NdlR : la « pentecôte » et le décompte de l’Omer politique peut favorable aux institutions israéliennes. 50 jours après le scrutin du 9 avril… dissolution de la Knesset votée dans la nuit. Nouveau scrutin à haut risuqe pour Bibi programmé le 17 septembre + 3 semaines de formation de nouveau gouvernement = RdV à Yom Kippour.
Etrange calendrier politico-religieux à l’israélienne : que penser de ces primo-élections vers Pessah, de cette dissolution 50j après, et d’un nouveau gouvernement (peut-être) sur fonds de fêtes de Tichri ?
Et report d’autant du Plan de paix qui peine à trouver son public ! Tout le Proche-Orient est en panne car Israël est à l’arrêt complet !!
Les prochaines élections législatives israéliennes prévues le 17 septembre
La Knesset a voté sa dissolution à 74 votes pour et 45 contre
Le Parlement israélien a voté sa dissolution après que le Premier ministre israélien a échoué à réunir une coalition, déclenchant ainsi de nouvelles élections, sept semaines après que les Israéliens eurent déposer leur bulletin de vote pour élire leurs députés.
Après un débat mouvementé de 12 heures, les législateurs ont approuvé, par 74 voix contre 45, un projet de loi rédigé par le Likud visant à dissoudre la 21e Assemblée parlementaire de la Knesset et à organiser de nouvelles élections le 17 septembre.
Le Parlement (Knesset) a voté dans la nuit pour la dissolution en deuxième et troisième lectures par 74 voix pour et 45 contre, à l’instigation du Likud du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Ce dernier, incapable de former une coalition de gouvernement avec les partis de droite arrivés en tête des législatives du 9 avril, a préféré renvoyer les Israéliens aux urnes pour la deuxième fois en moins de cinq mois plutôt que de voir le président Reuven Rivlin donner sa chance à un autre député.
Des voix s’élèvent pour dénoncer le gâchis d’argent et d’énergie politique que constituent de nouvelles élections.
Un représentant du ministère des Finances cité dans la presse a évoqué une somme d’au moins 475 millions de shekels (117 millions d’euros) pour la dissolution et le scrutin. S’y ajouterait le manque à gagner considérable infligé par la perte d’une journée de travail – on ne travaille pas les jours de vote en Israël.
A l’issue d’un psychodrame qui s’est prolongé jusqu’après minuit dans une tension grandissante, le Parlement (Knesset) a voté de nouvelles élections en deuxième et troisième lectures par 74 voix pour et 45 contre, à l’instigation du Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
C’est pourtant un échec pour Benjamin Netanyahou, au pouvoir sans discontinuer depuis 2009 et plus de 13 ans au total en comptant un premier mandat.
L’avenir de cette figure dominante au point d’en paraître imbattable, mais aujourd’hui menacée d’inculpation pour corruption, devrait à nouveau se trouver au cœur de la prochaine campagne.
Répercussions sur le plan américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien
Ce développement sans précédent résulte de l’incapacité de Benjamin Netanyahou à former une coalition de gouvernement avec les partis de droite arrivés en tête des législatives du 9 avril.
Le Premier ministre, âgé de 69 ans, a préféré provoquer de nouvelles élections que de voir le président Reuven Rivlin donner à un autre que lui sa chance de rassembler une majorité de gouvernement avec la Knesset existante.
Pour ses adversaires, Benjamin Netanyahou aurait pu se désister, mais n’est préoccupé que de sa survie politique.
Il s’accroche à son poste pour faire voter des lois le protégeant des poursuites, accusent-ils.
L’annonce de nouvelles élections a des répercussions bien au-delà d’Israël. Elle soulève la question de la présentation par l’administration Trump de son plan pour résoudre le conflit israélo-palestinien, attendu depuis des mois.
Donald Trump, qui a multiplié les faveurs envers Israël et Benjamin Netanyahou depuis son accession à la présidence, s’était invité lundi dans la crise israélienne en apportant son soutien au Premier ministre sortant.
Et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, est arrivé à Jérusalem mercredi soir, en pleins remous intérieurs, pour discuter de l’initiative diplomatique dont il est le cerveau. Antagonisme insurmontable entre laïcs nationalistes et ultra-orthodoxes
Benjamin Netanyahou avait jusqu’à minuit pour fédérer en une coalition de gouvernement la majorité théorique de 65 sièges née des élections d’avril. Parmi eux : les cinq mandats parlementaires du parti laïc et nationaliste Israël Beiteinou et les 16 des deux partis ultra-orthodoxes représentant les quelque 10 % d’Israéliens observant rigoureusement les règles du judaïsme.
Mais le maître stratège, qui triomphait dans la nuit du le 9 avril, n’a pas réussi à surmonter le vieil antagonisme entre laïcs nationalistes et ultra-orthodoxes, autour d’un sujet social qui résiste au temps : l’exemption de service militaire dont bénéficient des dizaines de milliers d’étudiants des écoles talmudiques. Dans un pays où tous, sauf exception, sont soumis à la conscription, ce régime de faveur est perçu par beaucoup comme une injustice.
Sur ce sujet, Benjamin Netanyahou s’est heurté à un mur en la personne d’Avigdor Lieberman, chef d’Israël Beiteinou, personnalité éminente chez les centaines de milliers d’Israéliens originaires de l’ex-URSS, qui dirigea le bureau du Premier ministre Netanyahou en 1996-97 et était encore son ministre de la Défense en 2018.
Avigdor Lieberman n’en a pas démordu : il ne participerait au gouvernement que contre l’engagement que serait votée, telle qu’il l’avait proposée quand il était à la Défense, une loi annulant l’exemption systématique des ultra-orthodoxes.
« Question de principe » et refus de participer à un gouvernement sous la coupe de la loi juive, n’a-t-il cessé de répéter.
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