Deutschland über alles ? L’Europe sera allemande ou ne sera pas…

L’Europe est en crise ? L’Allemagne aussi ! L’opinion publique allemande ne suit plus sa chancellière et exige l’arrêt des aides au bénéfice des mauvais élèves ou alors…à SES conditions. Lesquelles sont simples : « Deutschland über alles ! »…ci-joint, photo de la porte de Brandebourg à Berlin avec les 4 chevaux…de l’apocalypse ?

L’Allemagne cherche de nouveau à dominer l’Europe : ce n’est plus avec son armée, ce n’est plus le Blitzkrieg. L’Allemagne d’Angela Merkel veut enseigner aux nations surendettées les vertus de la prudence et de l’effort. Lire ICI sur slate.fr…

L’édition du 21 juillet 2011 du Telegraph mettait en vedette par ce titre, le principal commentateur politique de ce journal, Peter Oborne: « La crise de l’euro va donner à l’Allemagne l’empire auquel elle a toujours rêvé. »  Peter Oborne commentait une rencontre de la zone euro à Bruxelles qui a eu lieu le 21 juillet. De nombreux observateurs pensaient que ce n’était qu’une autre réunion de plus. Certains économistes pensaient que les dirigeants européens ne faisaient que ruer dans les brancards une fois de plus. Mais, la vérité est que les dirigeants européens ont pris plusieurs décisions importantes à long terme qui catapulteront le continent en direction d’un super-état européen!  Oborne a écrit: « Il est presque impossible de surestimer l’importance des décisions que les dirigeants européens semblent avoir atteint la nuit dernière. »

Lire ICI l’analyse de Gerald Flury du site theTrumpet.com. d’après l’article « World’s Greatest Danger: Germany Domineers Over Europe Again! »

Peter Oborne écrivait: « L’heure fatidique d’hier de l’Union Européenne signifie que l’Allemagne est venu très proche de réaliser le rêve de Bismarck au sujet d’un empire économique qui s’étendrait de l’Europe centrale jusqu’à la Méditerranée orientale. » Et cela est très similaire à ce qu’Hitler s’efforçait également de faire. C’est un pas gigantesque vers ce que nous avons appris à connaître comme le Saint Empire Romain Germanique : une tête bléssée qui renaît sous nos yeux admiratifs ?

Aujourd’hui, l’Allemagne est en attente d’un homme fort. Et  l’ensemble de l’Europe est en attente d’une sorte d’homme fort pour sauver et faire fonctionner ce système. Ils doivent avoir quelqu’un avec une réelle autorité.  « La plus grande préoccupation » en Europe, a prévenu Jim O’Neill, président de Goldman Sachs Asset Management, est que « nous sommes toujours en attente d’une sorte de véritable leadership pour l’Europe. » Même les gens en Amérique sont en attente d’un tel homme! Le monde et  l’Europe se rendent compte qu’ils doivent prendre des mesures drastiques et de grande envergure, qui nécessitent un leadership actif, décisif et simplifié. Cela correspond parfaitement à la pensée de l’Allemagne.

Relire notre propre post du 16 août 2011 suite à cette réunion du 21 juillet : ICI !  Nous alertions à cette époque sur « le retour d’un reich européen ! »

La Bundeswehr part en campagne pour la guerre urbaine : En 2017, l’armée allemande disposera du plus grand centre d’entraînement militaire sur le continent. Lire ICI sur courrier international…

 « Là où est le corps/le cadavre, là se rassemblent les aigles.. »  

 

Le plus grand danger du monde: L’Allemagne Domine l’Europe Encore une Fois!

Édition de Septembre 2011 – Par Gerald Flurry

Parmi toutes les nations, l’Allemagne a l’histoire la plus sanglante quand il s’agit de commencer des guerres. Maintenant, l’Allemagne est à nouveau le leader en Europe. Le monde doit-il se méfier?

Adolf Hitler ne considérait pas son parti national-socialiste comme un mouvement; Il le considérait comme une religion. Il se voyait comme un chef religieux. Il était motivé et inspiré par son dieu maléfique.

Les nazis avaient une salle de réunion colossale et ils l’appelaient leur salle de culte. Le nazisme était un culte extrême d’adorations en quelque sorte. Hitler disait qu’il suivait l’ordre des Jésuites, la partie de la direction catholique qui exprime son allégeance féroce aux papes; Hitler a moulé son élite SS d’après cet ordre. C’était une religion. C’était, en fait, le Saint Empire Romain Germanique.

Le pape Pie XI souscrivait à ces mêmes principes. Ces deux hommes ont formé une excellente relation Église-État. Ceci a été prouvé en 1933 quand le Vatican et Hitler a signé un concordat: « L’église a accepté de garder les prêtres et la religion hors de la politique alors qu’Hitler, entre autres choses, reçoit une totale liberté en ce qui concerne les écoles confessionnelles dans tout le pays, une victoire notable pour les catholiques allemands, », écrit John Toland, dans son livre Adolf Hitler. « Le Vatican appréciait tellement être reconnu comme un partenaire à part entière qu’il a demandé à Dieu de bénir le Reich. Sur un plan plus pratique, il a ordonné aux évêques allemands de jurer allégeance au régime national-socialiste. Le nouveau serment concluait par ces mots significatifs: Dans l’exercice de mes fonctions spirituelles et dans ma sollicitude pour le bien-être et l’intérêt du Reich allemand, je vais tenter d’éviter tous les actes préjudiciables qui pourraient le mettre en danger. »

C’est l’histoire qu’on pourrait penser que les gens ne voudraient jamais oublier! C’est bien là, dans tous les livres d’histoire que tout le monde peut lire. Mais peu de gens y font attention. Ils pensent que tout ça fait partie du passé. Mais, ce n’est pas vraiment le cas. Le pire est encore à venir, si vous y regardez prophétiquement.

Un million de Juifs ont été tués à Auschwitz! Sept cent cinquante mille Juifs sont morts à Treblinka. Plus d’un demi-million ont péri à Belzec; 200,000 ont été assassinés à Sobibor, et 200,000 autres à Chelmno et Lublin. Tout compte fait, de 50 à 60 millions de personnes sont mortes dans la Deuxième Guerre Mondiale.

C’est la raison d’être du Saint Empire Romain: Détruire les gens. C’est surtout une machine de destruction! Et le Saint Empire Romain est célèbre dans ce domaine.

C’est l’histoire très récente. Nous devons comprendre cette histoire parce que ce n’est seulement qu’un petit précurseur de ce qui va nous sauter en plein visage.

Un avertissement ignoré!

Jeudi, le 21 juillet, était une puissante journée historique prophétique. J’imagine que près de 100 pour cent des Américains l’ignoraient totalement. Ils étaient préoccupés par les discussions sur le plafond de la dette, et pourtant, ils ne réalisent même pas ce que cela signifie. Ça signifie que l’Amérique est arrivée à sa fin, mais, ils n’y regarderont pas de cette façon.

Aucun d’entre nous ne comprendrions la signification historique et prophétique du 21 juillet si ce n’était que par les prophéties de la Bible révélées par un homme nommé Herbert W. Armstrong. Dieu a envoyé un message par le biais de cet homme pour avertir le monde de ce qui allait arriver; Mais, très peu de gens ont écouté. Maintenant, le monde est au seuil de la Troisième Guerre Mondiale, et nous claironnons ce même avertissement aussi fort que nous pouvons le faire.

De retour en 1945, à la fin de Seconde Guerre Mondiale et durant la session inaugurale de l’Organisation des Nations Unies, Herbert W. Armstrong disait à ses auditeurs de la radio, « La guerre est finie en Europe. Ou, l’est-elle? Nous devons nous réveiller et réaliser que maintenant est le moment le plus dangereux dans toute l’histoire nationale des États-Unis, au lieu de supposer que nous avons maintenant la paix. » Ce que cet homme nous avertissait il y a 65 ans, c’est exactement ce que ce monde fait face aujourd’hui, même si les gens sont très ignorants à ce sujet.

Il continuait en disant: « Les hommes planifient pour préserver la paix dans le monde. Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que les Allemands ont leurs propres plans pour gagner la bataille de la paix. Oui, j’ai bien dit la bataille de la paix. C’est une sorte de bataille que nous, les Américains, ne connaissons pas. Nous ne connaissons qu’une seul sorte de guerre. Nous n’avons jamais perdu une guerre, c’est-à-dire une guerre militaire; Mais, nous n’avons jamais gagné une conférence où les dirigeants des autres nations se montrent plus malins que nous dans la bataille pour la paix. Nous ne comprenons pas la rigueur allemande. Dès le début de la Deuxième Guerre Mondiale, ils avaient envisagé la possibilité de perdre cette seconde ronde, comme ils l’avaient fait pour la première, et ils ont soigneusement et méthodiquement planifié une telle éventualité pour la troisième ronde, la Troisième Guerre Mondiale! » C’était effectivement un avertissement du Dieu, pourtant les gens riaient et se moquaient.

Et, Herbert W. Armstrong continuait: « Hitler a perdu. Cette ronde de guerre, en Europe, est terminée, et les nazis ont maintenant entré dans la clandestinité. En France et en Norvège, ils ont appris d’une manière efficace comment une clandestinité bien organisée peut entraver l’occupation et le contrôle d’un pays. Paris a été libéré par la clandestinité française et les armées alliées. Maintenant, une clandestinité nazie est méthodiquement planifiée. Ils ont l’intention de revenir et de gagner à la troisième tentative. » (9 mai 1945).

Les manchettes d’aujourd’hui prouvent qu’Herbert W. Armstrong était tout à fait exact. Ce qui est arrivé le 21 juillet n’était qu’un pas de géant vers la réalisation de cette prophétie!

Quelques années plus tard, dans un article de la Pure Vérité de juin 1952 , M. Armstrong écrivait: « Les États-Unis sont déterminés aujourd’hui à ne rien laisser perturber la reconstruction d’une Allemagne réarmée et indépendante. Ce sera le cœur et le centre de l’Europe Réunie, et ceci fera revivre l’Empire Romain. »

L’article de février 1957 rappelait aux lecteurs: « Même durant la Seconde Guerre Mondiale, tandis que les bombardiers alliés s’affairaient à frapper l’Allemagne pour en faire un sombre tas de gravats, Herbert W. Armstrong mettait en garde ses auditeurs et lecteurs que l’Allemagne allait se relever à nouveau! » Il a été ridiculisé pour ces avertissements: Les gens pensaient que le monde ne laisserait jamais l’Allemagne faire une telle chose encore une fois. Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt ont signé un accord en disant: « C’est notre objectif inflexible de détruire le militarisme allemand et le nazisme, et de nous assurer que l’Allemagne ne sera plus jamais capable de troubler la paix dans le monde. » L’Allemagne a la pire histoire de toutes les nations quand il s’agit de commencer des guerres! Avons-nous oublié qu’ils ont commencé les première et deuxième guerres mondiales?

Mais, qu’est-ce qui se passe aujourd’hui? Savez-vous ce qui se passe en Europe en ce moment?

Dans une lettre aux lecteurs de la Pure Vérité, le 24 juillet 1983, Herbert W. Armstrong écrivait: « Le tout premier numéro du magazine Pure Vérité a été publié en février 1934, il y a 50 ans, moins environ six mois. L’article de départ sur la page couverture prévenait d’une prochaine apparition soudaine d’un Saint Empire Romain Germanique ressuscité en Europe, une unification de 10 pays en Europe sous un seul gouvernement, avec une force militaire unifiée. Depuis 50 ans, j’ai crié au monde les prophéties bibliques concernant l’arrivée de ces « États-Unis de l’Europe » en une nouvelle superpuissance unie peut-être plus puissante que soit l’Union Soviétique ou les États-Unis! »

En 1984, il y a près de 30 ans, Herbert W. Armstrong expliquait à ses lecteurs exactement comment l’Europe pourrait s’unifier. Une crise financière mondiale pourrait éclater, écrivait-il, ce qui « pourrait entraîner subitement les nations européennes à s’unifier en une nouvelle puissance mondiale qui serait plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis. »

Le 21 juillet 2011, une partie gigantesque de cette crise financière a éclaté.

Qu’est-il arrivé le 21 Juillet?

L’édition du 21 juillet du Telegraph mettait en vedette ce titre par le principal commentateur politique de ce journal, Peter Oborne: « La crise de l’euro va donner à l’Allemagne l’empire auquel elle a toujours rêvé. »

Cela m’a surpris quand je l’ai lu. L’Allemagne avait rêvé pendant tout ce temps d’avoir un empire encore une fois, le Saint Empire Romain! Herbert W. Armstrong nous avait avertis à ce sujet depuis 50 ans! Tellement de gens l’avaient ridiculisé, mais, les manchettes d’aujourd’hui disent exactement ce qu’il nous avait averti!

Je dois pourtant vous dire que cela m’envoie quelques frissons à travers le corps parce que je connais exactement ce qui s’en vient! Je sais très bien ce que disent les prophéties de la Bible! Les souffrances de Seconde Guerre Mondiale n’étaient rien comparées à ce qui est sur le point de descendre sur ce monde bientôt, probablement dans moins de cinq ans!

Peter Oborne commentait une rencontre de la zone euro à Bruxelles qui a eu lieu le 21 juillet. De nombreux observateurs pensaient que ce n’était qu’une autre réunion. Certains économistes pensaient que les dirigeants européens ne faisaient que ruer dans les brancards une fois de plus. Mais, la vérité est que les dirigeants européens ont pris plusieurs décisions importantes à long terme qui catapulteront le continent en direction d’un super-état européen!

Oborne a écrit: « Il est presque impossible de surestimer l’importance des décisions que les dirigeants européens semblent avoir atteint la nuit dernière. » Cela sonne comme s’il comprenait les prophéties dont parlait Herbert W. Armstrong! Il y a un certain nombre de gens qui les connaissent, mais, ils ne veulent pas en parler!

C’est le Saint Empire Romain qu’Herbert W. Armstrong a prophétisé depuis tellement longtemps! C’est la preuve que ces prophéties ne proviennent pas d’un homme. C’est Dieu qui lui a donné cette compréhension prophétique! Herbert W. Armstrong est mort depuis plus de 25 ans, mais son Dieu est toujours vivant et tout ce qu’il a dit par Herbert W. Armstrong dans ces prophéties arrive en détail!

Même la chancelière allemande, Angela Merkel, une dame qui n’est pas encline aux exagérations ou aux paroles dramatiques, a annoncé: « C’est une journée historique. »

Peter Oborne poursuivait: « En autorisant une énorme expansion des fonds de sauvetage pour étayer les membres périphériques de l’Union Européenne (essentiellement dans le but d’arrêter la contagion à l’Italie et à l’Espagne), la zone euro a pris un pas décisif pour devenir une union fiscale. »

Qu’est-ce que cela signifie? Eh bien, si la zone euro devient une union fiscale, quelqu’un doit avoir la puissance politique pour la faire fonctionner! Et, qui croyez-vous que ce sera? L’Allemagne. Les Allemands viennent de se placer dans une position dominatrice dans l’Union Européenne. L’Allemagne a la puissance économique et la volonté politique de faire ce qu’ils pensent devoir faire, et personne d’autre ne pourrait le faire. Celui qui contrôle l’argent contrôle l’empire.

La décision des dirigeants de la zone euro renverse le mécanisme de sauvetage en un « Fonds Monétaire Européen », et même le prototype d’une trésorerie politique européenne. Le fonds sera désormais autorisé à aider l’Espagne et l’Italie sans que ces nations aient à se soumettre à un plan de sauvetage formel. Il sera également autorisé à racheter les dettes gouvernementales auprès des banques et des investisseurs.

En substance, ça assujettie le sud de l’Europe à l’Allemagne!

Peter Oborne expliquait, « Leurs souverainetés économiques ont été effacées; Ils font maintenant face à l’avenir comme états-vassaux [ou, des états-esclaves], leur rôle réduit à celui dont jouissaient les colonies européennes des 19ième et 20ième siècles. Ces états fourniront des travailleurs à bon marché, des matières premières, des produits agricoles et un bon marché pour les produits manufacturés et les services fournis par les Européens du nord beaucoup plus productifs et efficaces. »

L’Allemagne peut désormais dire à ces pays comment gérer leurs affaires. Ces pays ne sont plus démocratiques. L’Allemagne est en contrôle.

Marko Papic écrivait: « Il est important de comprendre que la crise n’est pas fondamentalement contre la Grèce ou même contre l’endettement de l’ensemble du bloc monétaire. La véritable crise est la question plus fondamentale de savoir comment le continent européen doit être gouverné au 21ième siècle. » (Stratfor, 28 juin 2011). Comme c’est vrai! Et, comme il est devenu clair que le tout doit être gouverné par l’Allemagne!

Peter Zeihan et Marko Papic dans Stratfor le 26 juillet, écrivaient: « À toutes fins pratiques, le prochain chapitre de l’histoire a désormais ouvert ses portes en Europe. Indépendamment des intentions, l’Allemagne vient de connaître un développement important dans sa capacité d’influencer ses membres-collègues de l’Union Européenne, en particulier ceux qui connaissent des ennuis financiers. L’Union Européenne peut maintenant facilement usurper d’énormes quantités de souverainetés nationales. Plutôt que de contraindre le potentiel géopolitique de l’Allemagne, l’Union européenne le renforce maintenant; L’Allemagne est sur le point de redevenir une grande puissance. … La réémergence de l’Allemagne ne fait que forcer une remise en question radicale des architectures européennes et eurasiennes. »

Peter Oborne écrivait: « L’heure fatidique d’hier de l’Union Européenne signifie que l’Allemagne est venu très proche de réaliser le rêve de Bismarck au sujet d’un empire économique qui s’étendrait de l’Europe centrale jusqu’à la Méditerranée orientale. » Et cela est très similaire à ce qu’Hitler s’efforçait également de faire.

Ce fut un pas gigantesque vers ce que nous avons appris à connaître comme le Saint Empire Romain Germanique. Et, c’est presque entièrement contrôlé par les mêmes personnes qui ont essayé d’effacer la race juive de la surface de la terre et qui ont tué 6 millions d’entre eux pendant la Seconde Guerre Mondiale! Des gens disent que nous ne devrions pas parler de choses semblables, que ces événements horribles appartiennent au passé, et que nous ne voulons pas donner aux Allemands ou au Vatican un complexe de culpabilité. Ils veulent faire croire que la vérité n’existe pas.

Mais, elle existe! C’est la puissance qui est en train de s’élever devant nous! Herbert W. Armstrong nous a prévenu que ça se produirait. Il a prophétisé que l’Europe serait composé de 10 rois, dominée par un seul roi et aidée par une grande église universelle. Aujourd’hui, il y a 27 nations dans l’Union Européenne, et ils commencent à se transformer en 10 rois déjà, et l’Union Européenne est sur le point de gagner une puissance sans précédent!

« Qu’il soit dieu ou diable »

« Il a toujours été évident pour quiconque ayant une once de discernement qu’une monnaie unique ne fonctionnerait pas en l’absence d’une union politique. » Ces paroles ont été écrites le 20 juillet par un homme du pseudonyme d’Archevêque Cranmer; Il dirige le sixième plus influent blog politique indépendant du Royaume-Uni.

Alors, la monnaie est sur le point de tomber et, afin de la sauver, l’Europe est sur le point d’avoir une pleine union politique. Qui va la diriger? Tout le monde regarde l’Allemagne, en dépit de l’histoire de cette nation. Je ne dis pas que nous devons condamner les Allemands, parce que les prophéties disent que Dieu fait ce travail à travers eux. Mais, ils ont une histoire de déclenchements de guerres à maintes et maintes fois, et les prophéties nous disent qu’ils le feront une fois de plus. Puis, arrive la meilleure nouvelle que ce monde pourrait entendre!

« Quand nous entendons parler de « destin allemand », nous parlons d’une mission divine pour diriger une Europe unifiée, réalisable grâce à un état allemand dominant », a écrit Cranmer. Il a raison. Les nazis ont parlé de ce plan à plusieurs reprises, et il est ici. Maintenant ils l’ont, et ils l’ont obtenu à travers ce que la plupart des gens appellent des moyens pacifiques.

Cranmer poursuivit: « Une telle notion de « destin » ou de « droit divin » était aussi dans l’esprit de l’empereur Guillaume II, quand il disait: « Après l’élimination des Britanniques et des Juifs … le résultat sera des États-Unis de l’Europe. La main de Dieu est la création d’un nouveau monde: Les États-Unis de l’Europe, sous la direction de l’Allemagne. » Ils pensaient qu’ils étaient le peuple élu!

L’ancien chancelier allemand, Helmut Kohl, pendant de nombreuses années, a déclaré son insatisfaction à l’égard d’un marché commun avec des états indépendants, et il estimait que c’était le « destin » de l’Allemagne de non seulement diriger l’Union Européenne, mais de la dominer, dans la véritable tradition du Saint-Empire Romain Germanique. Un autre ancien chancelier allemand, Konrad Adenauer, qui est arrivé au pouvoir juste après la défaite de l’Allemagne dans la Deuxième Guerre Mondiale, a déclaré: « L’Allemagne a la mission divine de sauver l’Europe occidentale. » L’Allemagne a-t-elle sauvé l’Europe occidentale dans la Deuxième Guerre Mondiale? Est-ce ce qu’ils faisaient dans ces camps de concentration sur tout le continent?

Cranmer écrivait: « Depuis l’époque de Charlemagne, la notion de « destin allemand » a été profondément ancrée dans la psyché nationale. » Ils croient qu’ils ont un droit divin et que Dieu les a désignés pour diriger l’Europe et même le monde, et ils sont prêts à faire le travail! Et, à plusieurs reprises à travers l’histoire, ils ont démontré que si vous ne croyez pas en Dieu de la même façon qu’eux, ils pensent que vous devez être tués! N’est-ce pas ce qu’ils ont fait à maintes et maintes reprises?

Ce que l’Europe a besoin le plus présentement est un fort leadership. Cranmer a conclu son entrée du blog, « Nous attendent l’homme avec une stature suffisante pour maintenir l’allégeance de tous les gens; Celui qui nous permettra de sortir du bourbier économique dans lequel nous nous enfonçons. Envoyez-nous un tel homme, et, qu’il soit dieu ou diable, nous le recevrons. … Et ainsi le plan sera perfectionné; La « germanisation de l’Europe » sera alors complétée; Son «destin» accompli. »

Nous avons souvent écrit sur la façon dont l’Allemagne est en attente d’un homme fort. Mais, ces événements montrent que l’ensemble de l’Europe est en attente d’une sorte d’homme fort pour faire fonctionner ce système. Ils doivent avoir quelqu’un avec une réelle autorité.

« La plus grande préoccupation » en Europe, a prévenu Jim O’Neill, président de Goldman Sachs Asset Management, est que « nous sommes toujours en attente d’une sorte de véritable leadership pour l’Europe. » Même les gens en Amérique sont en attente pour un tel homme!

Puisque la Grèce, l’Irlande, le Portugal et maintenant l’Italie vacillent, l’Europe se rend compte qu’ils doivent prendre des mesures drastiques et de grande envergure, qui nécessitent un leadership actif, décisif et simplifié. Cela correspond parfaitement à la pensée de l’Allemagne.

Jeremy Warner a écrit dans le Telegraph le 21 juillet 21: « En tentant de calmer la crise économique, les décideurs peuvent n’avoir que réussi à créer une crise politique très puissants. » Bien sûr, c’est exactement ce qu’ils ont fait. C’est prophétisé. « Malgré les compromis remportés par les dirigeants politiques réticents, cette crise est loin d’être terminée. » Qu’est-ce que cela signifie? Cà devient de plus en plus clair lorsque vous regardez de plus prêt. Nous voyons comment un homme fort va arriver sur la scène très bientôt, un homme prophétisé dans Daniel 8, Habacuc 1, Ésaïe 10, Daniel 11 et bien d’autres écritures.

Ils ont besoin d’un homme fort. La puissance est déjà en place, et l’Allemagne dirige presque tout, bien que les gens ne l’admettent pas. Mais, le leadership qu’ils ont maintenant n’est tout simplement pas à la hauteur. Le projet européen ne peut pas vraiment aller de l’avant jusqu’à ce qu’ils aient un homme fort avec la puissance pour y arriver! Lorsqu’il arrivera, il sera le leader le plus destructeur de l’histoire humaine!

Où est l’homme?

En ce moment, les Allemands sont en colère, et la chancelière Merkel avance sur une route cahoteuse. Avant la réunion du 21 juillet, elle a dit aux gens de ne pas s’attendre des avancées spectaculaires, mais seulement à un « processus contrôlé de mesures et d’étapes progressives. » Ambrose Evans-Pritchard a écrit dans le Telegraph le 19 juillet, « Compte tenu de la colère dans toute la société allemande, ça peut être impossible pour elle de faire beaucoup plus. » Les Allemands sont furieux que leurs impôts aient servis à payer la dette des Grecs. Ils voient la crise économique en Europe et ils deviennent de plus en plus anxieux et effrayés.

Chaque fois que la mentalité allemande devient de cette manière, ils veulent un homme fort pour les diriger!

C’est exactement ce qui s’est passé avant la Deuxième Guerre Mondiale. L’économie allemande avait une inflation galopante; Cà prenait une brouette pleine d’argent pour acheter une miche de pain. Ils voulaient tous quelqu’un pour résoudre la crise et c’est alors qu’est arrivé Adolf Hitler. La même chose s’est produite avec le Kaiser avant la Première Guerre Mondiale

Mais, les gens disent ne pas s’inquiéter. De ne pas s’inquiéter avec ce que les Allemands ont fait en 1870, ou pendant la Première Guerre Mondiale, ou pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ou de façon répétée au cours des siècles. Nous devons redresser cette économie!

Le peuple allemand est bouleversé, et si cette crise ne se termine pas bientôt, et personne ne le prévoit, Merkel va probablement quitter, peut-être même cette année. Evans-Pritchard écrivait: « Une épée de Damoclès est pendue au-dessus de sa tête, une décision de sa cour constitutionnelle en septembre qui pourrait freiner ou même bloquer la participation allemande dans les machines de sauvetage de l’Union Européenne. » Ceci jetterait vraiment les choses dans le chaos! Pourtant, ça se produira probablement et ce sera peut être le début de la fin pour Angela Merkel et le début de l’arrivée de l’homme fort sur la scène pour mettre les choses sous contrôle.

Le 12 juillet, Evans-Pritchard a écrit sur la question fondamentale de structure que la crise économique de l’Europe pose: « Les implications de cette situation sont profondes. L’Allemagne doit maintenant être prête à acheter ou garantir les dettes espagnole et italienne, et ce faisant franchir le Rubicon vers une union fiscale et politique, ou accepter que l’union monétaire européenne se brise avec des conséquences catastrophiques pour la politique étrangère allemande. De grandes questions, au-delà de la vision intellectuelle des dirigeants actuels de l’Allemagne. » C’est le dire d’une manière brutale. Aucun des dirigeants actuels n’a la puissance intellectuelle et la force de caractère pour faire le travail! Bien sûr, les Allemands peuvent voir tout ça.

Où est cet homme? Ils le recherchent et l’attendent! Et, nous pensons que nous savons qui il est.

Lorsque cet homme arrivera sur la scène, le monde va être trompé, puis choqué, effrayé et brutalisé par lui!

Le 21 juillet, l’Allemagne a franchi le Rubicon. Ils ne peuvent plus regarder en arrière. L’Allemagne est engagée. Le Saint Empire Romain Germanique est ici! Tout ce qu’ils attendent pour l’instant, c’est un homme fort pour fouetter tout le monde dans la bonne direction, financièrement, politiquement et militairement, et le Saint Empire Romain Germanique sera en affaires une fois de plus, pour la dernière fois!

Changer d’avis

Le prophète Daniel dit ceci, au sujet de l’homme fort à venir: « Un homme méprisé prendra sa place, sans être revêtu de la dignité royale; Il paraîtra au milieu de la paix, et s’emparera du royaume par l’intrigue. » (Daniel 11:21) Il ne sera même pas élu démocratiquement, mais il arrivera au pouvoir! Et il le fera parce que Dieu veut pour corriger les nations modernes d’Israël, principalement les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Dans Habacuc 1:06 Dieu dit: « Voici, je vais susciter les Chaldéens, peuple furibond et impétueux, qui traverse de vastes étendues de pays, pour s’emparer de demeures qui ne sont pas à lui. » Dieu amènera les Chaldéens, ou le Saint Empire Romain Germanique, aux États-Unis et en Grande-Bretagne et dans l’état juif d’aujourd’hui appelé Israël, afin de les corriger pour leur méchanceté! Les versets 7 et 8 décrivent quelle machine de guerre redoutable et effrayante ils soient, terrible et formidable. Il suffit de regarder les camps de concentration pour voir comment c’est vrai!

Le verset 11 dit de l’homme fort qui dirige cet empire, « Alors son ardeur redouble, il poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu. » Esaïe 10:07 raconte la même histoire: « Mais il n’en juge pas ainsi, et ce n’est pas là la pensée de son cœur; Il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule. » Il viendra un moment où cet homme va réaliser toute la puissance qu’il a réellement, et il deviendra probablement possédé par le diable, et son esprit changera!

Le diable adore les camps de concentration! Il aime voir souffrir l’humanité! Il déteste le vrai potentiel que Dieu a donné aux êtres humains, qui sont faits à sa ressemblance et à son image. Le diable ne veut pas que les êtres humains dominent comme Dieu l’a destiné. Il va saisir cette opportunité d’anéantir le plus de gens qu’il peut possiblement le faire, tout particulièrement les juifs et les descendants des Israélites!

« O Éternel, tu as établi ce peuple (allemands) pour exercer tes jugements. » Habacuc 1:12. Les versets 14 à 17 parlent de la façon tout à fait vide de sens que la vie humaine est pour ces fauteurs de guerre. « Videra-t-il pour cela son filet, et toujours égorgera-t-il sans pitié les nations? » (Verset 17). Ils massacrent les nations, encore et encore!

Quand apprendrons-nous de l’histoire? Que faut-il pour enfin réveiller les nations modernes d’Israël, le seul peuple à avoir une histoire avec Dieu? Cà va prendre les Grandes Tribulations, et beaucoup de correction de la part de Dieu.

Un signe merveilleux

De nombreux experts estiment que les mesures proposées le 21 juillet ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes de l’Europe. Le drame n’est certainement pas terminé. L’Europe a seulement pris un grand bond en avant pour devenir un super-état dirigé par l’Allemagne, mais attendez-vous que cette crise va forcer l’Allemagne et l’Europe à prendre des mesures plus radicales vers l’unification.

Comme je l’écrivais dans notre édition de janvier, « Surveillez attentivement. L’Allemagne utilisera cette crise pour forcer l’Europe à s’unir plus étroitement. » C’est exactement ce qui se passe maintenant. « Dans le processus, certains pays de la zone euro seront contraints de quitter l’union. » Il y a encore énormément de turbulentes à venir pour l’euro. Mais comme je l’ai écrit, « Chaque pays qui quitte l’Union Européenne nous ramène un pas plus prêt de voir un super-état européen de 10 pays dirigé par les allemands! … Nous assistons présentement à un des moments les plus importants de toute l’histoire de l’Europe. »

Comment puis-je savoir? Parce que c’est exactement ce qu’Herbert W. Armstrong nous a dit des années à l’avance ce qui allait arriver, en se basant sur la parole sûre des prophéties bibliques. Il prévoit « une sorte d’États-Unis de l’Europe arrivant bientôt, d’une union de 10 nations s’élevant de ou après le Marché Commun jusqu’à aujourd’hui. » La Bible nous dit que quand ce gouvernement sera pleinement habilité, il plongera ce monde dans la période la plus terrifiante et la plus violente de l’histoire humaine.

Mais, la Bible nous dit également qu’à la fin de ces « grandes tribulations », Jésus-Christ va revenir! Pendant que nous surveillons la montée de cette bête dirigée par l’Allemagne et inspirée par l’Église Catholique, nous ne devons jamais oublier: L’émergence de cette institution est un signe que l’événement le plus joyeux de l’histoire est sur le point de se produire
Surtout, c’est la leçon la plus importante à retenir de ces événements: Avec le 21 juillet, le monde a fait un énorme pas de géant vers le retour de Jésus-Christ!

http://www.thetrumpet.com/?q=8529.0.137.0

Traduit par Oscar Blais

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L’Allemagne cherche de nouveau à dominer l’Europe

Ce n’est plus avec son armée, ce n’est plus le Blitzkrieg. L’Allemagne d’Angela Merkel veut enseigner aux nations surendettées les vertus de la prudence et de l’effort.

Otto Bismarck et Napoléon III après la bataille de Sedan/ Wikimedia Commons– Otto Bismarck et Napoléon III après la bataille de Sedan/ Wikimedia Commons –
Une fois par jour, au minimum, un membre de la blogosphère ou des médias souligne l’ironie: après avoir essayé par deux fois au siècle dernier de soumettre ses voisins par la force des baïonnettes, au XXIème siècle, l’Allemagne s’est dotée d’une nouvelle arme: le défaut souverain.Nommez-la Schnittskrieg: une guerre où des coupes budgétaires alliées à une austérité profonde et néfaste amputent, taxent et réaménagent les économies en ligne de mire jusqu’à ce que – du moins en théorie – on leur accorde le droit de conserver sans risque leurs liens avec le Reich… Je veux dire, la zone euro.La description est injuste? Peut-être un chouïa exagérée, je le concède. Mais du point de vue de nombreux Européens – et pas seulement des «assez vieux pour s’en souvenir» – jouer aujourd’hui de l’hyperbole semble tout à fait justifié.

Les Allemands exportent beaucoup, même les plans d’austérité

La nécessité qu’ont les PIIGS(Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) d’élaborer des plans viables et à moyen terme de réforme majeure et de désendettement fiscal ne peut être discutée. Mais les actions de l’Allemagne (et son inaction, dans certains cas) ont aggravé la situation, en imposant des mesures d’austérité radicales qui ont anéanti la moindre chance de croissance au sein de ces économies. Parallèlement, les décideurs allemands ont dicté à l’Europe des politiques monétaires et autres qui ont généré un euro très fort sur les marchés internationaux de devises, rendant les fleurons de ces petites économies – la marine marchande en Grèce, les entreprises high-tech en Irlande, par exemple ou les secteurs florissants des télécommunications et du vin en Espagne –incroyablement non-compétitifs au moment-même où ils sont les plus indispensables à leur survie nationale.

En apparence, la chancelière allemande Angela Merkel semble tiraillée entre des intérêts politiques nationaux («cessez d’envoyer nos deniers durement gagnés pour renflouer ces paniers percés de Grecs») et une dure réalité économique (l’effondrement du marché unique européen sera, plus qu’à toute autre économie, préjudiciable à l’Allemagne et à son secteur manufacturier qui n’a cessé de prospérer depuis la création de la zone euro).

Mais c’est encore trop schématique. Pour les décideurs économiques allemands, paramétrés tels des faisceaux laser pour cibler une hyperinflation comparable à celle qui fit tomber la République de Weimar et porta vous savez qui au pouvoir, le moment est formateur. Selon les consignes de nombreux économistes, le dépannage évident consiste à permettre à la Banque Centrale Européenne d’agir comme l’avait fait la Réserve fédérale des États-Unis en 2008 – qu’elle se prépare à donner de sa personne et évite l’enlisement des marchés de crédit ou des risques systémiques comme les défauts de banques majeures et la contagion qu’impliquerait l’effondrement de l’économie mondiale.

Irwin Stelzer, directeur de la politique économique au sein de l’Hudson Institute, expose ainsi le plan de bataille de l’Allemagne dans le Wall Street Journal:

«Les bailleurs de fonds répugnant au risque ont placé leur argent dans des obligations sûres, garantissant la faiblesse des taux d’intérêt allemands et faisant économiser 20 milliards d’euros à l’Allemagne entre 2009 et 2011, ce à quoi s’ajouteront encore 20 milliards selon un institut de recherche bruxellois. Les problèmes de la Grèce et al. maintiennent l’euro à un niveau plus bas qu’il ne devrait être, ce qui alimente la machine exportatrice de l’Allemagne. Et les électeurs allemands soutiennent de tout cœur l’insistance de Mme Merkel à vouloir enseigner aux nations surendettées les vertus de la prudence et de l’effort germaniques».

«Et alors ?» J’entends soupirer les réalistes… L’Allemagne est en droit de veiller sur elle-même – comme le font toutes les grandes nations. Peut-être, mais pour les autres «grandes nations»,l’enjeu est énorme et avec l’intervention jeudi de la Fed, les idiots qui se demandaient encore si la grippe européenne pouvait se propager à travers l’Atlantique ont dû obtenir leur réponse.

Allergique à l’intervention de la BCE

Se rangeant justement derrière une telle initiative, les codirecteurs du Center for Economic Policy Research ont précisé ces enjeux mondiaux tout en exigeant des actions:

«Le risque d’une débâcle financière en Europe est significatif et ne cesse de croître de jour en jour», ont écrit Dean Baker et Mark Weisbrot.

«Les conséquences financières pourraient être plus importantes que lors de la faillite de Lehman Brothers en 2008, et facilement pousser l’économie américaine vers la récession. Les autorités européennes agissent bien trop lentement pour contenir ce risque. En particulier, la Banque centrale européenne (BCE) ne remplit pas sa fonction de banque centrale et de prêteur de dernier recours dans une situation de crise».

L’action coordonnée de la Fed a été une bouffée d’air frais pour Wall Street et d’autres marchés, mais en réalité, elle n’a fait que fournir du sang à un patient dont les hémorragies jaillissent de multiples blessures souveraines. Et pourtant, l’Allemagne refuse toujours d’agir – ou d’autoriser l’intervention de la BCE, qu’elle contrôle en pratique.

Merkel a certifié que l’idée d’un «Eurobond»appuyée par les six économies les plus saines de la zone euro ou l’intervention massive de la BCE visant à restaurer la confiance en un «bout du tunnel»,étaient toutes les deux hors de question. La crise de la dette, a-t-elle expliqué à son parlement aujourd’hui, est un marathon, pas un sprint. Une Allemagne forte – et l’économie allemande s’en est pas mal sortie jusqu’ici, merci bien – est synonyme d’une Europe forte. Ipso facto, je ne vais pas faire quelque-chose qui pourrait mettre à mal l’économie allemande même si, à l’extérieur, cela génère une souffrance énorme.

«Les marathoniens disent souvent que l’effort devient particulièrement pénible et difficile passé le 35ème kilomètre. Mais ils affirment aussi que vous pouvez finir la course si, dès le départ, vous avez conscience de la magnitude de la tâche».

Quelques conseils pour la chancelière: ne laissez pas les coureurs irlandais ou espagnols s’emparer de ce pistolet de départ. Ils sont en colère – et s’ils savent qu’ils sont les principaux fautifs pour avoir laissé dégénérer la situation pendant les années de bulle spéculative, ils comprennent aussi parfaitement qu’en cherchant à résoudre les choses de manière égoïste, l’Allemagne aggrave encore davantage leur cas. Ils se rendent aussi bien compte que les véritables intérêts de l’Allemagne – protéger ses mastodontes financiers tels la Commerzbank, la Deutsche Bank et tous ceux qui ont prêté sans réfléchir pendant les années de boom économique – l’emportent sur le reste.

Les PIIGS deviennent-ils germanophobes?

La colère dirigée contre Berlin prend des tournures spécifiques selon les endroits, évidemment. Les médias grecs se sont mis à déguiser Merkel en uniforme SS. Dans une de ces caricatures, un «collaborateur»grec désigne un homme se prélassant dans un café à un groupe de soldats allemands vêtus d’un brassard (la swastika remplacée par le symbole de l’euro, €). Avec comme légende, un incrédule: «En voici encore un qui savoure un café!»

En Irlande, renflouée l’an dernier par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), certains se demandent s’ils ont combattu l’Angleterre pendant 300 ans pour se retrouver aujourd’hui sous la coupe de Berlin. Comme l’a formulé un commentateur irlandais,«L’Irlande en est-elle arrivée là? Une nation qui, en 2016, célébrera le 100ème anniversaire des Pâques Sanglantes… a vendu nos actifs [et] cédé notre souveraineté à un pays qui, voici 60 ans, transperçait l’Europe de sa botte assassine».

Mais les dés semblent jetés et la Schnittskrieg, en s’appuyant comme elle le fait sur les marchés plutôt que sur la Luftwaffe ou la Wehrmacht pour assujettir des nations plus petites, marche comme sur des roulettes. Doit-on en déduire qu’à la maison, Merkel est encouragée par son Volk?

A peine. Les comparaisons ont ici leurs limites. Car les Allemands, partisans enthousiastes des invasions continentales de leur dirigeant au siècle dernier, veulent aujourd’hui qu’on les laisse en dehors de ça.

Le Spiegel, le meilleur magazine d’information allemand, a publié sur son site web une synthèse des éditoriaux de la semaine intitulée «L’Allemagne est aussi isolée sur l’euro que les États-Unis l’étaient sur l’Irak». L’ensemble est composé de différents propos inquiets sur le dilemme allemand, tenus dans des journaux de droite comme de gauche.

Die Welt, l’hebdomadaire conservateur, a publié une tribune qualifiant l’Allemagne de «nation indispensable de l’Europe», empruntant la formule à la Secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright. Dans les années 1990, évidemment, Albright avait utilisé cette expression pour souligner la volonté de l’Amérique d’être un acteur à part entière dans l’Europe de l’après Guerre Froide. Par contraste, Die Welt y voit une calamité.

«Rarement un peuple n’a été aussi peu adapté à une telle tâche que les contrits Allemands, qui ont passé des décennies à prétendre qu’ils étaient plus petits que leur taille réelle, et qui préféreraient être aussi gros que la Suisse en termes de politique étrangère. Mais aujourd’hui, ils réalisent subitement que le monde les attend pour sauver l’euro et éviter un désastre à l’économie mondiale. Les Allemands vont devoir suivre une formation accélérée en hégémonie».

Espérons qu’ils saisissent rapidement la leçon.

Michael Moran

Traduit par Peggy Sastre

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