Editorial – Année 2 de la pandémie Corona

Éditorial du 13.03.2021 / Rosh Hodéch du 1er Aviv 5781 – Shana tovah

L’actualité du trimestre se concentre à l’évidence sur notre quotidien pandémique. Comme envisagé par les désignés « farfelus » des mouvements conspirationnistes il y a près d’un an, le vaccin non obligatoire officiellement, génère une obligation de fait : celle de se faire vacciner pour avoir accès in fine au passeport sanitaire et à la pseudo-liberté promise en échange. Par ailleurs, le sentiment de culpabilité et la pression du collectif des vaccinés sur les récalcitrants, va devenir insupportable, ingérable, voire dangereuse. Analyse de cette mécanique infernale – imaginée, fabriquée et testée en Israël – qui enterre définitivement les vestiges démocratiques du monde d’avant. Le système annoncé par les prophètes s’installe sans scrupules ni précautions d’usage. Il n’y a donc ni complots, ni secrets mais une trajectoire claire et assumée, dans le mensonge. Soit nous adhérons au nouveau modèle, soit nous en sortons et devenons des « hors système ». C’est peut-être la seule liberté qu’il nous reste et le sens de notre appel : choisir et donc renoncer.

Le modèle israélien selon l’OMS

En Israël, la campagne de vaccination éclair a fait du pays une cohorte géante comptant déjà 85% de vaccinés chez les plus de 60 ans, et 60% des 9 millions d’habitants en tout. Israël est donc devenu pour les dirigeants du monde entier, un exemple et un modèle à suivre, s’agissant de la campagne vaccinale menée par l’Etat hébreu.

Dans une interview accordée à NBC News, Albert Bourla le PDG du Big Pharma américain Pfizer a déclaré : « je crois qu’Israël est devenu le laboratoire du monde en ce moment parce qu’ils n’utilisent que notre vaccin dans cet Etat et qu’ils ont vacciné une très grande partie de leur population, nous pouvons donc étudier à la fois l’économie et les indices de santé ». Mais lorsqu’on lui a demandé si quelqu’un qui avait reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech pouvait transmettre le virus a des non vaccinés, Bourla a déclaré : « c’est quelque chose qui doit être confirmé, et les données réelles que nous obtenons d’Israël et d’autres études nous aideront à mieux comprendre cela. »

Traduisez : le vaccin protège les vaccinés mais peut exposer les non-vaccinés. Pour rappel, c’est le principe même d’un vaccin : doper artificiellement le système immunitaire du vacciné en le transformant au passage potentiellement, en porteur sain du virus. Ce qui pourrait expliquer l’explosion de la mortalité due au COVID depuis le début de la campagne vaccinale. Ironie du sort de cet effet boomerang classique : ce sont les non-vaccinés qui sont pointés du doigt alors même que ce sont les vaccinés qui pourraient les contaminer.Par ailleurs, si le vaccin confère une immunité pendant au moins six mois, a déclaré Bourla, des tests devront être effectués au bout d’un an afin de déterminer s’il confère une immunité pendant une année complète.

Traduisez : les candidats au vaccin seront contraints de se faire vacciner à vie, régulièrement, peut-être tous les 6 mois. Dès lors, le virus n’en a pas fini de muter et de muter encore, exposant les non-vaccinés à la course en avant et sans fin des vaccinés.

En Israël, le gouvernement tente par tous les moyens d’étouffer jusqu’à la date des prochaines élections, l’existence d’un variant « israélien ». Mais des fuites laissent suggérer qu’Israël a suivi le modèle britannique, en développant son propre variant. Ce phénomène est classique et bien connu des épidémiologistes. Un virus est un organisme vivant qui cherche collectivement, à survivre dans les cellules hôtes sans forcément les détruire. Dès lors, de mutation en mutation, il s’installe durablement tout en perdant de sa force et en s’adaptant aux vaccins qui le forcent à muter.

Nous aurions préféré qu’Israël soit un modèle pour l’humanité et une inspiration pour les peuples en quête de sens, sur des sujets plus ambitieux et conformes à l’idéal des prophètes. Ce jour viendra. 

L’objectif clairement affiché dorénavant est de stigmatiser les non-vaccinés et de pousser les personnes vaccinées à blâmer tous ceux qui ont refusé de se faire vacciner. Ce qui se passe actuellement dans le « laboratoire israélien », adviendra chez nous.

Nous pouvons nous interroger sur cette fausse liberté de circuler qu’Israël a instauré, contre une vraie forme d’esclavage sanitaire. Nous assistons à une volonté de retour en Egypte tel que l’envisageaient les hébreux à leur entrée dans le désert lorsqu’ils murmuraient contre Moise en regrettant « les pots de viande et le pain à satiété… les poissons, les concombres, les melons, poireaux, oignons et ails… ».Contre un retour à une vie normale et sociale – faites de loisirs et de mœurs illicites –, la société israélienne a accepté une forme de retour en Egypte. Mais est-ce pour transformer Jérusalem en Sodome & Egypte que Ben Gourion a invoqué en son temps, l’idéal des prophètes ?

Qu’Israël suive une tendance mondiale de type « sécurité sanitaire contre perte consentie de liberté », nous aurions pu humainement le comprendre.   Mais qu’Israël soit la première nation à s’engager dans cette voie et à emmener l’ensemble des nations à sa suite, pose une problématique susceptible de nous ébranler.  Le retour d’Israël en Egypte – ou la transformation d’Israël en une forme d’Egypte – répond en effet à une logique anti-messianique. Il est grand temps que des prophètes (témoins) se lèvent en Israël pour rappeler aux combattants de EL, leur responsabilité. Il nous faudra également entendre cet ultime témoignage avant que ne tombent les jugements. Dans l’immédiat, les nations, dont la France, s’apprêtent à rejoindre Israël dans le nouvel empire égyptien qui s’apprêtent à confisquer sans violence toutes les libertés ; sans violence car ce coup d’Etat mondial se fait avec l’assentiment des victimes : « ma liberté contre un resto en terrasse et un match de foot ! ». Une forme plus contemporaine de ce que les Hébreux avaient exigé de Moïse il y a plus de 3500 ans.  

Pass vaccinale, Veneto crea sua app. Inizia 'fai da te ...Le vaccin est-il la marque de la Bête comme nous pouvons le lire ici ou là, sur les blogs de leaders religieux plus ou moins inspirés par la question ? Nul besoin d’adhérer aux théories conspirationnistes dénonçant les vaccins chargés de nanoparticules, activés au passage d’un relai 5G et renvoyant notre géolocalisation à des satellites de renseignements, pour y répondre. Car ce n’est pas le vaccin en soi qui est en cause ici. Mais le traitement administratif post-vaccin qui autorise ou interdit de faire ou de ne pas faire, qui relève d’un marquage digital. Si ce n’est pas encore la marque attendue et redoutée, il s’agit d’une répétition à l’échelle mondiale de ce qu’une prochaine crise pourrait bien imposer définitivement et radicalement. Nous ne donnerons donc pas ici de consignes pro ou anti-vax. Que chacun se sente légitime dans sa décision et ses motivations à le choisir ou à y renoncer. Mais si nous obéissons à des injonctions contre notre nature, pour retrouver un semblant de liberté et le luxe d’un restaurant en terrasse, alors nous sommes des hébreux qui murmurent contre Moïse et aspirent à retourner en Egypte pour une vie réputée plus agréable. Personne n’a dit que cela serait facile. Prenons courage et fortifions-nous les uns les autres. Et pensons surtout à nos plus jeunes pour qui ce choix ne relève pas d’une évidence.

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