ASSAD a prévenu Kofi ANAN et donc l’ONU : « Nous sommes capables de répandre la chaos partout dans le monde. Et l’Occident le sait…»
Toujours d’après lui-même, ASSAD « résiste depuis plusieurs mois aux demandes de son état-major qui demande carte blanche pour éradiquer la contestation. Mais Assad refuse jusque-là de lancer ses unités spéciales, privilégiant la solution politique ! »
Les menaces d’Assad sont sérieuses : l’Armée Syrienne Libre affirme que « le régime de Damas a équipé le régiment 38, basé à Deraa, de missiles de courte portée, afin de décimer l’ASL qui a installé son principal fief dans la région d’Al-Laja…ces missiles ont été transformés : les détonateurs et les charges explosives ont été retirés et remplacés par des ogives bactériologiques. Ce faisant, les missiles serviront uniquement à transporter et répandre cette arme de destruction massive, sans exploser ».
Avec l’aide de chercheurs originaires de l’ancien espace soviétique, la Syrie aurait mis en place un véritable arsenal. Damas disposerait de gaz sarin, de gaz moutarde et d’agents innervant VX . Selon différentes sources européennes et américaines citées par le site spécialisé Defence IQ, 100 à 200 missiles SCUD-B et D seraient d’ores et déjà équipés de charges de gaz sarin. De plus, des quantités indéterminées d’obus d’artillerie et de bombes aériennes seraient également armées de sarin et de gaz moutarde. Damas disposerait également, selon les mêmes sources, d’armes bactériologiques : des bacilles d’anthrax, de ricine et de botulinum dont les effets vont de la tétanie à la mort.
Le retour du spectre des armes chimiques : INFO ou INTOX, prélude à une intervention de l’OTAN ?
Analyse de Dario S. (Rome)
Syrie : fin de l’ultimatum lancé par l’ASL. Le régime préparerait son arsenal bactériologique
Assad a menacé Kofi Annan de répande le chaos dans le monde
vendredi 1er juin 2012 – 12h04, par Dario S. (Rome)
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En effet, selon les sites proches du régime, Assad a prévenu Kofi Annan, lors de leur rencontre de cette semaine, qu’« il résiste depuis plusieurs mois aux demandes de son état-major qui demande carte blanche pour éradiquer la contestation. Mais Assad refuse jusque-là de lancer ses unités spéciales, privilégiant la solution politique ! »
Les mêmes sources ajoutent que Bachar Al-Assad a chargé Kofi Annan de transmettre un message à la communauté internationale, lui rappelant « les capacités syriennes à déstabiliser tous les pays qui soutiennent la révolte syrienne, politiquement, financièrement et militairement ». Menaçant, Assad a ajouté : « Nous sommes capables de répandre la chaos partout dans le monde. Et l’Occident le sait ». Ces menaces sont à peine voilées. Elles visent avant tout le peuple syrien révolté, où les massacres collectifs, les pilonnages et la répression se succèdent ; l’Irak où le terrorisme est désormais rythmé par la situation en Syrie ; le Liban qui vit sous la menace permanente d’implosion ; la Turquie suspendue au terrorisme du PKK kurde, commandé depuis Damas ; les monarchies du Golfe, Arabie saoudite et Qatar en tête ; ainsi que les pays occidentaux truffés de réseaux dormants liés au Hezbollah, à la Syrie et à l’Iran.
Les menaces d’Assad sont sérieuses, d’autant plus que l’Armée Syrienne Libre affirme, dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi, que « le régime de Damas a équipé le régiment 38, basé à Deraa, de missiles de courte portée, afin de décimer l’ASL qui a installé son principal fief dans la région d’Al-Laja ». Selon le communiqué, « ces missiles ont été transformés : les détonateurs et les charges explosives ont été retirés et remplacés par des ogives bactériologiques. Ce faisant, les missiles serviront uniquement à transporter et répandre cette arme de destruction massive, sans exploser ». Selon l’ASL, ces armes fatales sont ainsi désignées par « missiles silencieux ».
Bien évidemment, si les menaces proférées par Assad à Kofi Annan et à travers lui à l’ONU, sont confirmées par des sources mandatées par le régime, l’information relayée par l’ASL concernant l’arme bactériologique reste à prouver. Malheureusement, seule leur utilisation et l’ampleur prévisible du désastre, permettront de valider cette information. Mais il sera trop tard.
Dario S.
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Syrie : Entre 100 et 200 missiles balistiques SCUD seraient armés de têtes chimiques – Exercice de grande ampleur en Jordanie
La peur des armes chimiques et bactériologiques est de retour. La différence, c’est que la Syrie disposerait d’un arsenal déjà armé et près à l’emploi. Tant et si bien que selon un officier déserteur, des produits de cette catégorie aurait déjà été utilisé par les forces syriennes sur la ville de Homs.
C’est presque devenu un leitmotiv lors de chacun des conflits au Moyen-Orient : comment prendre en compte la menace des armes chimiques et bactériologiques ? Pour la Syrie comme pour l’Irak et la Libye par le passé, la question se pose. Elle pourrait cependant cette fois être d’autant plus conséquente que Damas, sous l’impulsion de Hafez el-Assad, le père de l’actuel chef du régime, a soutenu le développement de ce type d’armements.
Avec l’aide de chercheurs originaires de l’ancien espace soviétique, la Syrie aurait mis en place un véritable arsenal. Damas disposerait de gaz sarin, de gaz moutarde et d’agents innervant VX . Selon différentes sources européennes et américaines citées par le site spécialisé Defence IQ, 100 à 200 missiles SCUD-B et D seraient d’ores et déjà équipés de charges de gaz sarin. De plus, des quantités indéterminées d’obus d’artillerie et de bombes aériennes seraient également armées de sarin et de gaz moutarde. Damas disposerait également, selon les mêmes sources, d’armes bactériologiques : des bacilles d’anthrax, de ricine et de botulinum dont les effets vont de la tétanie à la mort.
Un officier déserteur réfugié en Turquie, le lieutenant Abdulselam Abdulrezzak, a évoqué dans le journal turc Daily News l’usage d’armes chimiques à Homs. Selon lui, des gaz BZ, un incapacitant qui aurait été lancé sur le quartier de Baba Amr. Ce gaz provoque des douleurs, des pertes d’équilibre et des hallucinations. L’idée de tirs similaires sur Zabadani, près de la frontière libanaise, aurait également été un temps envisagée. Il a également expliqué que les troupes syriennes présentes dans ces régions étaient équipées de masques à gaz.
Jusqu’ici, les risques liés aux armes chimiques et bactériologiques de la Syrie ont été dénoncés aussi bien par les Nations unies que par Israël. Si Damas semble ne pas encore être prête les utiliser sur la population, c’est surtout la dispersion de ces armements en cas de chute de Bachar el-Assad qui inquiète. Les militaires israéliens semblent en effet convaincu de l’inéluctabilité de cette hypothèse et de récupérations de produits chimiques et de souches bactériologiques aussi bien par le Hezbollah libanais que par des factions syriennes. Le Département d’Etat américain s’est pour l’instant voulu rassurant, estimant que « le stock chimique syrien demeure contrôlé par le gouvernement ».
Pendant ce temps en Jordanie
Les Etats-Unis et leurs alliés ont débuté mardi 15 mai un exercice impliquant quelque 12 000 militaires en Jordanie. L’opération « Eager Lion 2012″ a été annoncée par de haut gradés, et décrite comme l’exercice le plus important mené au Proche-Orient ces dix dernières années.
« Nous avons commencé à mettre en pratique les compétences que nous avons acquises ces dernières semaines dans un scénario de guerre irrégulière », a indiqué le général Ken Tovo, chef des forces américaines chargées des opérations spéciales, précisant que l’entraînement allait durer environ deux semaines.
L’opération « Eager Lion 2012″ est « le plus important exercice organisé dans la région ces dix dernières années », a-t-il déclaré mardi lors d’une conférence de presse à Amman. Y participent plus de 12 000 militaires venus de 19 pays, dont Bahreïn, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Egypte, l’Irak, le Liban, le Pakistan, laFrance, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Espagne et l’Australie.
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