L’UKRAINE nazie selon les Russes….

V. Poutine a raison. Les nazis sont bien en Ukraine formé par la CIA en 2015 et ayant pris le pouvoir avec la famille Soros, ils terrorisent le peuple ukrainien, il est grand temps de mettre fin à cela et de refaire un retour en arrière pour l’armée russe et réécrire l’histoire pour anéantir une fois pour toutes les Nazies et l’ordre mondial sioniste et cette Kabbale.

Poutine exhorte les soldats ukrainiens à ne pas laisser les «néo-nazis» prendre en otage les civils.

Le président russe a pris la parole avant une réunion du Conseil de sécurité, alors que l’opération militaire qu’il a annoncée le 24 février, visant à «démilitariser et de dénazifier l’Ukraine», se poursuit.

La guerre est une terrible chose, mais la version simpliste des médias est totalement erronée, ce n’est pas le méchant russe contre des gentils ukrainiens. Les séparatistes qui revendiquent l’autonomie de territoires ont une population très majoritairement russe. L’Otan est aussi un agresseur.

La France condamne la russie pour avoir reconnu une indépendance de territoire mais en 2009, la France a reconnue le Kosovo comme territoire indépendant,

Le régiment Azov des «hommes en noir» est une unité de volontaires ukrainiens intégrée à la garde nationale conseillée par l’OTAN et formé par la CIA en 2015.

Accusé de nombreuses violations des droits de l’Homme, il affiche sans vergogne ses sympathies néonazies.

Mais ça  il ne faut pas le dire à la télé…

Facebook autorise désormais ses milliards d’utilisateurs à faire l’éloge d’une unité militaire néonazie ukrainienne appelée le bataillon Azov, alors que le géant des médias sociaux avait précédemment interdit le groupe de discussion libre en vertu de la politique de l’entreprise relative aux personnes et organisations dangereuses, rapporte Sam Biddle de The Intercept.

When I say « temporarily, » I should have said « indefinitely »—there’s no expiration date for this policy change. FB spokesperson told me « For the time being »

— Sam Biddle (@samfbiddle) February 24, 2022

Selon Biddle, le régiment Azov – qui fonctionne comme une branche armée du mouvement nationaliste blanc ukrainien plus large Azov – est classé comme une organisation dangereuse de « niveau 1 » dans le cadre de la politique de FB, aux côtés d’organisations comme ISIS et le KKK. Ce mouvement, qui a débuté comme une milice anti-russe bénévole avant de rejoindre officiellement la Garde nationale ukrainienne en 2014, est connu pour ses opinions ultranationalistes tranchées et son idéologie néonazie.

Le groupe a été officiellement interdit par Facebook en 2019, et désigné (ainsi que plusieurs individus) dans le cadre de l’interdiction de l’entreprise contre les groupes haineux – soumis à leurs restrictions les plus sévères « Niveau 1 » qui interdisent aux utilisateurs de « louer, soutenir ou représenter » les groupes de la liste noire sur toutes les plateformes appartenant à l’entreprise.Des membres du bataillon Azov de la Garde nationale ukrainienne s’entraînent sur leur base à Ourzouf, en Ukraine. Brendan Hoffman pour USA TODAY

Selon Biddle :

Bien qu’il ait minimisé ces dernières années ses sympathies néo-nazies, les affinités du groupe ne sont pas subtiles : Les soldats d’Azov marchent et s’entraînent en portant des uniformes arborant des icônes du Troisième Reich ; sa direction aurait courtisé des éléments américains de l’alt-right et du néonazisme ; et en 2010, le premier commandant du bataillon et ancien parlementaire ukrainien, Andriy Biletsky, a déclaré que l’objectif national de l’Ukraine était de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale … contre les Untermenschen [sous-hommes] dirigés par des sémites ». « Les forces russes se déplaçant rapidement contre des cibles dans toute l’Ukraine, l’approche de modération de Facebook, basée sur des listes, place l’entreprise dans une situation délicate : que se passe-t-il lorsqu’un groupe que vous avez jugé trop dangereux pour en discuter librement défend son pays contre un assaut de grande envergure ? -The Intercept

Selon la nouvelle politique interne de Facebook, examinée par The Intercept, l’entreprise « autorisera les éloges du bataillon d’Azov lorsqu’il s’agit de louer explicitement et exclusivement leur rôle dans la défense de l’Ukraine OU leur rôle en tant que membre de la garde nationale ukrainienne ».

Voici quelques exemples de discours autorisés : « Les volontaires du mouvement Azov sont de véritables héros, ils apportent un soutien indispensable à notre garde nationale » et « Nous sommes attaqués. Azov défend courageusement notre ville depuis 6 heures », et « Je pense qu’Azov joue un rôle patriotique pendant cette crise. »

Cela dit, le groupe ne peut toujours pas utiliser Facebook à des fins de recrutement ou pour publier ses propres déclarations. Les uniformes et les bannières du régiment continueront d’être interdits en tant qu’images de symboles de haine.

Parmi les exemples de discours concernant le groupe qui ne sont pas autorisés, citons : « Goebbels, le Führer et Azov, tous sont de grands modèles de sacrifices et d’héroïsme nationaux » et « Bravo à Azov pour avoir protégé l’Ukraine et son héritage nationaliste blanc ».

Facebook a confirmé la décision, mais a refusé de donner des précisions.

Parmi les autres groupes de « niveau 1 » figurent l’État islamique et le Ku Klux Klan.

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Ukraine : Les milices néonazies fer de lance de la stratégie atlantiste

Par Mahmoud Benmostefa Publié le 12 févr. 2022 à 19:45

Ukraine : Les milices néonazies fer de lance de la stratégie atlantiste

L’autre visage du conflit en Ukraine mais dont on ne parle jamais c’est celui des massacres perpétrés par les milices contre les populations civiles du Donbass. Ces milices ne sont pas russes ou pro-russes, mais bel et bien ukrainiennes et assimilée. C’est-à-dire des bataillons pronazis, d’extrême droite ultranationaliste avec le concours direct et indirect des Occidentaux, Américains en tête.

En l’espace de quelques mois, des médias de pays atlantistes ont jeté un pavé dans la mare. Le 7 juillet 2021, le très sérieux magazine américain Time, que personne ne peut accuser d’accointances russes, a publié un article faisant état de la présence à Kiev d’Erik Prince,  le fondateur de Blackwater, le groupe de mercenaires avec le triste palmarès en Irak notamment, pour monter une armée privée en Ukraine.

Le 02 février dernier, le journal italien de gauche Il Manifesto publie un article au titre évocateur : «Blackwater est dans le Donbass avec le bataillon Azov», en référence à la milice ukrainienne pronazie, financée par la CIA. Cinq jours plus tard, le 07 février, la chaine de télévision française TF1 diffuse un reportage tourné au Donbass. Un vieux monsieur affirme que les bombardements proviennent du côté ukrainien, et non pas du côté russe. De quoi démonter toute la machine propagandiste atlantiste qui diffuse en boucle des informations impliquant la Russie dans l’escalade de la situation en Ukraine et sa volonté manifestement belliqueuse.

Ces informations confirment s’il en est la présence massive de milices en Ukraine pour accomplir des tâches besogneuses : assassinats non revendiqués, opérations sous fausse bannière, crimes de masse contre les populations favorables à la Russie.

D’ailleurs, dix fosses communes ont été examinées au Donbass et 345 dépouilles ont été autopsiées. Selon les autorités de la République autoproclamée du Donbass, ces victimes ont toute été ensevelis en tenue civile, ce qui confirmerait leur statut de civils. Pis, les autopsies ont révélé des traces de sévices et de tortures, et les fosses communes se trouvent dans les zones où étaient déployés les bataillons néonazis ukrainiens venus en renfort aux forces armées ukrainiennes.

Charniers découvert au Dombass en 2021

Selon Manlio Dinucci du Il Manifesto, il ne fait aucun doute «qu’en première ligne, prêt à massacrer des Russes du Donbass, il y a le bataillon Azov, promu régiment de forces spéciales, entraîné et armé par les Usa et l’Otan, qui s’est distingué par sa férocité dans les attaques contre les populations russes d’Ukraine». C’était déjà en 2014-2015 avec la bénédiction du gouvernement ukrainien de l’époque, dont les violations flagrantes des droits humains de ses propres populations a été passé sous silence par les médias mainstream et les gouvernements atlantistes.  

Même si les organisations Internationales de défense des droits de l’homme, dont le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), aident à identifier les victimes des fosses communes dans le Donbass, ils ne font cependant pas assez pour identifier les responsables de la mort de civils sur le territoire de Donetsk et de Lougansk, et ferment les yeux sur les crimes des unités ukrainiennes et ne reflètent pas entièrement la situation dans leurs rapports.

 “Les paroles du Führer blanc”
Et pour cause, qui peut actuellement admettre, côté occidental, l’existence de milices et bataillons néonazis en Europe, et avec la bénédiction des forces atlantistes ? Personne ! Il est à rappeler que «le bataillon Azov, qui recrute des néo-nazis de toute l’Europe sous la bannière calquée sur celle des SS Das Reich, est commandé par son fondateur Andrey Biletsky, promu colonel. Ce n’est pas qu’une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique, dont Biletsky est le chef charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse qui est éduquée dans la haine des Russes avec son livre “Les paroles du Führer blanc”», précise Manlio Dinucci.

Bilestky fondateur de la milice néo-nazi Azov

Et c’est en partie pour ces raisons que Kiev empêche délibérément les autorités de la République populaire de Lougansk de trouver et de réparer les victimes des punitions ukrainiennes, et refuse de coopérer avec les autorités de la République autoproclamée dans ce domaine.

C’est d’autant plus vrai que les différents gouvernements ukrainiens issus du coup de l’Euro-Maïdan aident discrètement les mouvements de droite, soutenant ainsi la diffusion du néonazisme dans le pays, bafouant les droits des minorités nationales et harcelant les membres de l’opposition et les journalistes indépendants. Et autre évidence occultée par les médias dominants, ce sont les exactions des groupes néonazis en Ukraine. Car, par leur ampleur et leur brutalité, les activités néonazies en Ukraine répètent largement les crimes de guerre commis dans les années 90 en Bosnie-Herzégovine, et ailleurs dans la région des Balkans, ainsi qu’au Rwanda et en République démocratique du Congo, auxquels le terme «génocide» est habituellement appliqué.

Pourquoi donc cette omission ? Parce que la vérité n’arrange pas les Américains, les Britanniques et les Atlantistes de tout bord. D’autant plus que le matériel militaire transféré par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Turquie est activement utilisé par les forces armées et les bataillons néonazis bénévoles dans le Donbass, ce qui non seulement viole les accords de Minsk, mais accroît considérablement les tensions dans la région et fait de nouvelles victimes au cours des bombardements quotidiens sur des villes et des villages pacifiques, tel que relaté par le reportage de TF1.

A Moscou, c’est le sang froid qui semble être le maitre mot. Sans succomber à l’alarmisme, les Russes se veulent réalistes et pragmatiques. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a indiqué que dans la région de Donetsk se trouvent «des compagnies militaires privées US qui préparent une provocation avec emploi de substances chimiques inconnues». Ce pourrait être l’étincelle qui provoque la détonation d’une guerre au cœur de l’Europe : une attaque chimique contre des civils ukrainiens dans le Donbass, immédiatement attribuée aux Russes de Donetsk et Lougansk, qui seraient attaqués par les forces ukrainiennes prépondérantes déjà déployées dans la région, afin d’obliger la Russie à intervenir militairement pour leur défense.

Une opération sous fausse bannière dont l’histoire récente des interventions américano-atlantistes nous renseigne de l’utilisation sans modération, dont les seules et uniques victimes restent les populations civiles des pays ciblés.

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Ukraine : Les milices néonazies fer de lance de la stratégie atlantiste

Par Mahmoud Benmostefa Publié le 12 févr. 2022 à 19:45

Ukraine : Les milices néonazies fer de lance de la stratégie atlantiste

L’autre visage du conflit en Ukraine mais dont on ne parle jamais c’est celui des massacres perpétrés par les milices contre les populations civiles du Donbass. Ces milices ne sont pas russes ou pro-russes, mais bel et bien ukrainiennes et assimilée. C’est-à-dire des bataillons pronazis, d’extrême droite ultranationaliste avec le concours direct et indirect des Occidentaux, Américains en tête.

En l’espace de quelques mois, des médias de pays atlantistes ont jeté un pavé dans la mare. Le 7 juillet 2021, le très sérieux magazine américain Time, que personne ne peut accuser d’accointances russes, a publié un article faisant état de la présence à Kiev d’Erik Prince,  le fondateur de Blackwater, le groupe de mercenaires avec le triste palmarès en Irak notamment, pour monter une armée privée en Ukraine.

Le 02 février dernier, le journal italien de gauche Il Manifesto publie un article au titre évocateur : «Blackwater est dans le Donbass avec le bataillon Azov», en référence à la milice ukrainienne pronazie, financée par la CIA. Cinq jours plus tard, le 07 février, la chaine de télévision française TF1 diffuse un reportage tourné au Donbass. Un vieux monsieur affirme que les bombardements proviennent du côté ukrainien, et non pas du côté russe. De quoi démonter toute la machine propagandiste atlantiste qui diffuse en boucle des informations impliquant la Russie dans l’escalade de la situation en Ukraine et sa volonté manifestement belliqueuse.

Ces informations confirment s’il en est la présence massive de milices en Ukraine pour accomplir des tâches besogneuses : assassinats non revendiqués, opérations sous fausse bannière, crimes de masse contre les populations favorables à la Russie.

D’ailleurs, dix fosses communes ont été examinées au Donbass et 345 dépouilles ont été autopsiées. Selon les autorités de la République autoproclamée du Donbass, ces victimes ont toute été ensevelis en tenue civile, ce qui confirmerait leur statut de civils. Pis, les autopsies ont révélé des traces de sévices et de tortures, et les fosses communes se trouvent dans les zones où étaient déployés les bataillons néonazis ukrainiens venus en renfort aux forces armées ukrainiennes.

Charniers découvert au Dombass en 2021

Selon Manlio Dinucci du Il Manifesto, il ne fait aucun doute «qu’en première ligne, prêt à massacrer des Russes du Donbass, il y a le bataillon Azov, promu régiment de forces spéciales, entraîné et armé par les Usa et l’Otan, qui s’est distingué par sa férocité dans les attaques contre les populations russes d’Ukraine». C’était déjà en 2014-2015 avec la bénédiction du gouvernement ukrainien de l’époque, dont les violations flagrantes des droits humains de ses propres populations a été passé sous silence par les médias mainstream et les gouvernements atlantistes.  

Même si les organisations Internationales de défense des droits de l’homme, dont le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), aident à identifier les victimes des fosses communes dans le Donbass, ils ne font cependant pas assez pour identifier les responsables de la mort de civils sur le territoire de Donetsk et de Lougansk, et ferment les yeux sur les crimes des unités ukrainiennes et ne reflètent pas entièrement la situation dans leurs rapports.

 “Les paroles du Führer blanc”
Et pour cause, qui peut actuellement admettre, côté occidental, l’existence de milices et bataillons néonazis en Europe, et avec la bénédiction des forces atlantistes ? Personne ! Il est à rappeler que «le bataillon Azov, qui recrute des néo-nazis de toute l’Europe sous la bannière calquée sur celle des SS Das Reich, est commandé par son fondateur Andrey Biletsky, promu colonel. Ce n’est pas qu’une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique, dont Biletsky est le chef charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse qui est éduquée dans la haine des Russes avec son livre “Les paroles du Führer blanc”», précise Manlio Dinucci.

Bilestky fondateur de la milice néo-nazi Azov

Et c’est en partie pour ces raisons que Kiev empêche délibérément les autorités de la République populaire de Lougansk de trouver et de réparer les victimes des punitions ukrainiennes, et refuse de coopérer avec les autorités de la République autoproclamée dans ce domaine.

C’est d’autant plus vrai que les différents gouvernements ukrainiens issus du coup de l’Euro-Maïdan aident discrètement les mouvements de droite, soutenant ainsi la diffusion du néonazisme dans le pays, bafouant les droits des minorités nationales et harcelant les membres de l’opposition et les journalistes indépendants. Et autre évidence occultée par les médias dominants, ce sont les exactions des groupes néonazis en Ukraine. Car, par leur ampleur et leur brutalité, les activités néonazies en Ukraine répètent largement les crimes de guerre commis dans les années 90 en Bosnie-Herzégovine, et ailleurs dans la région des Balkans, ainsi qu’au Rwanda et en République démocratique du Congo, auxquels le terme «génocide» est habituellement appliqué.

Pourquoi donc cette omission ? Parce que la vérité n’arrange pas les Américains, les Britanniques et les Atlantistes de tout bord. D’autant plus que le matériel militaire transféré par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Turquie est activement utilisé par les forces armées et les bataillons néonazis bénévoles dans le Donbass, ce qui non seulement viole les accords de Minsk, mais accroît considérablement les tensions dans la région et fait de nouvelles victimes au cours des bombardements quotidiens sur des villes et des villages pacifiques, tel que relaté par le reportage de TF1.

A Moscou, c’est le sang froid qui semble être le maitre mot. Sans succomber à l’alarmisme, les Russes se veulent réalistes et pragmatiques. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a indiqué que dans la région de Donetsk se trouvent «des compagnies militaires privées US qui préparent une provocation avec emploi de substances chimiques inconnues». Ce pourrait être l’étincelle qui provoque la détonation d’une guerre au cœur de l’Europe : une attaque chimique contre des civils ukrainiens dans le Donbass, immédiatement attribuée aux Russes de Donetsk et Lougansk, qui seraient attaqués par les forces ukrainiennes prépondérantes déjà déployées dans la région, afin d’obliger la Russie à intervenir militairement pour leur défense.

Une opération sous fausse bannière dont l’histoire récente des interventions américano-atlantistes nous renseigne de l’utilisation sans modération, dont les seules et uniques victimes restent les populations civiles des pays ciblés.

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AP

© AP

Qui sont les Kadyrovtsy, ces terrifiantes milices tchétchènes qui veulent la tête de Zelensky et des frères Klitschko?

Alors que la Russie poursuit son offensive sur l’Ukraine, 10.000 soldats tchétchènes ont été mobilisés par leur président Ramzan Kadyrov pour aller combattre en Ukraine, aux côtés des forces russes. Nommées les Kadyrovtsy, ces milices privées sans foi ni loi font régner la terreur et sont connues pour leurs méthodes sanguinaires. Rédaction 28-02-22, 11:46 Dernière mise à jour: 28-02-22, 12:14 Source: Het Laatste Nieuws, rtbf, Cnews, Twitter

Interactive videoClick to pause and explore00:0002:03 / 02:0379 téméraires plongent dans une eau glacée à 7,5 C° à HuyZelensky demande aux soldats russes de partirLe plus haut représentant de l’Ukraine en Belgique s’exprimePoutine met en alerte la « force de dissuasion » russeDe lourdes pertes russes dans la banlieue de Kiev dimancheUn camion chute dans une rivière depuis un pontDes dizaines de milliers d’Australiens évacuésUn Ukrainien déplace une mine à mains nuesRaoul Hedebouw, président du PTB

Vendredi, pas moins de 12.000 soldats étaient réunis à Grozny pour venir assister au discours de leur leader Ramzan Kadyrov, allié indéfectible de Vladimir Poutine. Ils se tiennent prêts à intervenir en Ukraine, quel qu’en soit le prix.

“J’aimerais donner un conseil à l’actuel président Zelenskyy, avant qu’il ne devienne l’ex-président de l’Ukraine”, a menacé Kadyrov. “Qu’il se dépêche d’appeler notre président, le commandant en chef Vladimir Poutine, et lui demande pardon de ne pas l’avoir fait plus tôt. Il doit faire ce pas pour sauver l’Ukraine et le peuple ukrainien. Il doit demander pardon et accepter toutes les conditions que la Russie exige actuellement”, a-t-il prolongé.

“Ce sont des volontaires qui sont prêts à participer à n’importe quelle opération spéciale à tout moment pour protéger notre État et notre peuple “, a clamé encore Kadyrov, cité par le site Chechnya Today. Selon ce média, 70.000 Tchétchènes pourraient être déployés en Ukraine, même s’ils attendent le signal de Vladimir Poutine.

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REUTERS

© REUTERS

Torture, enlèvements, intimidation

Toutefois, comme le montrent plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux, notamment relayées par l’expert Nassim Wasr, spécialiste des mouvements jihadistes, des troupes tchétchènes se trouvent déjà sur le terrain en Ukraine. Kadyrov s’est même vanté que ses unités n’avaient jusqu’à présent subi aucune perte et a déclaré que les forces russes pourraient facilement s’emparer des grandes villes ukrainiennes, y compris la capitale Kiev. “À ce jour, à cette minute même, nous n’avons pas un seul blessé, pas un seul homme n’a même eu le nez qui coule”, a déclaré Kadyrov, démentant les informations, provenant de sources ukrainiennes, sur la destruction d’un régiment tchétchène participant à une opération spéciale dans le Donbass.

Qui sont les Kadyrovtsy au juste? Ces troupes tchétchènes aux relents islamistes, adeptes de l’intimidation et de la torture, agissent sans scrupule. Au total, l’armée serait composée de 80.000 hommes. Ils sont reconnaissables à leur uniforme noir et font régner la terreur en Tchétchénie. “Ce sont des gens qui n’obéissent pas à la loi. Ils sont lourdement armés et ont reçu un entraînement de type militaire”, avait déclaré en 2015, Oleg Khabibrakhmanov, un militant des droits de l’homme.

Sur place, les terrifiantes “Kadyrovtsy” disposent d’une liste de personnes à éliminer. Elle contiendrait les noms de 500 éminents Ukrainiens, tous opposants au président russe Poutine. La cible numéro un est le président ukrainien Volodimir Zelensky (44 ans) et sa famille. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko (50 ans), et son frère Vladimir (45 ans) font également partie des principaux ennemis du Kremlin.

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AP

© AP

Kadyrov, “fils” de Poutine

En Tchétchénie, ces milices persécutent notamment opposants politiques et homosexuels. Une longue enquête du journal Novaïa Gazeta avait révélé que les personnes soupçonnées d’être homosexuelles étaient kidnappées, torturées et détenues dans des prisons secrètes. Des Tchétchènes ont également été impliqués dans des assassinats à l’étranger, notamment celui du journaliste russe Boris Nemtsov à Moscou en 2015. Ce dernier jouait un rôle important dans l’opposition à Vladimir Poutine et dénonçait la corruption du régime tchétchène ainsi que les atteintes au respect des droits de l’homme.

Ramzan Kadyrov règne depuis 2007 d’une main de fer sur cette république autonome musulmane. Installé au pouvoir par Poutine, qui le voit comme “son fils”, il organise le pouvoir comme bon lui semble, du moment qu’il reste fidèle à Moscou.

Il fait l’objet d’une interdiction de séjour sur le territoire des pays de l’Union européenne, depuis le 26 juillet 2014, ainsi que du gel de ses “éventuels avoirs” en Union européenne, dans le cadre des sanctions européennes à l’encontre de la Fédération de Russie pour son immixtion dans la crise ukrainienne de 2013-2014.

Ramzan Kadyrov

Ramzan Kadyrov © REUTERS

400 milices Wagner en Ukraine

Selon une information relayée par le Times, plus de 400 mercenaires russes opèrent à Kiev avec l’ordre du Kremlin d’assassiner le président Zelensky et son gouvernement et de préparer le terrain pour que Moscou prenne le contrôle.

Le groupe Wagner, une milice privée dirigée par l’un des plus proches alliés du président Poutine, Yevgeny Prigozhin, et fonctionnant comme une branche indépendante de l’État, a fait venir des mercenaires d’Afrique il y a cinq semaines, avec pour mission de décapiter le gouvernement de Zelensky en échange d’une importante prime financière.

Une source étroitement liée aux activités du groupe a confirmé qu’un total de 2.000 à 4.000 mercenaires étaient arrivés en Ukraine en janvier. Certains ont été déployés dans les régions orientales contestées de Donetsk et de Louhansk. Quatre cents autres sont entrés depuis le Belarus et se sont rendus dans la capitale.

Outre Zelensky, leur liste de cibles comprend 23 autres personnalités, dont le premier ministre, le maire de Kiev ainsi que Vitali Klitschko et son frère Wladimir, deux anciens champions de boxe très populaires qui ont rejoint la lutte militaire contre les envahisseurs.

Il semble également que le Kremlin leur fasse davantage confiance qu’aux forces russes régulières. Des sources ont déclaré qu’ils avaient été informés du projet d’invasion de l’Ukraine en décembre, bien avant que l’armée russe ne le soit. Les mercenaires affirment que l’on craignait que si les soldats russes avaient été au courant, ils auraient refusé les ordres et que plusieurs d’entre eux ont été exécutés pour l’avoir fait.