« J’y vais, j’y vais pas ? »…finalement il y va, mais pour dire quoi ?
Après Mitterrand, Chirac et Sarkozy, François Hollande fera un discours à la Knesset. Le président français François Hollande s’exprimera bien devant la Knesset, le parlement israélien, lors de son prochain voyage en Israël. Le chef de l’Etat prononcera un discours en présence du président et du Premier ministre israélien.
Le président de la Knesset, Yuli Edelstein, s’est félicité dans un communiqué de la venue de François Hollande, ajoutant qu’elle aurait lieu le lundi 18 novembre. « C’est un grand honneur pour la Knesset israélienne d’accueillir le président de la France, un pays qui est l’un des meilleurs amis d’Israël », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Je suis heureux et fier » que le président français ait « décidé d’honorer la Knesset et ses membres, de parler au peuple d’Israël depuis le podium de la Knesset, bastion de la démocratie israélienne et je pense que cette visite sera importante pour les deux pays », a-t-il ajouté.
La question de la venue du président français à la Knesset avait été soulevée en Israël par le même Yuli Edelstein, lorsque celui-ci avait déclaré fin octobre qu’il ne rencontrerait pas François Hollande si ce dernier ne se rendait pas au parlement lors de sa visite.
François Hollande effectue une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens du 17 au 19 novembre.
Par le passé, alors Premier Ministre, Jacques Chirac s’était adressé à la Knesset. François Mitterrand, en tant que Président, y avait adressé un discours historique. Quand à Nicolas Sarkozy, c’est le seul chef d’Etat de tous les temps à être venu à la Knesset pour insulter l’Etat d’Israël, affirmant que Jérusalem devait être divisée. (Ndlr : cela ne lui a pas porté chance !)
Relire ICI notre news du 1er novembre relatif à la décision/réaction de boycott par la Knesset du Président français…
Nota : extrait du discours de SARKO en 2008 (nous comparerons les avancées ou reculs)
» Alors, c’est vrai, il ne peut y avoir de paix sous la menace du terrorisme. Il ne peut y avoir de reconnaissance mutuelle quand des roquettes tombent tous les jours sur des victimes innocentes. Mais il faut avoir le courage de le dire, je le dis, sans vouloir offenser personne, je le dis tout simplement : il ne peut y avoir de paix sans l’arrêt total et immédiat de la colonisation. Une proposition existe, soutenue par de nombreux membres de votre Knesset, pour l’adoption d’une loi qui inciterait au départ les colons de Cisjordanie, moyennant compensation et relogement en Israël. Je vous dis une chose : créez les conditions du mouvement ! Il ne peut y avoir de paix si les palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme. C’est aux Palestiniens de le faire, chacun a sa part de travail à faire. Mais pas de paix non plus, permettez de le dire, si les Palestiniens sont empêchés de circuler ou de vivre sur leur territoire. Il ne peut y avoir de paix sans que soit résolu le problème des réfugiés palestiniens dans le respect de l’identité et de la vocation d’Israël. Il ne peut y avoir de paix, même si je sais combien le sujet est douloureux, sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d’accès aux Lieux Saints pour toutes les religions. Il ne peut y avoir de paix sans une frontière négociée sur la base de la ligne de 1967 et des échanges de territoires qui permettront de construire deux Etats viables. »