La France a livré des armes aux rebelles syriens, qui les ont déjà revendus à Al Quaïda, qui les utilise déjà contre Israël ! Tout ça avec nos impots ? Il a oublié de dire qu’il y avait des armes dans sa boîte à outils !
Lire ICI sur le NouvelObservateur…
Mais à quoi jouent la CIA en syrie, officiellement allié à Israël ?
À en croire les informations révélées par le New York Times, ce lundi, l’Agence centrale de renseignement américain (CIA) a apporté une aide importante à la Turquie et aux pays arabes afin de livrer des armes à la rébellion syrienne.
Alors que le conflit syrien parait de plus en plus indécis entre un régime attaqué et attaquant de toute part et une opposition rebelle profondément divisée, le quotidien américain affirme que la CIA a eu une importance prépondérante dans le renforcement de l’aide armée aux opposants syriens. S’il ne s’agit que d’un rôle «en grande partie consultatif», selon plusieurs responsables américains cités par le journal, la CIA a ainsi favorisé la mise en œuvre de ces livraisons d’armes. Les agents de renseignements américains ont aidé les gouvernements arabes à acheter des armes, dont un chargement venant de Croatie, et les ont examinées attentivement avec les rebelles qui devaient recevoir ces armes.
Ainsi, les USA financent l’Iron Dom israélien qui intercepte les roquettes vendues aux islamistes !? Simple Business de marchands d’armes sans scrupules qui arment les 2 camps pour s’enrichir deux fois plus vite ou volonté délibérée de souffler une nouvelle donne politico-religieuse au Proche-Orient ?
Quant à la France, le Président a soigneusement omis de nous dire que dans sa boîte à outils…il y avait des armes à destination d’Al Quaïda !
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SYRIE. Le pas en arrière de Hollande sur les livraisons d’armes
Le coup de frein est aussi inattendu que l’accélération dont a fait l’objet ce projet porté par Paris et Londres. Que s’est-il passé ? Eclairage.
Des AK-47 de rebelles syriens (The Times/Sipa)
Lors de son intervention télévisée, François Hollande a quelque peu surpris (et déçu sans doute l’opposition syrienne) lorsqu’il a annoncé que la France ne livrerait pas d’armes aux rebelles syriens sans la garantie qu’elles ne tomberaient pas aux mains de djihadistes : « Il ne peut y avoir de livraison d’armes à la fin de l’embargo, c’est en mai, s’il n’y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste […] Pour l’instant, nous n’avons pas cette certitude ».
Le coup de frein est aussi inattendu que l’accélération dont a fait l’objet ce projet porté par de manière tonitruante, voire arrogante pour certains, par Paris et Londres. Depuis quelques semaines, le gouvernement français tentait en vain de convaincre les pays de l’Union européenne de lever l’embargo sur les armes imposé à la Syrie. Il y a à peine deux semaines, François Hollande lui-même confiait qu’il pourrait passer outre l’embargo qui doit s’achever fin mai et se justifiait ainsi : « Le plus grand risque, ce serait de ne rien faire […]. Le plus grand risque c’est l’inaction […]. Sur les armes, mieux vaut les contrôler que les laisser circuler ce qui est le cas aujourd’hui ». Paris assurait alors avoir identifié les groupes de rebelles « sains ». L’objectif étant de renverser le rapport de force militaire sur le terrain et hâter un départ de Bachar al-Assad.
Hier soir, volte-face. Le chef de l’Etat a garanti au contraire : « Aujourd’hui, il y a un embargo, nous le respectons ». Alors que la France a voulu être l’artisan d’une résolution du conflit syrien, que s’est-il passé ?
Démission du chef de la Coalition nationale syrienne
François Hollande a d’abord justifié ce retournement par les divisions continues au sein de la Coalition nationale syrienne. Le 24 mars, son chef, Ahmed Moaz al-Khatib, plutôt apprécié, a annoncé sa démission de cette composante de l’opposition – une démission qu’il justifie par l’inaction de la communauté internationale. Officieusement, de nombreuses voix dénoncent la main mise de l’Arabie Saoudite et du Qatar sur l’opposition, qui mènent une lutte interne pour en prendre le contrôle.
Présenté comme un modéré, Ahmed Moaz al-Khatib, était considéré comme un rempart contre l’influence des Frères musulmans et les groupes djihadistes qui se sont immiscés parmi les combattants rebelles. Par ailleurs, l’Armée syrienne libre a refusé la nomination du nouveau « Premier ministre », Ghassan Hitto, chargé de diriger les zones de la Syrie libérées. Le site Rue 89 rappelle que Laurent Fabius faisait déjà part de ses doutes au micro d’Europe 1, lundi : « Les choses se compliquent […] Nous souhaitons à la fois que l’opposition se réunisse à nouveau parce que toute division est négative et, d’autres part, nous souhaitons que l’opposition reste dans ses limites réformistes. Nous ne sommes pas d’accord pour une dérive qui serait une dérive extrémiste. »
La pression de l’Union européenne gagnante
Le refus des pays de l’Union européenne a peut-être aussi convaincu de la mission hasardeuse du projet franco-britannique. Le week-end dernier, lors d’une réunion à Dublin, les 27 n’ont pas suivi. La raison énoncée n’a pas évolué : les armes risquent de tomber aux mains des milices d’islamistes radicaux qui pourraient à terme déstabiliser (encore plus) la région. Selon les services secrets français, 200 à 250 djihadistes venus d’Irak, du Liban, d’Arabie Saoudite, d’Egypte et Maghreb combattent en Syrie.
Des djihadistes venus en nombre, non pas pour instaurer un Etat démocratique mais pour pour bouter hors du pays le clan alaouite de Bachar al-Assad considéré comme des hérétiques. Parmi les groupes qui montent en puissance figure le front Al-Nosra, classé sur la liste des « organisations terroristes » par les Etats-Unis et soupçonné d’avoir des liens avec Al-Qaïda.
Aux autres pays d’envoyer des armes ?
Officiellement donc, l’envoi d’armes par la France n’est pas pour demain, compte tenu de toutes ces incertitudes… Reste que selon les informations du « Nouvel Observateur », la France aurait déjà commencé à livrer des armes. François Hollande avait décidé à la mi-décembre de livrer directement des armes à des groupes sélectionnés par le renseignement. Aussi, selon nos informations, les formations pratiques prodiguées aux rebelles ont déjà commencé, en coordinations aves les Britanniques et les Américains. Les cours portent notamment sur la communication cryptée. Par ailleurs, l’envoi d’armes non-létales (gilets pare-balles, système de visée nocturne…) est depuis longtemps à l’ordre du jour.
La France va-t-elle donc laisser le bébé aux pays arabes qui ne sont pas soumis au même embargo ? Cette semaine, la Ligue arabe réunie à Doha a rappelé dans une résolution « le droit » de chacun des Etats membres à apporté une aide militaire à la rébellion. En tout cas, ce serait une façon pour la France de ne pas être tenue responsable en cas de scénario noir.
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samedi 30 mars 2013
Les armes livrées par la France aux rebelles syriens ont été revendues à Al Qu’aida qui les déploie contre Israël
Le président de la République française, François Hollande, lors de son entretien, ce jeudi, sur le plateau de France 2 (Photo: Présidence de la République)
Au cours d’une allocution télévisée sur la chaine France 2, le président de la République française, François Hollande, a assuré, ce jeudi, que Paris continuerait de respecter l’embargo sur les armes à destination de la rébellion syrienne tant qu’il ne serait pas sûr d’armer des «opposants légitimes et coupées de toute emprise terroriste».
«Il ne peut pas y avoir de livraison d’armes à la fin de l’embargo, au mois de mai, s’il n’y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste […] Pour l’instant, nous n’avons pas cette certitude», a déclaré M. Hollande, ce jeudi soir.
Alors que la France et la Grande-Bretagne annonçaient récemment leur dessein commun de voir cet embargo être levé, le chef d’État français a freiné cette volonté déclarée de rééquilibrer les forces du conflit syrien. Principales justifications apportées, les dernières divisions qui scindent actuellement l’opposition syrienne apparaissent comme une crainte accrue de voir les armes livrées tomber aux mains d’extrémistes.
Évoquant des «djihadistes qui saisissent cette opportunité pour porter des coups à Bachar al-Assad mais en même temps prendre des marques pour la suite», le président français a rappelé qu’il attendait «un contrôle total de la situation par l’opposition» avant d’agir.
Assurant «qu’on ne peut pas laisser un peuple être massacré sans réagir», François Hollande a également mentionné que «cet embargo est violé par les Russes qui envoient des armes à Bachar al-Assad». «A l’opposition de se structurer, de nous donner toute garantie. Aux Russes, de favoriser la négociation politique et, à ce moment-là, de permettre enfin le départ de Bachar al-Assad», a-t-il conclu.
NOTRE DOSSIER SUR LA CRISE SYRIENNE >> |
Ses déclarations traduisent ainsi l’inquiétude croissante de la France et des puissances occidentales à l’égard des opposants au régime syrien. Ces derniers jours, la démission refusée du chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmed Moaz al-Khatib, est ainsi venue s’ajouter à la nomination contestée de Ghassan Hitto au poste de Premier ministre de cette coalition.
Des divergences tenaces qui ont conduit Paris à réviser son intention déclarée d’armer la rébellion en Syrie. «Les choses se compliquent […] Nous souhaitons à la fois que l’opposition se réunisse à nouveau parce que toute division est négative et, d’autre part, nous souhaitons que l’opposition reste dans ses limites réformistes. Nous ne sommes pas d’accord pour une dérive qui serait une dérive extrémiste», confiait ainsi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, ce lundi, sur Europe 1.
La France livrerait déjà «des munitions et des fusils d’assaut»
Il n’y aura donc, pour l’heure, aucune livraison officielle d’armes en provenance de France. Pour autant, l’implication de Paris dans le conflit serait déjà avérée. C’est en tout cas ce qu’assure Vincent Jauvert, journaliste pour Le Nouvel Observateur. S’appuyant sur «une source fiable au sein de l’appareil d’État français», ce dernier affirme que «François Hollande a décidé mi-décembre de livrer des armes à l’Armée Syrienne Libre à des groupes sélectionnés par les services de renseignement», le tout «en concertation avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis» qui auraient fait de même.
Cette décision aurait été prise suite à la visite du chef de l’opposition, Ahmed Moaz Al-Khatib, à Paris, le 17 novembre dernier. Ajoutant que les premiers envois ont été effectués début janvier, Vincent Jauvert précise qu’«il s’agit pour l’instant de matériel léger, essentiellement des munitions et des fusils d’assaut type Famas», rapportant les propos de cette même source.
Lors de sa visite au Qatar, le 6 mars dernier, le secrétaire d’État américain, John Kerry, avait, pour sa part, confirmé que «de nombreux pays entrainent» les rebelles syriens. Une déclaration qui s’ajoute aux révélations du Nouvel Observateur, assurant, le 21 mars dernier, que des soldats français et britanniques formeraient d’ores et déjà des insurgés en Jordanie.
S’appuyant sur une source «familière du dossier», l’hebdomadaire français assurait que ces soldats ont dispensé «des cours à certains groupes de l’Armée syrienne libre (ASL) en matière de communication cryptée». Avant d’ajouter que «depuis peu, ils seraient passés à une étape plus pratique, ils entraîneraient ces mêmes bataillons à combattre».
La France et certains de ses alliés, américains et britanniques notamment, essaieront donc de soutenir militairement l’ASL, liée à la Coalition nationale syrienne, pour mettre fin à cette tragédie interminable. Mais entre volte-face et transparence, les stratégies géopolitiques et diplomatiques de chaque acteur international interroge sur la suite à donner pour le règlement d’un tel conflit.
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Syrie: la CIA favorise la livraison d’armes aux rebelles >>
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Syrie: la CIA favorise la livraison d’armes aux rebelles
L’ancien chef de la CIA, David Petraeus, aurait joué un rôle important dans la coordination de l’aide aux rebelles syriens, selon un ancien responsable américain, cité par le New York Times (Photo: Archives/DoD)
À en croire les informations révélées par le New York Times, ce lundi, l’Agence centrale de renseignement américain (CIA) a apporté une aide importante à la Turquie et aux pays arabes afin de livrer des armes à la rébellion syrienne.
Alors que le conflit syrien parait de plus en plus indécis entre un régime attaqué et attaquant de toute part et une opposition rebelle profondément divisée, le quotidien américain affirme que la CIA a eu une importance prépondérante dans le renforcement de l’aide armée aux opposants syriens.
S’il ne s’agit que d’un rôle «en grande partie consultatif», selon plusieurs responsables américains cités par le journal, la CIA a ainsi favorisé la mise en œuvre de ces livraisons d’armes. Les agents de renseignements américains ont aidé les gouvernements arabes à acheter des armes, dont un chargement venant de Croatie, et les ont examinées attentivement avec les rebelles qui devaient recevoir ces armes.
NOTRE DOSSIER SUR LA CRISE SYRIENNE >> |
Le journal évoque également la présence de la Turquie mais aussi de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite ou encore du Qatar dans cette aide à l’opposition syrienne. Alors qu’un pont aérien avait été mis en place début 2012, celui-ci a été de plus en plus utilisé au fil de l’année pour renforcer le soutien devenu nécessaire aux rebelles.
Plus de 160 avions militaires jordaniens, saoudiens ou qataris transportant du matériel ont ainsi atterri sur l’aéroport Esenboga, près d’Ankara, ou sur d’autres aéroports turcs ou jordaniens. Si les autorités de ces différents pays nient toute implication officielle dans le conflit syrien, les différents témoignages de responsables anonymes de plusieurs pays ou de commandants rebelles attestent de ces agissements répétés.
«Une estimation basse des chargements transportés par ces vols serait de 3500 tonnes d’équipement militaire», a souligné dans le quotidien Hugh Griffiths, du Stockholm International Peace Research Institute. Il a également ajouté que leur «intensité et [leur] fréquence suggèrent qu’il s’agit d’une opération logistique militaire clandestine bien préparée et coordonnée».
Pour autant, les responsables de l’opposition ont affirmé avoir besoin d’une aide bien plus importante pour espérer lutter contre le régime de Bachar al-Assad. Car face aux chars et missiles de l’armée régulière, les munitions rebelles apparaissent bien désuètes pour donner un résultat significatif.
Une aide américaine pour organiser les livraisons d’armes
Le journal évoque également le rôle joué par David Petraeus, directeur de la CIA jusqu’en novembre dernier, lors de ces achats et livraisons d’armes à destination de l’opposition syrienne. Selon un ancien responsable américain, M. Petraeus a ainsi permis de renforcer la coopération à ce sujet et de rendre plus efficace l’acheminement des armes à travers ce fameux pont aérien.
Ce même ancien responsable américain a également évoqué que cet engagement américain était dû au sentiment que d’autres pays souhaitaient armer les rebelles d’une façon ou d’une autre. Organisant ces livraisons de façon plus ordonnée, les États-Unis ont ainsi veillé à écarter toute menace de voir ces armes tombées aux mains de groupes islamistes. Selon le New York Times, ils ont notamment persuadé les donateurs voisins de la Syrie de ne pas livrer de missiles antiaériens portables «qui pourraient être utilisés dans de futures attaques terroristes contre des avions civils».
Une crainte partagée actuellement par la communauté internationale. Si la Russie et l’Iran poursuivent leurs soutiens politique et militaire au régime syrien, les alliés occidentaux semblent diviser sur le comportement à adopter pour mettre fin à cette tragédie.
La France et la Grande-Bretagne se sont ainsi positionnées en faveur d’une livraison d’armes à destination des rebelles pour «un rééquilibrage des forces sur le terrain militaire», comme l’a répété, ce lundi, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, au micro d’Europe1.
Une opposition plus que jamais divisée
Mais les profondes divisions qui minent actuellement l’opposition syrienne laissent craindre un effritement des organisations rebelles et une dérive extrémiste dans ce conflit. Après la nomination controversée de Ghassan Hitto comme Premier ministre au sein de la Coalition nationale syrienne (CNS), son président, Moaz Al-Khatib a présenté sa démission, ce dimanche. Une démission refusée par la principale instance d’opposition reconnue par la communauté internationale.
La présence de groupes islamistes au sein de l’opposition reste, pour l’heure, le principal frein à l’appui militaire des insurgés. Lors de son déplacement en Jordanie, Barack Obama, s’est ainsi déclaré «très inquiet» quant à la situation en Syrie. Lors d’une conférence de presse tenue en compagnie du roi Abdallah II de Jordanie, le président américain a constaté que «les extrémistes prospèrent dans une situation de chaos, prospèrent en cas de vide du pouvoir».
Par ailleurs, le Wall Street Journal a évoqué l’accroissement du rôle de la CIA en Syrie à travers un réseau d’informations fournies à certains groupes rebelles. Les renseignements américains tentent ainsi de contrer la montée en puissance des groupes islamistes, parmi lesquels le Front djihadiste Al-Nosra, figurant sur la liste des organisations terroristes de la Maison Blanche.
Arrivé dimanche à Bagdad pour une visite surprise, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a demandé au Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, d’interdire le survol de son espace aérien par les avions reliant l’Iran et la Syrien, jugeant que ces vols avaient pour but de soutenir le régime syrien. Une nouvelle preuve de l’investissement diplomatique effectué par les États-Unis dans ce conflit.
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