Voici un ouvrage des plus singuliers du sociologue Maurice Saliba, préface du jésuite Henri Boulad, s. j. : L’islam mis à nu par les siens. Une anthologie d’auteurs arabophones post 2001.
Vingt maisons d’éditions françaises – dont huit n’ont jamais répondu – se sont défilées de le publier par manque de courage, par couardise et dhimmitude. Face à la stratégie du chantage et de violence de l’islam, c’est le silence poltron et la soumission consentie qui s’imposent progressivement à la liberté d’expression en France !
Et pourtant…
Pourtant, ce sont les premiers concernés, musulmans en révolte et apostats de l’islam qui s’expriment, nous alertent et nous mettent en garde et non des Français – ou des Européens – dits de « souche ». C’est encore moins le cas des non musulmans ou des chrétiens originaires d’Orient muselés par la censure des médias serviles qui façonnent et reflètent presque à l’unanimité le courant de pensée officiel autorisé. Beaucoup de ces rebelles issus de l’islam étaient des membres actifs de la confrérie des Frères musulmans ou des salafistes/wahhabites engagés.
J’ai eu l’honneur d’accompagner de près le travail de bénédictin de l’auteur depuis juillet 2018 et j’ai immédiatement compris l’importance primordiale et vitale de faire connaître cet ouvrage au grand public français et européen, souvent floué par la démagogie de la propagande islamique et médiatique. Ledit « progressisme » des gauchistes et des macroniens est en réalité un « fascisme de gauche » – comme d’ailleurs par le passé historique – qui s’accorde à merveille avec le « fascisme islamique ».
Avec la complicité d’une partie non négligeable de la classe politico-médiatique européenne aux repères à géométrie variable, les islamistes et leurs suivants « modérés », silencieux par consentement, tentent inlassablement d’imposer progressivement leur loi (la charia) et le silence sur certaines vérités qu’on ne peut plus taire. C’est par devoir que ce livre a été pensé et proposé à la lecture de tous, au nom des droits des générations futures, de leur liberté et du système démocratique à sauver en France d’une oligarchie autoritaire rampant vers la dictature en marche et d’un devenir orwellien cauchemardesque.
François Billot de LOCHNER, Président de Liberté politique, dans son éditorial du 09 août 2019, « Loi Avia : la liberté de pensée, au goulag ! », résume bien la situation préoccupante en conclusion de son billet :
Le plus consternant dans cette affaire [La loi Avia destinée en réalité à censurer et restreindre davantage la liberté d’expression] n’est pas tant ceux qui sont à l’origine de cette loi. Nous sommes habitués au sectarisme de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années… Pas de la liberté pour les ennemis de la liberté : le slogan date d’un peu plus de deux siècles. Le plus grave réside, selon nous, dans les chiffres du vote : qu’il ne se soit trouvé que 33 députés pour s’y opposer. Cela permet d’ôter définitivement le doute sur la réalité de l’opposition à Emmanuel Macron aujourd’hui. »
Les rebelles et les apostats en terre d’islam
À contrario, en terre d’islam les langues de nombreux libres-penseurs se délient et même dans des émissions télévisuelles (surtout égyptienne), comme on n’a plus le courage ni la probité intellectuelle de faire en Europe et, de facto, en France. Ils s’interrogent sur cette idéologie meurtrière qu’est l’islam par nature susceptible de véhiculer et de porter en lui les germes de la haine, de la violence et du terrorisme.
Dans ce livre explosif, les contestataires de l’islam brisent l’omerta du silence, ce code de déontologie islamique qui interdit à tout prix à un musulman de dénigrer et de renier sa religion ou de s’exprimer librement en public. Pourtant, ils se déchaînent pour décrypter cette théocratie militante et système sociopolitique juridique total au nom desquels sont commises ces abominations.
Tous les textes traduits de l’arabe – avec rigueur et au mot près – pour la première fois sont publiés après le drame du 11 septembre 2001. Ils sont extraits d’ouvrages, de sites électroniques et de blogs arabophones jamais consultés par les occidentaux non arabisants. Sinon, strictement censurés et tus par les intellectuels et universitaires qui pratiquent l’arabe mais à la rationalité sélective par choix idéologique sournois et traitre. Ces textes font connaître une autre réalité, tout autre et à l’opposée de celle que les occidentaux ont été habitués à lire et entendre.
Connaissant l’islam d’un vécu endogène, ces auteurs par une mise à distance critique décortiquent sans concession les fondamentaux de leur religion. Ils contestent les préceptes du Coran et mettent en évidence les contradictions insurmontables et ses absurdités. Ils se révoltent contre les enseignements violents, les actes immoraux de Mahomet et la conception omnipotente liberticide du dieu Allah dans le Coran. Ils analysent les conditionnements, les aliénations et les comportements abominables de nombreux musulmans qui appliquent les injonctions nihilistes de leur croyance.
Même la plus haute autorité de l’islam sunnite, al-Azhar au Caire (l’institution religieuse, son université millénaire et ses lycées), n’échappe pas à leur critique. Ils fustigent la nocivité des enseignements inculqués aux futurs oulémas et imams destinés à officier, à enseigner et à diriger les communautés musulmanes aveuglées et flouées partout dans le monde.
Le monde arabe et musulman à l’heure de vérité
En ce temps de tromperie universelle, dire une vérité est un acte révolutionnaire. George Orwell
À la lecture du manuscrit de ce brûlot, voici ce que le jésuite égyptien, Henri Boulad (le préfacier) a écrit :
« Ce livre est un pavé dans la mare. Il marque un véritable tournant par rapport à tous les ouvrages antérieurs sur ce sujet. On peut le considérer comme un des compendiums les plus complets et les plus succincts sur ce que les musulmans éclairés et les apostats de l’islam pensent et disent de leur religion. D’une parfaite objectivité, ce recueil de témoignages ne présente que des faits, rien que des faits ; des citations, rien que des citations. Mais c’est aussi un brûlot, une complainte et un cri de désespérance.
Voici enfin des musulmans et des ex musulmans qui dénoncent les abominations commises au nom de leur religion et de ses textes fondateurs. On sent chez eux un ras-le-bol, un refus de persister dans l’erreur et le mensonge. L’heure de vérité semble avoir sonné pour eux.
Dans cet ouvrage, l’islam se trouve impitoyablement démasqué par ses propres adeptes, qui connaissent leur religion de l’intérieur pour l’avoir vécue dans leur chair depuis leur plus tendre enfance. Il s’agit donc d’une critique interne, où le Coran se trouve passé au peigne fin dans un procès sans concessions. Les versets qui contredisent la science, la logique et les droits de l’homme sont dénoncés…
Le constat est accablant. C’est un véritable déchaînement, une déferlante, un raz-de-marée. Le fait que des musulmans ou des apostats aient eux-mêmes souffert de la persécution, de l’obscurantisme et de la barbarie donne à leur propos un poids considérable. Le Coran s’y trouve déconstruit et l’islam démasqué. Le Roi est nu…
Je félicite chaleureusement l’auteur pour l’énorme travail de documentation, de sélection et de traduction rigoureuse qu’a exigé la parution d’un ouvrage de cette qualité. Un livre unique en son genre. L’enjeu est de taille, car il s’agit ni plus ni moins de la survie de la civilisation. »
Tout un programme…
Tous les titres des textes contenus dans l’ouvrage ne sont pas de l’auteur, Maurice Saliba, mais bien ceux des contestataires de l’islam eux-mêmes, rigoureusement traduits de l’arabe :
La barbarie dans le Coran. – Le Coran n’est pas la parole d’Allah mais celle de Mahomet. – Le Coran, c’est la destruction mentale de l’individu. – Allah akbar, un super menteur, un super proxénète, un véritable chef de mafia ? – Allah et Satan, deux faces d’une même monnaie. – Mahomet, figure fictive ou personnalité réelle ? – Mahomet se moque-t-il des musulmans ? – Mahomet est-il un criminel de guerre ? – L’islam est-il malédiction, danger,religion ou forme d’esclavage ? – Le malaise des intellectuels arabo-musulmans. – Les prisons de l’esprit arabe. – La révolte contre la société arabo-musulmane. – La culture désastreuse de la mosquée. – La femme ne vaut rien en islam. – Dieu merci ! Les gens quittent l’islam. – Nous ne voulons plus entendre parler de l’islam. »
Un livre à lire et méditer sans tarder.
Des témoignages de première main à faire découvrir aux occidentaux, surtout à celles et ceux qui sont atteints de surdité et de cécité chronique. Aux Turcs de profession, ces faux « experts », sociologues de bazar et autres islamologues approximatifs adeptes des stations radios et des plateaux télés – publics et privés – manipulateurs des repères et incultes.
C’est la réponse des premiers et ultimes concernés aux « enfumeurs », ces partisans du paradoxisme antilogique et oxymore de l’ « islam de France », soudoyés par les pétromonarchies wahhabites ou fréristes. Infiltrés et confortablement installés en France avec la complicité et la bénédiction de l’État, leur seul but est de mentir, de tromper et de donner une image rassurante sans aspérités de cette théocratie implacable. Par leur sournoise propagande lénifiante, leur objectif est l’islamisation progressive des sociétés occidentales et la radicalisation de leurs musulmans. Ce livre est pour eux.
C’est un soufflet aux imposteurs dangereux d’un certain « fascisme de gauche », particulièrement celui des antifas et autres officines présumées « antiracistes ». Également adressé aux idéologues islamophiles des salons mondains, aux intellectuels et cultureux révisionnistes, amnésiques faussaires de l’histoire de l’islam, et à leurs corollaires victimes du « syndrome de Stockholm ». Aux utopistes ou dissimulateurs d’un hypothétique « islam des Lumières » et aux taupes illusionnistes d’une réforme impossible de celui-ci.
À ces militantes « féministes islamistes » (autre oxymore), « doñas » Quichotte de la lutte « intersectionnelle », esclaves « racisées » du fantasme victimaire « post-colonial » mais en réalité pures soumises aux injonctions coraniques misogynes. Dans leur grotesque charlatanisme, elles occultent par bêtise, ignorance et cécité la condition de la femme dans le Coran et son oppression dans le monde musulman. Dans ce livre, la voix courageuse des vraies féministes d’Orient leur cloue définitivement le bec et les questionne sur la vraie émancipation et la dignité féminine.
Un livre à mettre entre les mains des naïfs, surtout à une certaine catégorie de juifs gauchistes aveuglés qui se trompent de combat. À ces catholiques tout autant aveugles qui font commerce d’une charité chrétienne bradée et d’une miséricorde dévoyée. C’est assurément à ces évêques hypocrites ou zélés par ignorance, mondains du dialogue interreligieux christiano-musulman à sens unique que cet ouvrage est adressé.
Enfin, à tous les dhimmis collabos, complaisants ou lâches, aux langues fourchues de la taqiya et à celles et ceux qui seraient tentés par la conversion et par malheur adhérer à cette idéologie barbare et totalitaire de soumission absolue.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © François Sweydan pour Dreuz.info.
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L’islam mis à nu par les siens. Voici le titre d’un ouvrage qui ne laissera pas indifférent, signé Maurice Saliba et édité par les courageuses éditions Riposte Laïque, qui ne pratiquent pas la censure et qui présentent ainsi le livre :
L’islam mis à nu par les siens est un pavé dans la mare, encore davantage à une époque où des lois liberticides entendent interdire toute critique de ce dogme totalitaire, au nom de la lutte contre la « haine ». Voici enfin des musulmans ou ex-musulmans dont certains étaient Frères musulmans ou wahhabites d’une honnêteté et d’un courage singuliers pour dénoncer les abominations commises au nom des textes fondateurs de l’islam. Le constat est accablant. C’est un véritable déchaînement, une déferlante, un raz-de-marée. Le fait que des musulmans ou des apostats aient eux-mêmes souffert de la persécution, de l’obscurantisme et de la barbarie islamique donne à leurs propos un poids considérable. Le Coran s’y trouve déconstruit et l’islam démasqué. Le Roi est nu.
Maurice Saliba est sociologue de formation, avec options : planification de l’éducation et formation des adultes. « J’ai eu l’occasion de travailler et de faire des recherches dans ce domaine en tant que consultant auprès des agences onusiennes, notamment dans des pays africains et arabes » nous explique t-il, au cours de l’interview qu’il nous a donné. « Au cours de mes voyages, j’ai rencontré des individus issus de l’islam qui se déclaraient en catimini comme « athées ». Depuis lors, je me suis beaucoup intéressé au phénomène de l’athéisme et de la contestation au sein de l’islam, notamment aux écrits des auteurs issus de cette religion. Les uns la contestent, d’autres la quittent ou se convertissent à d’autres croyances. Donc, l’anthologie des auteurs arabophones post 2001 qui vient d’être publiée sous le titre de L’islam mis à nu, est le fruit d’une partie des recherches que j’ai entamées dans ce domaine »«
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Qu’est-ce qu’il entend apporter de nouveau sur l’analyse de l’Islam et du monde musulman notamment ? C’est ce que nous lui avons demandé.
Maurice Saliba : Le choc du 11 septembre 2001 a bouleversé le monde. Les médias se sont penché de différentes manières sur les mobiles qui ont conduit 19 jeunes musulmans universitaires à se sacrifier et à commettre une horreur épouvantable au nom de l’islam. Face à cette catastrophe une partie éclairée et libérale de l’intelligentsia musulmane, n’est pas restée impassible. Leur dignité d’hommes et de femmes libres les ont incités à se poser maintes interrogations, telles que : – Pourquoi sommes-nous arrivés à ce niveau de barbarie inouïe ? – Pourquoi nous les musulmans nous échouons là où les autres réussissent? – Pourquoi nous nous abstenons de reconnaître l’évidence de la supériorité flagrante de l’Occident que nous qualifions de « mécréant » ? – Qu’est-ce qui nous empêche de rejoindre le cortège du progrès universel ? – Pourquoi la religion du Christ s’est spiritualisée alors que la nôtre ne cesse de se matérialiser et de se transformer en une idéologie totalitaire absurde et génératrice d’horreurs et d’actes terroristes comme celui du 11 septembre et de tant d’autres dans le monde ? – Pourquoi continuons-nous à vivre dans le déni des faits ?
Heureusement qu’un grand nombre d’entre eux a brisé le silence. Certains ont dénigré totalement leur islam pour devenir athées ou agnostiques. D’autres ont eu le courage de décrypter les sources de la violence dans leur idéologie religieuse et de les dénoncer en public.
Effectivement, l’intérêt que j’avais pour ce phénomène m’a conduit à compiler de nombreux articles et références traitant ce sujet. Remarquant que les documents en langues européennes sont le plus souvent consignés, répertoriés ou faciles d’accès pour les chercheurs et les intéressés, j’ai décidé de me limiter et de me contenter de mettre l’accent seulement sur ce qui est publié en langue arabe par des musulmans issus des pays arabes, dont les écrits se trouvent, par conséquent, inconnus ou inaccessibles au commun des mortels en France. C’est ainsi que l’idée m’est venue pour écrire ce livre et faire connaître le malaise, la révolte et la souffrance de certains musulmans ou ex-musulmans vis-à-vis de la religion dans laquelle ils sont nés.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui a changé dans l’Islam depuis 2001 ?
Maurice Saliba : Le 11 septembre est une date charnière au début de ce millénaire tant pour l’islam que pour le monde entier. Il est vrai que suite à cet attentat, nous avons observé comment dans certaines capitales musulmanes les foules fanatisées manifestaient leur euphorie pour fêter la prétendue « victoire de l’islam sur le grand Satan », la qualifiant « de l’invasion de Manhattan ». Or, face à cette hallucination des masses endoctrinées, aveuglées ou téléguidées, de nombreux intellectuels musulmans, déboussolés, voulaient se faire entendre. La censure médiatique les empêchait très souvent de s’exprimer. La presse et les médias audio-visuels sont contrôlés par les gouvernements et par le pouvoir religieux. Ils ne toléraient pas les voix discordantes qui portent atteinte à la doxa de l’islam. Or, le début de l’internet fut pour l’intelligentsia musulmane un grand exutoire, puisque plusieurs sites électroniques arabes commencent à voir le jour et leur accordent la liberté de publier ce qu’ils veulent loin de tout contrôle. C’est ainsi que les textes qui contestent et critiquent l’islam, ses dogmes et son idéologie ont explosé en langue arabe.
A cela s’ajoutent les nouveaux médias qui ont facilité beaucoup la liberté d’expression. D’ailleurs, j’ai consacré dans la première partie de ce livre un chapitre sur « L’ère révolutionnaire d’Internet » (p.48-60). J’ai mis en lumière l’impact des chaînes satellitaires et des réseaux sociaux, qui constituent désormais une puissance irréductible échappant définitivement au pouvoir des « gardiens du temple de l’islam ».
Eh bien, depuis le 11 septembre 2001, l’islam n’est plus à l’abri. Son opacité n’existe plus. Ses détracteurs dont certains sont issus des mouvements radicaux, comme les Frères musulmans, les salafistes et les wahhabites, ont profité de cette révolution technologique et de cette ouverture au monde pour mieux observer leur religion sous un prisme cartésien et pragmatique. Je crois que ce mouvement est en pleine expansion et rien ne pourra plus le freiner.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que les musulmans que vous citez dans votre livre (ou apostats) ne soient pas mis en avant dans nos pays, alors même que parfois, ils sont haut placés dans leurs pays de tradition islamique ?
Maurice Saliba : Il est vrai que les auteurs cités dans ce livre sont quasi inconnus en France. Par contre, certains d’entre eux sont devenus des célébrités. J’en cite quelques exemples.
- L’imam chiite irakien, Ahmad al-Qubanji, qui s’est distingué par son plaidoyer pour un « islam civil » et dont les conférences sont diffusées sur Internet, n’a jamais intéressé nos médias en France.
- Hamed Abdel-Samad, cet égypto-allemand, auteur de plusieurs livres en allemand, en anglais et en arabe, a trouvé beaucoup de difficultés de faire publier son livre en France sur « Le fascisme islamique ». Jamais il n’a été invité sur un plateau de télévision en France, alors qu’il est souvent invité sur les plateaux des chaînes publiques et privées en Allemagne et ailleurs pour débattre avec ses détracteurs.
- Que dire aussi de la psychiatre Wafa Sultan, d’origine syrienne, qualifiée par la presse américaine de « Voltaire de l’islam » ? Ses interventions sur « Aljazeera », la fameuse chaîne qatarie, la propulse au rang de célébrité mondiale. Il semble qu’elle devait participer à une émission télévisée programmée en France, il y a quelques années, mais les ordres venus je ne sais pas de qui et d’où ainsi que les groupes de pression islamistes ne souhaitaient pas qu’elle foule le territoire de notre Voltaire français.
- Que dire enfin de Frère Rachid, ce musulman marocain converti au Christ et devenu la vedette-star des chaînes satellitaires chrétiennes Al-Hayat.tv et Al-Karmatv. Ses émissions hebdomadaires sont suivies par des millions de musulmans dans le monde. Il dialogue en direct avec les imams musulmans à propos du Coran et de la Sunna ainsi qu’avec les penseurs libéraux et les apostats comme lui. Aucune télévision française n’ose l’inviter ni l’interviewer. L’impact de ses émissions sur la nouvelle génération de musulmans est remarquable. Puis, on décrit la France comme pays des droits de l’homme et des libertés, mais pas pour tout le monde. La sélection est de rigueur et strictement réservée.
Breizh-info.com : Le père Henri Boulad écrit en préface que l’Islam, on l’accepte dans son intégralité ou bien on le quitte. Pensez vous vraiment qu’il ne soit pas réformable ? Ce n’est pourtant pas ce que disent des responsables musulmans qui souhaitent l’avènement d’une sorte « d’Islam des lumières »….
Maurice Saliba : En effet, le père Boulad a complètement raison. Sans tergiverser à ce propos, je vous cite le cas de Roger Garaudy, un communiste français bien connu, homme politique et écrivain. Au début des années 80 du siècle dernier, il s’est engagé dans le Dialogue international des cultures et des religions et se convertit à l’islam en 1982. Vu sa notoriété internationale, il fut même nommé membre du Conseil supérieur international des mosquées. Ayant vécu l’islam de l’intérieur et compris comment il fonctionne, il a eu l’audace de réclamer d’urgence sa réforme et sa modernisation. Ayant refusé de renoncer à ses convictions intellectuelles et personnelles, et d’embrasser l’islam dans son intégralité, il fut accusé par le cheikh saoudien Ben Baz « d’hypocrite et d’impie originel ». Enfin, Garaudy ne tarde pas de quitter l’islam pour le bouddhisme et militer en faveur du négationnisme.
Quant à la deuxième partie de votre question, pour savoir si l’islam est réformable. Personnellement je n’y crois pas, car dès qu’on réclame de frapper d’obsolescence un verset du Coran incompatible avec la Charte des droits de l’homme ou les constitutions européennes, aussitôt les réactions des musulmans et leurs condamnations émergent de partout. Rappelez-vous le manifeste rédigé par Philippe Val et publié dans Le Parisien en avril dernier et toutes les réactions terribles qui ont suivi. En fait, et comme j’ai signalé dans l’introduction de ce livre, les gardiens du temple de l’islam appréhendent tout reproche pouvant porter atteinte à l’islam ou dévoiler la moindre faille dans son édifice. Ils craignent de le voir se lézarder et s’écrouler come un château de sable ou comme un tissu qui se déchirerait au cas où un fil se défait entrainant les suivants de la trame.
Puis vous avez signalé dans votre question : « Ce n’est pourtant pas ce que disent des responsables musulmans qui souhaitent l’avènement d’une sorte « d’Islam des lumières ».
Moi, je voudrais d’abord savoir qui sont ces responsables musulmans ? Où se trouvent-ils ? Et qu’ont-ils fait pour voir émerger un jour un « islam des lumières ? ». Ce ne sont que des paroles de passage sans aucun fond.
A ma connaissance, la seule personne qui a prôné ce slogan, il y a déjà plus d’une dizaine d’années, c’est l’anthropologue Malek Chebel qui n’est plus de ce monde. Je présume que c’est à lui que vous faites allusion.
A vrai dire, Chebel a fait beaucoup plus de mal à l’islam que du bien. Il a toujours utilisé la langue de bois pour faire sortir du Coran ce qui n’est pas dit, à justifier l’injustifiable et à expliquer l’inexplicable. A travers ces derniers livres, – « Traduction du Coran » et « Dictionnaire encyclopédique du Coran » – il voulait rendre ce recueil lisible pour tous et prêcher ainsi un prétendu « islam de lumières », afin de pouvoir mieux faire comprendre et aimer l’islam.
Pour y parvenir, il a présenté le Coran à ses lecteurs francophones comme la parole d’Allah, une parole vraie, claire, lumineuse, authentique, universelle et éternelle. Mais, il a délibérément occulté l’image d’un dieu vindicatif, haineux, coléreux, répressif, qu’on peut trouver dans plus d’une centaine de versets coraniques. Est-ce la méthode d’un chercheur sérieux engagé à atteindre des objectifs clairs et crédibles, sans oser aborder toute la problématique des versets coraniques incompatibles avec les droits de l’homme ? Il a toujours utilisé, tant dans ses publications que dans ses interventions médiatiques, une verve rhétorique pour endormir ses auditeurs et retarder l’éclatement de la vérité. Et les Français avec leur bonté, et parfois avec ignorance et naïveté, l’applaudissaient.
Une fois, il a déclaré dans un journal parisien gratuit (Directmatin, n° 487, 17 juin 2009, p. 17) que « le coran est un livre structurant, universel, intemporel, parlant à tous les peuples ». Je me suis demandé et je me demande toujours : – Quelle structure trouve-t-il dans ce livre ? – Où observe-t-il un lien logique ou chronologique dans le Coran ? – L’imbrication anarchiste des sourates mecquoises et médinoises, les unes dans les autres, est-elle pour lui, une caractéristique de cohérence structurante ? – Est-ce que les titres des chapitres (sourates) ont-ils un quelconque rapport avec leur contenu ? – Les thèmes évoqués dans ce coran sont-ils bien structurés ou étalés de façon disparate dans plusieurs sourates et versets ? – De qui se moquait-il ?
Comment pouvait-il alors, en dépit de tant d’incohérences et de déséquilibres, oser parler d’un livre « structurant et cohérent » ? Que pensait-il de l’abrogation par Allah de certains versets antérieurement révélés, cette théorie qui déconcerte les lecteurs de ce recueil. Tous éprouvent autant de consternation que d’effroi, notamment en ce qui concerne les versets contradictoires, colériques ou violents.
Si cet homme était vraiment sérieux et conséquent avec lui-même ainsi qu’avec ses lecteurs, auditeurs et spectateurs, pourquoi n’a-t-il pas exigé, – comme le réclament d’ailleurs plusieurs témoignages dans cette anthologie – qu’on expurge le Coran de tout ce qui porte atteinte à la dignité humaine, à la liberté, aux droits de l’homme et au progrès, pour pouvoir nous présenter sérieusement « un islam de lumières » ? Avec des idées utopiques et des slogans creux, on ne réforme pas une religion.
Breizh-info.com : Quels enseignements voulez vous que vos lecteurs tirent de ces témoignages ?
Maurice Saliba : Cet ouvrage est dorénavant accessible à tout le monde, aux musulmans comme aux non-musulmans. Je voudrais que les musulmans qui sont les plus concernés y découvrent des vérités mais aussi des contre-vérités sur leur croyance qu’ils ignorent. Qu’ils lisent ces témoignages avec un esprit serein et calme, loin de toute impulsivité et colère. Qu’ils s’assurent de leur véracité. Qu’ils discutent avec leurs proches, avec leurs amis, avec les intellectuels musulmans et même avec leurs dignitaires religieux du contenu de ces témoignages, s’ils souhaitent vraiment connaître la vérité de l’islam. Il faut qu’ils sachent qu’ils ne sont ni mineurs ni handicapés mentaux. Ils ont aujourd’hui des possibilités énormes pour accéder à l’information. Personne n’est plus en mesure de les séquestrer ou de les empêcher de chercher, de se moquer d’eux ou de leur rabâcher des contre-vérités. Ils ont droit de vivre librement et de s’intégrer avec harmonie dans la modernité intellectuelle, sociale et politique. Le temps des tabous, des licites et des illicites est révolu.
Quant aux non-musulmans, et j’espère qu’ils seront nombreux à lire ces témoignages accablants, je voudrais qu’ils puissent y découvrir ce que disent les musulmans libéraux ou les ex-musulmans sur leur vécu dans l’islam. Certains d’entre eux sont nés musulmans et ont vécu des années au sein de l’islam. Ils l’ont défendu dans le passé avec dévouement jusqu’à ce qu’ils découvrent ses vérités, ses contre-vérités et ses piliers cachés. D’autres vivent toujours comme musulmans, mais s’efforcent avec un esprit éclairé pour humaniser leur islam afin que leurs coreligionnaires puissent s’intégrer dans le cortège de la modernité et sortir de leur marasme meurtrier.
C’est également une opportunité offerte aux Français et aux Occidentaux pour comparer les textes et les discours qui « font l’éloge » de l’islam dans les médias et lui confèrent un halo imaginaire de sacralité, d’idéalisme, et parfois d’exotisme, avec les témoignages répertoriés dans cette anthologie où des auteurs musulmans n’hésitent pas à en parler avec courage, sans masque, ni dissimulation, ni double langage, ni langue de bois. Ils nous montrent qu’ils ne veulent plus se laisser tromper ni tromper les autres.
Breizh-info.com : Il y a environ 2 milliards de musulmans dans le monde. De cultures et d’obédiences parfois totalement différentes, et même opposées parfois. Ces témoignages sont-ils réellement audibles?
Maurice Saliba : D’abord, ce n’est pas mon objectif, mais je suis conscient que c’est une question de temps. Au XXIe siècle, l’islam ne peut plus rester enfermé dans une opacité totale. Il est condamné malgré lui à s’ouvrir au monde entier. La technologie moderne envahit le monde musulman. Ses peuples ont le droit de se documenter et de réfléchir au sujet de leur foi, de connaître la genèse de leur religion. Ayant accès à tous les moyens de communication et des réseaux sociaux, ils ont de plus en plus la possibilité de fouiller dans leur passé et de s’interroger sur la réalité de leur croyance. Les témoignages dans cette anthologie ne représentent qu’une contribution minime dans ce processus, bien qu’ils ne soient pas destinés à ces deux milliards de musulmans dans le monde.
Je vous rappelle que cette anthologie a pour objectif de démystifier la légende exotique de l’islam, de faire connaître des auteurs issus de l’islam qui osent jeter un regard critique et sévère sur leur propre croyance et la remettre en question.
Breizh-info.com : Une dernière question, pourriez-vous nous dire pourquoi vous avez confié la publication de votre travail aux Éditions Riposte Laïque et pas à un éditeur qui a pignon sur rue ?
Maurice Saliba : A vrai dire, j’aurais souhaité trouver un éditeur plus connu et disposant d’un grand réseau de distribution. Le tapuscript a été envoyé depuis le début de l’année à plus de 20 éditeurs en France. Huit n’ont jamais répondu. Six ont jugé que ce travail ne s’inscrit pas dans leur ligne éditrice. Trois m’ont fait comprendre qu’ils ne voulaient pas courir des risques et des problèmes avec la justice. Et trois m’ont demandé une participation financière assez élevée que j’ai rejetée. Lorsque j’ai proposé le texte à Riposte Laïque, la réponse positive fut immédiate. Et le livre est sorti un mois et demi plus tard. Je voudrais saisir l’occasion pour exprimer toute ma gratitude à tout le staff de Riposte Laïque qui s’est investi sérieusement afin que cet ouvrage puisse voir le jour en un temps record. Un merci tout particulier à Cyrano, l’éditorialiste de leur site pour la remarquable présentation du livre au lendemain de sa parution.
Propos recueillis par YV
Photos d’illustration : DR
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L’islam mis à nu par les siens : premières réflexions sur ce livre indispensable
Publié le 28 août 2019 – par René Marchand – 20 commentaires – 1 078 vues
Amis de Riposte Laïque, qui menez fièrement le combat contre la barbarie, lisez le livre de Maurice Saliba, préfacé par le père Henri Boulad : L’islam mis à nu par les siens, et faites-le lire. Vous y trouverez toutes les raisons que les enfants d’Athènes, de Rome, de Jérusalem, de Paris ont de lutter contre le totalitarisme féroce qui, depuis quatorze siècles, fait la guerre aux civilisations – toutes les civilisations – pour les asservir, puis les anéantir.
Maurice Saliba a recueilli les paroles de femmes et d’hommes qui, sans exception, ont risqué leur vie pour dire la vérité. Dans les pages de son livre, pas de bavardages d’intellos, mais des mots de soldats. Des soldats du front qui, femmes ou hommes, ont été martyrisés par les pouvoirs en place, pendus, emprisonnés, fouettés, et, pour les plus chanceux, condamnés à l’exil, divorcés de force, privés de leurs enfants… Leurs témoignages et le récit de leurs épreuves illustrent, sinistrement et de manière irrécusable, la cruauté des législations et des pratiques de l’islam à l’égard de quiconque né musulman se permet d’émettre des doutes sur les textes sacrés, l’idéologie, la Loi ou sur la personne des commissaires politiques chargés de maintenir les croyants dans la « soumission ». (parenthèse : une tyrannie qui, fondée sur le Coran et les hadîths, est parfaitement justifiée par les « savants » – les oulémas – de toute nuance, et pas seulement pour des motifs théologiques : le Frère musulman égypto-qatari al-Qaradawi n’a-t-il pas avoué avec cynisme : « Sans la condamnation à mort pour apostasie, l’islam aurait disparu depuis longtemps » ? ).
Demain ? La réforme impossible…
Beaucoup de lecteurs seront sans doute surpris par le nombre des contestataires de l’islam qui ont osé s’exprimer publiquement à l’intérieur de la Maison de l’islam depuis une vingtaine d’années. Une surprise qui s’explique aisément : les médias occidentaux ignorent systématiquement ces courageux.
On peut penser que, dans les temps qui viennent, les télévisions, les sites Internet et les réseaux sociaux qui accueilleront des propos subversifs se multiplieront. Dès lors, une question vient à l’esprit : un véritable mouvement d’opinion se développera-t-il jusqu’à faire naître, sous sa poussée, l’amorce d’une réforme de l’islam ou son effondrement ?
L’hypothèse d’une réforme n’est pas à retenir. L’islam est bâti sur deux socles, le Coran, incréé comme Allah, et les faits et dits de Mahomet, le « beau modèle ». Ce sont là des blocs.
Seuls quelques Occidentaux utopistes ont pu imaginer qu’il était possible de découper le Livre sacré en tranches et le purger des versets appelant à la violence, ou encore de banaliser les crimes et délits de l’Envoyé en les considérant comme des « faits d’époque ». Dans ce domaine, toute mise en parallèle avec le christianisme est inepte. Les Évangiles, œuvres humaines, ont toujours été discutés ; la personne de Jésus, ses actions et ses paroles ont donné naissance dès le premier siècle de notre ère à plusieurs Églises, et les révisions, réformes, mises à jour… n’ont pas cessé, les dernières en date, au XVIe siècle, constituant ce que nous appelons la Réforme avec un R majuscule.
Rien de tel en Islam : les deux grands courants que nous connaissons, le sunnisme et le chiisme, sont nés sur une question politique (la rivalité de deux clans pour accéder à la tête de la communauté), vingt ans après la mort du fondateur. Par la suite, rien que des vaguelettes éphémères sur l’océan du conformisme! L’interdiction de la novation (bid’a) a joué à fond ; les appels à la critique de quelques isolés n’ont jamais eu d’écho, ni auprès des autorités ni parmi les croyants. Aujourd’hui, quels musulmans demandent une réforme de l’islam… à part les taupes installés confortablement en Occident, cela pour bercer leurs proies de doux songes ? (S’ils évoquaient une telle éventualité en terre d’islam, nos imams labellisés républicains seraient vite rappelés à l’ordre et réduits au silence par tous moyens nécessaires.)
L’implosion ? Tout aussi impossible
L’islam s’effondrant sur lui-même, comme, hier, l’Union soviétique ?
Les peuples, comme les individus, ont besoin d’une fierté d’appartenance. Ils ont horreur du vide et ne se débarrassent d’une fierté que pour une autre. Les Russes, quand ils se sont dressés contre le communisme, ont trouvé immédiatement des bases de fierté dans l’histoire de la Russie et dans ses valeurs. Les nationalistes arabes du milieu du XXe siècle, formés dans nos écoles et dans nos loges, ont échoué, parce qu’ils n’ont pas pu proposer un substitut à l’islam. Il y avait bien, dans le passé de leurs peuples, de grands personnages, des nations qui avaient été puissantes et rayonnantes, de belles valeurs, qui pouvaient être des références positives. Certes, mais exalter la période « d’ignorance » (al-jâhiliyya) d’avant l’islam, célébrer des impies, provoquait immédiatement des réactions de rejet aux conséquences imprévisibles (le shah d’Iran a payé de son trône les fêtes de Persépolis en l’honneur de l’empire perse).
Leurs éventuels successeurs seront dans la même impasse : le seul « beau modèle » de civilisation dont disposent les musulmans, c’est le Moyen Âge islamique plus ou moins mythifié. L’augmentation du nombre des apostats depuis quelques années ne doit pas faire illusion : les masses dans leur majorité continuent à chercher leurs références dans le passé, comme le prouvent les élections qui ont suivi les fameux printemps arabes. Il semble bien d’ailleurs que les croyants, qui se sentent maintenant menacés dans leur identité première par les « islamosceptiques », se réfugient de plus en plus frileusement dans l’islam le plus traditionnel.
Prévoir des « radicaux » toujours plus nombreux
Cette « involution » s’accompagne partout de la « radicalisation » d’un nombre, sans cesse croissant, d’individus. Pourquoi Daesh, al-Qaida, Boko Haram… impensables il y a cinquante ans ? Comme le dit un apostat mentionné par Maurice Saliba, Hamed Abdel-Samad (page 152) : « Il n’y a pas un groupe de musulmans qui représente littéralement le premier État du prophète Mahomet plus que celui de Daech. Ce groupe est le plus proche, le plus conforme, le plus fidèle aux textes sacrés de l’islam, à ses législations, à son attitude à l’égard des non musulmans, des athées, des captifs de guerre. »
Dans la confrontation, qui, à coup sûr, va encore se durcir entre les sceptiques et les radicaux pour capter les « modérés, les radicaux auront toujours l’avantage d’être, en toute réalité, de meilleurs musulmans que leurs adversaires. Et tant que les uns et les autres ne proposeront que l’islam comme identité de fierté…
Alors, la stagnation ?
Quel substitut imaginer à la fierté islamique ? Un regain des nationalismes, avec des nations pouvant exhiber des réussites techniques et des bilans économiques appelant les peuples à œuvrer à la construction de l’avenir ? Question naïve : où voit-on les germes d’une telle nation ? Le lavage de cerveaux auxquels sont soumis les malheureux nés musulmans ne favorise pas l’éclosion des talents, la créativité, pas plus que l’ardeur au travail… (Au long des siècles, l’islam a toujours vécu uniquement de la guerre ou de l’industrie des peuples soumis.)
Au demeurant, pour qu’un pays musulman permette à ses ressortissants d’accéder à un niveau de vie comparable à celui des Occidentaux, il faudrait que, en priorité, il jugule sa démographie (ce qui est interdit : « ce serait limiter le nombre de musulmans dans le monde »). La surnatalité, qui a de beaux jours devant elle, ne permet de voir à l’horizon que des « migrants » de plus en plus nombreux, des guerres internes, des guerres extérieures, moyens classiques par lesquels les démographies surabondantes retournaient vaille que vaille à l’équilibre (avec les épidémies et les famines, qui subsistent, mais n’ont plu la même efficacité que jadis).
Dernière hypothèse : l’islam s’écroulera sous l’effet… de la consommation et de l’individualisme qu’il entraîne.
L’appétit de consommation, qui s’est emparé des musulmans comme de tous les habitants de la Terre, ne sera pas satisfait à vue humaine. Il ne fait – et ne fera – qu’accentuer chez Mohamed lambda la haine des pourvus, l’envie, l’amertume, les incivilités, la criminalité, et, parmi les faiseurs d’opinion, la recherche d’excuses fallacieuses aux retards et aux défaillances d’une civilisation stérile.
Sombres perspectives !
La synergie radicaux-modérés, grâce à nous
A-t-on remarqué le fait suivant : terroristes et taupes de l’islamisation agissent désormais en parfaite synergie, et cela par notre faute ?
On a pu croire pendant longtemps que la sauvagerie des attentats allait conduire les autorités européennes à sortir de leur passivité et de leur complaisance, qu’elles allaient encadrer l’islam, au moins lui retirer son statut de religion qui lui permet de se déployer librement chez nous… Eh bien non ! Nos « élites », à chaque attentat, courent embrasser les babouches des musulmans dits modérés, c’est-à-dire les taupes de la taqîya, nos ennemis les plus nombreux et pour l’heure les plus dangereux, présentés comme des remparts aux terroristes. Un comportement de Gribouille, à ma connaissance sans précédent dans l’histoire !
L’espoir d’un islam à visage humain a contaminé même les partis souverainistes. Pourquoi, en mai 2015, Marine le Pen a-t-elle tenu à être reçue en audience par le recteur de la mosquée al-Azhar, au Caire ? Al-Azhar qui diffuse et cautionne par son enseignement les idées qui alimentent les guerres de l’islam, comme Maurice Saliba le démontre dans son livre.
– Chère Marine, l’islam, on le contient et on le combat. Toute autre attitude, comme promouvoir l’ineffable dialogue interreligieux ou le non moins ridicule islam de France, est vaine ou contre-productive. Au Caire, vous avez, sans le savoir, « servi la soupe » à nos envahisseurs et à leurs collabos, ainsi qu’aux poseurs de bombes, aux tortionnaires, aux esclavagistes…, à tous ceux qui, membres de « la meilleure des communautés » (al-umma), se recommandent solidairement d’Allah, de son Livre et de son Envoyé »
Appel aux partis patriotes
Voilà quelques réflexions que m’a inspirées, le beau, le grand livre, le livre utile de Maurice Saliba.
Nous, citoyens de « la Maison de la guerre », devons faire à cette réalité : l’islam continuera à nous faire la guerre, par la démographie et la taqîya en Europe, par la violence armée un peu partout.
Amis résistants, relayez la parole des femmes et des hommes qui ont risqué leur vie pour s’extraire de l’islam. Faites en sorte que leurs cris couvrent les tartufferies doucereuses de l’islam dit modéré.
Obligez les collabos : politiciens, journalistes, universitaires, financiers… à les entendre : les salauds ne doivent plus pouvoir plaider l’ignorance et la bonne foi.
Et, surtout, je vous en prie, faites tout ce qui vous est possible : militez, tractez, informez, discutez, demandez, exigez… pour que les élus et les cadres des partis qui se revendiquent patriotes se sentent moralement contraints d’opposer enfin une stratégie de contre-offensive à l’invasion barbare et de répondre à la guerre par la guerre. La passivité actuelle des rares politiques en qui nous plaçons notre espoir de sauver notre civilisation est impardonnable. Elle est criminelle.
René Marchand