad, déployant entre autres, deux batteries de défense anti-missiles Dôme de Fer, près des villes de Haïfa et Safed.

Le réseau libanais Al-Mayadeen, affilié au groupe terroriste Hezbollah, a déclaré que le groupe chiite et la Syrie ont pris la décision d’exercer des représailles contre Israël. Selon un rapport, toutefois non confirmé, de ce réseau, la Syrie aurait déjà déployé des missiles pointés sur Israël.

Levice-ministre des Affaires étrangères syrien, Faisal Mekdad, a déclaré aujourd’hui que l’attaque représentait une « déclaration de guerre » par Israël.

Le ministère des Affaires étrangères syrien a quant à lui adressé une lettre à l’ONU et son Conseil de sécurité, affirmant que « l’agression israélienne » a tué et blessé plusieurs personnes et « provoqué des destructions massives », dans le but « d’apporter un soutien militaire direct aux groupes terroristes » luttant contre le gouvernement.

L’Egypte et la Ligue arabe ont également condamné dimanche les frappes aériennes israéliennes, qu’ils décrivent comme une « violation dangereuse de la souveraineté d’un Etat arabe ».

Sarah Lalou

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Les frappes israéliennes en Syrie

Mondialisation.ca, 07 mai 2013

 

Israel avions

Le bombardement jeudi soir par Israël de l’aéroport international de Damas et de cibles de l’armée syrienne dans Damas hier matin, 5 mai, sont des actes de guerre illégaux et non provoqués, encouragés par Washington et ses alliés européens dans le cadre de l’intensification de leur campagne contre la Syrie.

Selon des reportages des médias russes, 300 soldats syriens ont été tués et des centaines d’autres blessés dans la seule attaque de dimanche.

Les forces israéliennes ont, de fait, agi tout autour de Damas comme un soutien aérien pour les milices islamistes de l’opposition appuyées par les Etats-Unis. Peu après les bombardements de dimanche, le Conseil militaire de l’opposition de Damas a publié un communiqué appelant ses combattants à ignorer leurs divergences et à monter des attaques ciblées contre les troupes syriennes.

Ces attaques ont lieu au milieu d’un débat se déroulant à Washington, concernant la manière dont le gouvernement Obama devrait intensifier sa guerre en Syrie, compte tenu de l’échec de ses forces intermédiaires à renverser le régime syrien. Le New York Times a décrit ceci samedi comme étant « la question de politique étrangère la plus urgente du second mandat [d’Obama]. »

Les méthodes envisagées témoignent du caractère politiquement criminel de l’entreprise. Elles prévoient soit de fournir davantage d’armes à l’opposition soutenue par les Etats-Unis et dominée par le Front Al-Nusra qui est lié à al Qaïda, soit que les Etats-Unis engagent carrément les hostilités. La dernière option inclut le lancement de frappes aériennes américaines contre l’aviation et les défenses aériennes syriennes dans le but d’établir une « zone d’exclusion aérienne » dans le pays, ou encore l’invasion de la Syrie par des troupes américaines basées en Jordanie ou en Turquie.

Tout porte à croire que les frappes israéliennes étaient une phase test pour de possibles frappes aériennes américaines contre la Syrie. Bien que les responsables américains et européens aient apparemment discuté du lancement d’attaques pour mettre sur pied une zone d’exclusion aérienne, Washington s’est jusque-là retenu de les organiser par crainte des systèmes de défense anti-aériens syriens.

Dans l’émission « Meet the press » sur NBC, le sénateur américain Patrick Leahy (Démocrate du Vermont) a dit que les frappes israéliennes avaient été effectuées avec des F-16 fournis par les Etats-Unis et qu’elles avaient prouvé que les « systèmes de défense anti-aériens fournis par la Russie n’étaient pas aussi bons qu’annoncés. » Dans la même émission la correspondante de NBC, Andrea Mitchell a dit qu’après les frappes israéliennes, une zone d’exclusion aérienne en Syrie semblait plus probable.

Le gouvernement Obama a rapidement donné son approbation aux frappes israéliennes. Des responsables américains ont affirmé, sans preuve à l’appui, que les frappes de jeudi soir avaient visé un chargement de missiles iraniens destiné à l’organisation chiite libanaise Hezbollah, alliée du régime chiite du président syrien Bachar al-Assad. Des sources de l’opposition syrienne soutenue par les Etats-Unis ont dit que les énormes explosions qui ont secoué dimanche matin Damas étaient des frappes visant des bases militaires syriennes et le centre de recherches militaires de Jamraya qui apparemment développerait des armes chimiques.

Depuis le Costa Rica où il effectue une tournée de trois jours en Amérique latine, Obama a dit : « Les Israéliens doivent, de manière justifiée, se protéger contre le transfert d’armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah… Nous nous coordonnons étroitement avec Israël, en reconnaissant qu’ils sont très près de la Syrie et très près du Liban. »

Tout comme les mensonges utilisés pour justifier l’invasion américaine en Irak, les justifications pour une guerre contre la Syrie présentées à l’opinion publique sont un mélange d’allégations non justifiées et de purs mensonges. Les affirmations qu’il existe des preuves qu’Assad a fait usage d’armes chimiques – reposant sur des allégations que des combattants de l’opposition ont trouvé ou ont été empoisonnés au gaz sarin – sont fausses. Comme l’a reconnu hier un responsable britannique, « On ne sait toujours pas avec certitude qui a utilisé ce produit, dans quelles quantités et à quel effet. »

La réaction américaine aux frappes israéliennes clarifie cependant une chose : après les guerres en Irak et en Afghanistan, Washington s’apprête à lancer une nouvelle guerre impérialiste de grande envergure, et cette fois contre la Syrie. Les conséquences du lancement d’une telle guerre d’agression seront certainement encore plus importantes que celles de la guerre en Irak.

D’ores et déjà, l’actuelle guerre par procuration des Etats-Unis en Syrie a embrasé le Moyen-Orient. L’objectif étant d’isoler et d’intimider le principal allié régional de la Syrie, l’Iran riche en pétrole, elle est en train d’entraîner le Hezbollah dans le combat et de mener au déclenchement d’une guerre civile en Irak où des forces sectaires chiites liées à al-Nusra sont en train de combattre le gouvernement mené par les Chiites.

En intensifiant la guerre en Syrie, Washington risque de déclencher une guerre régionale générale qui, si les alliés d’Assad, la Chine ou la Russie, étaient impliqués, pourrait provoquer une conflagration mondiale.

Les préparatifs d’une guerre américaine contre la Syrie, dix ans après l’invasion de l’Irak, témoignent de la faillite de la démocratie américaine. Une fois de plus, Washington se prépare à lancer une guerre pour la poursuite de ses intérêts impérialistes, faisant preuve d’un mépris total face à l’opposition populaire écrasante à une telle guerre, tant aux Etats-Unis qu’au Moyen-Orient. Des sondages révèlent que 62 pour cent des Américains sont opposés à l’envoi de nouvelles armes à l’opposition islamiste ; dans les pays du Moyen-Orient des majorités similaires sinon plus grandes sont contre la guerre américaine par procuration.

Les frappes israéliennes ont aussi mis fin aux mensonges avancés par les partisans de l’opposition syrienne, tel Gilbert Achcar du Secrétariat unifié pseudo-gauche, qui a récemment rejeté comme étant « des théories du complot » des critiques faisant état d’une implication impérialiste dans la guerre syrienne . Depuis qu’elle a soutenu la guerre de l’OTAN en Libye en 2011 pour le renversement du colonel Mouammar Kadhafi, la fratrie pseudo-gauche intensifie ses activités de propagandistes pour les guerres impérialistes en faveur d’un changement de régime, menées en alliance avec des éléments sectaires droitiers et des puissances régionales réactionnaires.

La Syrie se trouve dans la ligne de mire de Washington depuis plus d’une décennie en raison de ses liens avec l’Iran et des forces telles que le Hezbollah. Avec cette guerre, les Etats-Unis cherchent à mettre en place un protectorat en Syrie qui sera complètement subordonné à la politique américaine.

Il n’existe quasiment aucun soutien populaire aux Etats-Unis à une nouvelle guerre au Moyen-Orient. En effet, cette même élite dirigeante, qui mène une guerre à l’étranger, est engagée dans une attaque impitoyable contre la classe ouvrière à l’intérieur du pays. Les préparatifs pour une guerre en Syrie créent les conditions d’un conflit explosif entre un sentiment anti-guerre au sein de la classe ouvrière et les projets toujours plus téméraires de l’élite dirigeante d’un pillage mené par l’armée.

Alex Lantier

Article original, WSWS, paru le 6 mai 2013

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La Syrie était mardi 7 mai quasiment coupée du réseau Internet, ont constaté des société américaines qui surveillent le trafic mondial sur le web. Le bureau chargé des opérations de stabilisation des conflits du département d’Etat américain, reprenant à son compte ces informations, a également fait état d’« une panne ».

Difficile pour le moment d’identifier les raisons de ce trou noir. Umbrella Security Labs évoque simplement une « chute significative du trafic à partir de la Syrie » depuis 20 h 45. « A y regarder de plus près, il semble que (le pays) ait presque disparu de l’Internet », insiste Dan Hubbard, appartenant à l’entreprise.

Le géant américain Google a publié une infographie témoignant de cet effondrement :

Infographie de Google sur le trafic Internet depuis la Syrie, le 7 mai.

L’immense majorité des sites syriens sont inaccessibles depuis l’étranger.(Lire la suite…)

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Les évènements au Moyen-Orient viennent de prendre une nouvelle tournure avec l’entrée en guerre d’Israël et des Etats-Unis d’Amérique. Les deux pays ont mené cette nuit une attaque aérienne et balistique contre des objectifs militaires syriens, au cours de laquelle ils ont utilisé de nouvelles armes. Deux unités de l’armée syrienne, les 104 et 105e régiments de la Garde républicaine auraient subi d’importantes pertes.


Un site de missiles SCUD et des batteries de missiles SAM ont également été visés. Une usine de production de munitions de guerre a été pulvérisée par au moins trois bombes JDAM. Des arsenaux et des bunkers de l’armée syrienne situés au Mont Cassioun ont été attaqué à l’aide d’armes non-conventionnelles ayant provoqué une secousse sismique sur un périmètre de 12 kilomètres.

Des sources au sein de l’armée syrienne sont catégoriques. Il ne s’agit pas d’une attaque israélienne mais d’une attaque combinée américano-israélienne.

En Iran, les Gardiens de la Révolutions ont activé l’échelon suprême, dernier stade avant le lancement d’une frappe balistique contre Israël et ses alliés du Golfe arabo-persique. La Russie, dont un drone a été abattu au dessus d’Israël cette semaine, a mis en alerte sa flotte de la Mer Noire.

Pendant ce temps, des médias Mainstream continuent de mentir. Une chaîne d’information continue a rapporté l’attaque mais sans préciser qui en était l’auteur…

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