La menace chimique qui pèse sur la guerre civile en Syrie et ses voisins a connu un nouveau rebondissement avec l’annonce par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, que les armes de destruction massive syriennes étaient sous contrôle russe dans un ou deux sites protégés.
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Les islamistes s’étaient dangereusement rapprochés vendredi 21 décembre, du complexe militaire d’al-Safira et des dépôts de produits chimiques et biologiques attenant. Parmi eux se trouvaient les brigades des djihadistes de la Jabhat al-Nusra, que les États-Unis ont classé comme organisation terroriste, en raison de son affiliation à la branche irakienne d’Al-Qaïda. Des sources militaires rapportent que des combats extrêmement durs ont eu lieu, les rebelles étant arrivés à un kilomètre des murs d’enceinte des entrepôts de stockage.
Selon le ministre russe qui n’est pas rentré dans le détail de ces combats, ni de leur localisation la Russie, qui a des « conseillers techniques militaires en Syrie », maintient désormais, pas leur intermédiaire, « une surveillance étroite sur l’arsenal chimique. »La déclaration du ministre russe des Affaires étrangères est un message fort adressé à Washington, tendant à rassurer l’administration américaine: le risque de voir ces armes tomber entre les mains des groupes salafistes ou djihadistes affiliés à Al-Qaïda, est pour l’heure circonscrit. Mais en confirmant clairement que des militaires russes sont impliqués dans la sauvegarde des arsenaux, il lance également un avertissement aux Occidentaux pour les dissuader de mener une action militaire.
Quelque part dans le nord de la Jordanie, des rebelles syriens entrainés par des officiers tchèques, polonais et américains se préparaient ces dernières semaines à différents scénarios pour saisir les armes chimiques et biologiques en vue de les cacher ou de les démanteler. Les observateurs du renseignement russe et iranien soupçonnent que des éléments de ces trois armées ainsi que des Jordaniens soient déjà engagés auprès des forces d’assaut rebelles afin de s’approprier les armes de destruction massive pour les forces sous commandement de l’OTAN, et ainsi prendre de vitesse les brigades de combat Jabhat al-Nusra. La bataille d’al-Safira remet ainsi face à face Russes et Américains qui ont pour objectif commun de ne pas laisser tomber les armes chimiques au mains des djihadistes…Russes et Américains face à face aux frontières d’Israël ???
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Syrie : les russes mettent la main sur l’arsenal d’armes chimiques
par Mylène Sebbah
La menace chimique qui pèse sur la guerre civile en Syrie et ses voisins a connu un nouveau rebondissement avec l’annonce par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, que les armes de destruction massive syriennes étaient sous contrôle russe dans un ou deux sites protégés.
Selon des sources rapportées par le site DEBKA, les islamistes s’étaient dangereusement rapprochés vendredi 21 décembre, du complexe militaire d’al-Safira et des dépôts de produits chimiques et biologiques attenant.
Cette offensive générale des forces d’opposition syrienne a été menée conjointement par tous les mouvements rebelles sur le terrain, convergeant de l’est, de l’ouest et du sud.
Parmi eux se trouvaient les brigades des djihadistes de la Jabhat al-Nusra, que les États-Unis ont classé comme organisation terroriste, en raison de son affiliation à la branche irakienne d’Al-Qaïda.
Des sources militaires rapportent que des combats extrêmement durs ont eu lieu, les rebelles étant arrivés à un kilomètre des murs d’enceinte des entrepôts de stockage.
Des avions de guerre syriens et des hélicoptères d’assaut ainsi que des Scuds sont alors entrés en action, dans un effort désespéré de l’armée syrienne pour stopper leur avance.
Il semblerait que des missiles Scud D chargés d’armes chimiques soient d’ailleurs prêts, à cet endroit, à être lancés.
Selon le ministre russe qui n’est pas rentré dans le détail de ces combats, ni de leur localisation la Russie, qui a des « conseillers techniques militaires en Syrie », maintient désormais, pas leur intermédiaire, « une surveillance étroite sur l’arsenal chimique. ».
La déclaration du ministre russe des Affaires étrangères est un message fort adressé à Washington, tendant à rassurer l’administration américaine: le risque de voir ces armes tomber entre les mains des groupes salafistes ou djihadistes affiliés à Al-Qaïda, est pour l’heure circonscrit.
Mais en confirmant clairement que des militaires russes sont impliqués dans la sauvegarde des arsenaux, il lance également un avertissement aux Occidentaux pour les dissuader de mener une action militaire – avec ou sans l’appui des Israéliens – que ce soit pout prendre le contrôle des armes de destruction massive, ou pour intervenir dans la guerre civile derrière les forces dédiées à l’élimination de Bachar Al-Assad.
En effet des informations reçues à Moscou et à Téhéran – bien évidemment répercutées à Damas – ont précipité la décision russe de se lancer militairement dans l’arène : quelque part dans le nord de la Jordanie, des rebelles syriens entrainés par des officiers tchèques, polonais et américains se préparaient ces dernières semaines à différents scénarios pour saisir les armes chimiques et biologiques en vue de les cacher ou de les démanteler.
Les observateurs du renseignement russe et iranien soupçonnent que des éléments de ces trois armées ainsi que des Jordaniens soient déjà engagés auprès des forces d’assaut rebelles afin de s’approprier les armes de destruction massive pour les forces sous commandement de l’OTAN, et ainsi prendre de vitesse les brigades de combat Jabhat al-Nusra.
La bataille d’al-Safira remet ainsi face à face Russes et Américains qui ont pour objectif commun de ne pas laisser tomber les armes chimiques au mains des djihadistes, les premiers pour le compte du pouvoir en place, les seconds pour celui des forces rebelles syriennes.
Ce qui jette les bases d’un axe de travail pour Moscou et Washington afin d’aboutir à un accord post-Assad.
Reste à savoir si les rebelles syriens se laisseront imposer cette « paix » négociée.
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Les Forces Russes prennent le contrôle des armes chimiques et biologiques syriennes.
Hélicoptère des Forces Spéciales Russes
La menace de guerre chimique, qui plane au-dessus de la guerre civile en Syrie et de ses voisins, a pris un tour épique, avec l’annonce du Ministre russe des affaires étrangères, Sergeï Lavrov, samedi 22 décembre, disant que « Le gouvernement syrien a concentré ses armes chimiques dans une ou deux localisations, au milieu d’un assaut rebelle et qu’elles sont sous contrôle, pour le moment ».
Il a ajouté que la Russie “qui a envoyé des conseillers militaires pour entraîner l’armée syrienne, maintient son arsenal chimique sous étroite surveillance ».
Les sources du renseignement militaire de Debkafile révèlent que : La déclaration du Ministre russe de affaires étrangères était un message à l’intention de Washington, affirmant que le transfert des armes de destruction massive sur un ou deux sites protégés s’effectue sous contrôle russe. Cela a supprimé le danger qu’elles tombent entre les mains du Jabhat al-Nusra, affilié à Al Qaeda, menace qui était sur le point d’advenir, vendredi 21 décembre, lorsque les Islamistes ont mené un assaut des rebelles syriens, en vue de la conquête du complexe militaire d’al-Safira et des magasins des armes biologiques et chimiques de Bachar al Assad.
Lavrov n’est pas entré dans les détails pour expliquer que cet arsenal avait été déménagé ni dans quels lieux ils ont été entreposés. Mais sa référence à des « conseillers militaires russes » indiquent clairement que les forces russes ont été directement impliquées dans la mise hors de portée des ADM pour les terroristes de Jabhat al-Nusra.
Son affirmation selon laquelle elles étaient “sous contrôle » indique que la Russie s’était aussi impliquée à assurer leur sauvegarde.
Les sources de Debkafile à Moscou ajoutent : l’intervention militaire de la Russie dans la guerre civile syrienne réalisent quatre objectifs :
1. La Prévention de toute action occidentale ou israélienne pour prendre le contrôle des arsenaux d’armes biologiques et chimiques de la Syrie ;
2. La prévention de l’intervention militaire occidentale dans la guerre civile, derrière les forces se consacrant au renversement de Bachar al Assad. L’armée russe s’est, à présent, engagée dans une mission duale pour sauvegarder l’arsenal d’AMD et son régime.
3. La présence militaire russe en Syrie donne un sérieux avertissement aux rebelles.
4. L’intervention et la présence militaire prépare le terrain pour que Moscou et Washington travaillent ensemble à un accord qui puisse aboutir à un terme acceptable, en vue de la fin de la guerre civiles en Syrie.
L’armée de l’air syrienne tire, à nouveau, des missiles Scud, le temps nécessaire pour endiguer l’offensive générale des forces de l’opposition syrienne, y compris celle des Jihadistes, lancée vendredi 21 décembre, dans la conquête du complexe militaro-industriel d’al-Safira et des vastes magasins d’armes chimiques et biologiques attenant à cette installation. C’est là que les missiles Scud D se tiennent près à être lancés, chargés d’ogives chimiques.
Les forces rebelles convergent vers al-Safira, depuis l’Est, l’Ouest et le Sud. Parmi elles, on trouve les brigades de Jabhat al Nusra, que les Etats-Unis ont désigné comme faisant partie d’al Qaeda.
Les sources militaires de Debkafile rapportent que s’y déroulent des combats extrêmement violents. Les rebelles sont parvenus à des points se situant à 1 à 2 kms des murs d’enceinte qui protègent les magasins d’armes chimiques d’al Safira et qu’ils sont sont bombardés par les avions de chasse et les hélicoptères d’assaut de l’armée syrienne, aussi bien que par des tirs de Scud, dans un effort désespéré pour stopper leur avance.
La réussite dans la conquête de ces magasins ferait basculer à nouveau l’équilibre des forces en leur faveur et mettrait le Président Bachar al Assad face à la décision d’aborder la dimension périlleuse de la guerre chimique lancée contre les rebelles ou même contre des cibles de l’OTAN et des Etats-Unis, à l’extérieur de la Syrie.
Un premier facteur pesant sur sa décision dépendrait de l’information reçue de Moscou et Téhéran – et qui a presque certainement déjà été transmise au dictateur syrien – que, parmi ceux qui prennent part à l’offensive, se trouve des rebelles qui ont entrepris, un entraînement aux tactiques permettant de prendre le contrôle de caches chimiques et biologiques et de les démanteler, au cours des dernières semaines, dans le nord de la Jordanie, sous l’égide d’officiers américains, tchèques et polonais
Les observateurs des services de renseignement russes et iraniens soupçonnent fortement que des éléments de ces trois armées, autant que de celle de Jordanie, se dissimulent au sein des forces d’assaut rebelles, dans le but d’être les premiers sur les lieux, lorsqu’elles mettront la main sur les armes de destruction massive pour se les approprier et les remettre à des forces sous le commandement de l’OTAN. Ils ont pour mission de coiffer sur le poteau les brigades de combat de Jabhat al Nusra, bien qu’à ce moment précis de cette course contre la montre, ce sont les Jihadistes qui mènent la danse.
La bataille pour Al Safira a conduit les Etats-Unis et l’OTAN à l’intervention directe au coeur des hostilités syriennes. Les services de renseignement occidental estiment que, même si Assad a modifié l’emplacement de certaines des armes interdites, à l’extérieur du complexe, de vastes quantités subsistent et ont doit en conséquence empêcher que de mauvaises mains s’en emparent.
http://www.debka.com/article/22627/Russian-forces-take-Syrian-chemical-biological-weapons-under-control
DEBKAfile Reportage Spécial 22 Décembre 2012, 2:48 PM (GMT+02:00)