Un exercice national pour se préparer aux futurs variants du COVID-19
Même si le nombre de cas a diminué, le Premier ministre Naftali Bennett annonce qu’Israël n’a pas encore « rangé » les organes de gestion et les forces de lutte contre la pandémie
Le personnel de l’hôpital Shaare Zedek et un soldat de Tsahal réunis autour d’écrans d’ordinateur le 14 octobre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)
Ce jeudi, Israël organise un exercice national pour se préparer à l’éventualité de futurs variants du coronavirus.
Il s’agit du premier exercice du genre au monde, a précisé le bureau du Premier ministre. Dans un communiqué, il a ajouté que « l’État d’Israël est dans une excellente situation, nous avons vaincu la quatrième vague et nous sommes sur le point de sortir du variant Delta. Mais nous sommes toujours tournés vers l’avenir et nous nous préparons à la poursuite de la campagne ».
Naftali Bennett a déclaré que le gouvernement et les responsables de la santé « ne remballent pas nos équipements et ne ferment pas nos organes de gestion et nos forces de lutte contre le virus. C’est plutôt le contraire – nous continuons à nous préparer et à nous mettre au défi ».
L’exercice aura lieu dans une salle de crise à Jérusalem et sera une simulation de la coordination de divers responsables et organismes de haut niveau en vue de se préparer à une nouvelle souche du COVID-19, surnommée « Omega » pour les besoins de l’exercice.
Les responsables devront faire face à un large éventail de scénarios et travailler leur coordination et la prise de décisions concernant la restriction des déplacements, la quarantaine, l’éducation, les voyages aériens, etc. Le Premier ministre Naftali Bennett lors d’une session spéciale de la Knesset organisée à la mémoire de David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, le 8 novembre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)
L’exercice intervient alors qu’Israël semble sortir de sa quatrième vague d’infection.
Selon les chiffres publiés jeudi matin par le ministère de la santé, mercredi, 489 nouveaux cas ont été confirmés, un chiffre bien en-deçà des 5 000 à 6 000 enregistrés quotidiennement il y a près de deux mois. Le nombre de cas actifs de COVID-19 dans le pays a chuté à 6 390 après avoir été au-dessus des 10 000 pendant plus de trois mois et après avoir dépassé les 90 000 début septembre.
Enfin, mercredi, 146 personnes étaient hospitalisées dans un état grave et le nombre de décès s’élevait à 8 136.