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Quand Zemmour valide la notion de « Grand Remplacement » !
J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable. En effet, au terme d’une diatribe enflammée, Éric Zemmour l’a enfin dit : le « Grand Remplacement » est une réalité ! C’est une première, le concept de Renaud Camus a été repris sur un grand média, i>Télé, dans l’émission « Ca se dispute ». Même Nicolas Domenach n’a pas eu le temps de relever, il était sonné.
Alain Finkielkraut passait alors sur le banc des accusés : avait-il été, ou non, trop loin en affirmant que certains Français votent Front national car ils estiment que leur civilisation disparaît, que nos charcuteries traditionnelles sont remplacées par des boucheries halal, ou qu’il n’y a plus d’autochtones dans certaines villes de la banlieue parisienne ? Fantasmes, selon Nicolas Domenach, ou effet secondaire d’autres crises sociales, économiques…
Éric Zemmour ne s’est, lui, pas abrité sous le paravent du politiquement correct ; il a même tout emporté sur son passage. Oui, la France subit de multiples crises, elle est touchée dans l’essence de sa civilisation, son système éducatif n’est pas bien noté, une profonde récession économique la frappe de plein fouet… Mais ça n’est pas tout, elle est aussi en pleine crise identitaire et, selon la formule consacrée par Renaud Camus, elle vit un remplacement de sa population. Il fallait oser le dire sur une antenne nationale, ça n’est pas anodin, et nous devons pleinement reconnaître le courage d’Éric Zemmour. Il a ouvert une route auprès du grand public, lequel pourra désormais mettre des mots sur ses maux.
Une réaction de Nicolas Domenach montre d’ailleurs que la gauche, elle aussi, commence à être désarçonnée. Il a répondu, d’une façon qui a pu paraître anodine (mais ne l’est pas), que la France connaissait des « crises psychologiques ». C’est-à-dire, en novlangue politiquement correcte, une crise identitaire. Lui aussi a admis, en creux, que nous sommes face à une situation dramatique, dont les enjeux ont une portée historique.
Surtout, cette irruption du réel à une heure de grande écoute fait figure d’électrochoc salvateur et prouve que ceux qui n’ont eu de cesse d’annoncer le phénomène du « Grand Remplacement » ne sont pas des « Cassandre », mais tout au contraire des lucides, des non-racistes véritables. Quand les socialistes ont, eux, inventé SOS Racisme pour culpabiliser les Français et la droite.
Le Grand remplacement selon Renaud Camus…? Attention…le Juif est également visé !!!
Le , Camus fonde, par un appel éponyme publié sur le site d’information Boulevard Voltaire, le NON au changement de peuple et de civilisation (NCPC), qu’il définit comme « un front du refus, le mouvement de tous ceux qui disent NON au Grand Remplacement[10]. » Le « Grand Remplacement », concept initialement introduit dans l’Abécédaire de l’In-nocence en 2010 puis développé dans Le Grand Remplacement en 2011, est présenté dans cet appel comme « à la fois la plus grave crise de notre histoire et le problème le plus sévère que nous devions affronter aujourd’hui. » Considérant que les pouvoirs politique et médiatique nient la réalité du changement de peuple et de civilisation, Renaud Camus estime que « la première urgence est de rendre aux mots leur sens et aux Français la foi dans leur propre regard : le droit de constater par eux-mêmes ce qu’on leur interdit de nommer. »
Dans son journal de 1994 (paru en 2000 sous le titre La Campagne de France), Renaud Camus a émis des remarques sur ce qu’il percevait comme la surreprésentation de journalistes juifs traitant du judaïsme dans une des émissions de radio de France-Culture, Le Panorama, ayant pourtant une vocation généraliste et non confessionnelle ou communautaire. Il écrivait à ce sujet :
- « Les collaborateurs juifs du Panorama de France-Culture exagèrent un peu tout de même : d’une part ils sont à peu près quatre sur cinq à chaque émission, ou quatre sur six ou cinq sur sept, ce qui, sur un poste national ou presque officiel, constitue une nette sur-représentation d’un groupe ethnique ou religieux donné ; d’autre part, ils font en sorte qu’une émission par semaine au moins soit consacrée à la culture juive, à la religion juive, à des écrivains juifs, à l’État d’Israël et à sa politique, à la vie des juifs en France et de par le monde, aujourd’hui ou à travers les siècles. » (La campagne de France)