La Syrie affirme sa volonté « de reprendre les hauteurs du Golan par tous les moyens nécessaires »
Prenant la parole lors d’une interview avec le site libanais al-Mayadeen, il a affirmé que « le Golan arabe syrien est un territoire occupé » et a souligné que les résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies déterminaient que la zone était syrienne.
Répondant aux observations formulées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon lesquelles les hauteurs du Golan seraient « pour toujours » des possessions israéliennes, al-Mekdad a déclaré qu’«Israël essayait d’être provocateur, mais qu’il n’y arriverait pas ».
« Le plateau du Golan restera entre les mains d’Israël pour toujours », a dit Netanyahu au début de la première réunion du cabinet tenue sur ce territoire, dans les commentaires diffusés par la radio publique. « Israël ne se retirera jamais des hauteurs du Golan ». En disant qu’il était douteux que la Syrie puisse revenir à ce qu’elle était, il a exhorté la communauté internationale à reconnaître la revendication d’Israël sur ce territoire.
Netanyahu : « J’ai parlé hier soir avec le secrétaire d’État américain John Kerry et je lui ai dit que je doutais que la Syrie puisse revenir à ce qu’elle était. Ce pays a persécuté les minorités, comme les chrétiens, les Druzes et les Kurdes, qui aujourd’hui luttent pour leur avenir et leur sécurité. Mais il y a aussi des éléments terroristes, en particulier Daesh, l’Iran, le Hezbollah et d’autres, qui veulent imposer l’islam radical sur la Syrie et la région, mais aussi à travers le monde « .
Israël craint que la milice chiite libanaise du Hezbollah puisse établir un front contre elle, le long de la frontière syrienne, et que les terroristes liés à Al-Qaïda et ISIS puissent également constituer une menace.
Israël a saisi 1200 kilomètres carrés (460 milles carrés) dans les hauteurs du Golan de la Syrie pendant la Guerre des Six Jours de 1967, et les a annexés plus tard dans une décision qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Les déclarations de Netanyahu interviennent au beau milieu d’un cessez-le-feu fragile en Syrie, et de négociations indirectes qui se déroulent en Suisse entre le régime de Bachar al-Assad et l’opposition.