Les “cyber soldats” de l’IDF, l’armée israélienne dite Tsahal : nombres d’images apocalyptiques (décrites il y a plus de 2000 ans) renvoient à des images futuristes ! Aujourd’hui, Israël est en capacité de les faire vivre…
ICI, sur le blog de Tsahal, la CYBER GUERRE.
ICI, 8 nouvelles technologies utilisées par Tsahal
ICI, l’armée de robots utilisés par Tsahal
Cyber-guerre : “Sans char ni avion, attaquer sans être repéré”.
La cyber-guerre est une guerre calme et discrète. Ce type d’attaque présente un avantage considérable : nul besoin d’envoyer des chars ou des avions, et il est presque impossible de déterminer qui est à l’origine de l’attaque. Le niveau de sophistication des attaques et l’étendue des dégâts ne cessent d’augmenter. Les grandes organisations se rendent compte que le phénomène ne peut plus être ignoré.
Aujourd’hui, le WWW est détourné et utilisé par les terroristes et sa fonction ne se limite plus à la simple amélioration de la vie de ses utilisateurs. Certains exemples parlent d’eux-mêmes : le virus informatique qui a touché les centrifugeuses iraniennes, le piratage des ordinateurs de Lockheed Martin, ou encore le pirate saoudien qui a récupéré des informations bancaires confidentielles de citoyens israéliens. Ce sont les preuves qu’Internet est devenu un véritable champ de bataille et le lieu d’attaques décisives.
Le Chef de la Branche des Renseignements de Tsahal a déclaré : «Le monde cybernétique a grandement facilité le travail de nos services de renseignement mais je ne peux révéler que très peu de choses sur le sujet.» Le Commandant de l’armée de l’air, le Général de Division Ido Nehushtan, a ajouté : «Nous devons être les premiers à entrer dans la nouvelle dimension. A l’heure où émerge un nouveau monde, nous ne devons pas vaciller. Nous avons besoin de voir comment intégrer cette nouvelle arme à nos missions.»
Cybers soldats
Ils appartiennent aux renseignements, mais ne sont ni espions ni analystes. Ils savent détecter les points faibles de l’ennemi, sans jamais l’avoir vraiment cotoyé. Certains peuvent même lancer un «missile» vers une cible donnée. Le cyber espace est un nouveau champ de bataille. Son contrôle est une arme pour laquelle l’armée de l’air recrute les meilleurs. Même s’ils sont au Mexique.
Daniel refuse qu’on l’appelle «pirate informatique». Il est là pour vous aider. Mais pour le commun des mortels, pensez au hacker, au pirate du net – et vous aurez finalement une idée plutôt précise de Daniel. Un génie de l’informatique, à même de tirer profit des technologies nouvelles de manière très créative.
Et à 27 ans, Daniel est déjà un programmeur très populaire dans le milieu fermé des pirates internet. Ce qui explique pourquoi l’armée de l’air avait hâte de le recruter, jusque dans son pays : le Mexique.
Daniel avait toujours voulu immigrer en Israël et rejoindre l’armée israélienne. Après avoir été diplômé d’une université mexicaine d’une licence en informatique, il a réalisé son rêve. Sauf que Daniel a failli ne pas s’enrôler parce que les nouveaux immigrants ne sont obligés d’effectuer leur service militaire que jusqu’à l’âge de 25 ans.
«Si j’avais immigré deux mois plus tard, je n’aurai pas pu rejoindre l’armée dans cette position particulière, donc je n’ai pas attendu plus longtemps.»
«C’est notre pays, il n’y a pas d’endroit plus important, c’est pourquoi je voulais prendre part à cette expérience incroyable.»
Aujourd’hui, Daniel sert comme sous-officier dans une unité en charge de la sécurisation des transferts d’information au sein de l’armée de l’air. Entre autre chose, Daniel participe à la résolution des enquêtes de sécurité, prépare divers logiciel et guide les officiers et les soldats avec qui il travaille.
«Il nous aide à trouver des solutions de pointe pour les questions sensibles et prioritaires, il est très utile à notre unité», explique son commandant, le commandant Asaf.
Vous pourriez vous demander où l’on peut obtenir de telles connaissances. Daniel a réussi à devenir ce qu’il est tout en restant assis de longues heures chez lui devant son ordinateur.
A l’âge de 12 ans, il crée son premier logiciel et à l’âge de 14 ans, il est stagiaire à Microsoft.
«Vous ne pouvez pas réellement étudier ce sujet à l’université, vous en apprenez plus en lisant des livres ou sur Internet.»
«Le plus important est de lire et d’obtenir beaucoup d’expérience.»
En fait, Daniel vivait mieux dans le monde cybernétique que dans la réalité lorsqu’il était au Mexique.
«Vivre au Mexique, c’est très dangereux. Vous pouvez à peine marcher dans la rue.»
«J’ai vécu à Mexico City où la situation est tout de même meilleure que dans les autres villes du pays, mais ce n’était quand même pas très agréable. Je préfère de loin vivre en Israël. Pour le reste du monde, vous serez toujours le «Juif», c’est un sentiment que personne ne peut comprendre. J’envisageai d’immigrer depuis longtemps et je suis parti pour rester.»
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Armée de robots : les cinq plus incroyables technologies utilisées par le Corps du Génie Militaire
Les robots et autres véhicules télécommandés sont des atouts de grande valeur sur les champs de bataille du 21ème siècle. Ces technologies permettent souvent aux soldats de gérer les menaces à distance. Voici quelques robots modifiés par la Division Technologique des Forces Terrestres et notamment utilisés par les soldats de l’unité d’élite «Yahalom», le commando spécial du Corps du Génie Militaire de Tsahal.
1 – Le «EyeDrive»
Le «EyeDrive» est un petit robot de surveillance tout-terrain, supportant tous les temps, développé par ODF Optronics. Il a été spécialement créé pour la guérilla urbaine, le contre-terrorisme et les missions de secours et de recherche. Il ne se casse pas. Jamais.
Le EyeDrive peut simplement être lancé dans des bâtiments ou jeté d’une hauteur de trois mètres sans être endommagé. Les caméras, marchant de jour comme de nuit, fournit aux soldats un champ de vision en temps réel de 360 degrès. On peut même zoomer. Son système spécial de détection de mouvements («Video Motion Detection») lance des alertes automatiques lorsqu’un mouvement ou un son est détecté par les capteurs.
Avec le «EyeDrive» à leurs côtés, les soldats peuvent réunir tous les renseignements nécessaires pour agir avec rapidité et efficacité. Ils peuvent ainsi prendre les décisions qui garantiront le succès de la mission.
Découvrez également le «EyeBall», le petit frère du «EyeDrive» en cliquant ici.
2 – Le «Talon»
Le «Talon» est un robot puissant, léger et polyvalent conçu pour mener à bien un grand nombre de missions de la reconnaissance à la neutralisation de bombes. Que peut-il faire? A priori tout.
Un des robots les plus rapides en service, le «Talon» est également amphibie ce qui lui permet d’évoluer et de manoeuvrer aussi bien à travers le sable, l’eau ou la neige. Il peut monter des escaliers et rester imperméable à l’eau à plus de 100 mètres de profondeur. En un mot : indestructible.
Ses quatre caméras transmettent en noir et blanc, couleur, infra-rouge et vision de nuit à un soldat posté à une distance pouvant aller jusqu’à 1000 mètres. Il peut ainsi fonctionner 24 heures, jour comme nuit. Armé d’une sorte de main robotisé, de systèmes de communications modernes et de capteurs NBC (Nucléaire, Biologique, Chimique), le «Talon» est le bras long que les soldats peuvent étendre partout et en tout temps.
Il permet surtout aux soldats de Tsahal de perfectionner l’art de neutralisation des bombes. Plus de 100 000 missions en Irak et en Afghanistan ont prouvé les capacités du «Talon» avant qu’il ne vienne renforcer les effectifs de Tsahal.
3 – Le ANDROS «Wolwerine»
ANDROS est une catégorie de robots à usage militaire développé par REMOTEC. Le «Wolverine» vient agrandir et renforcer la famille. Pesant en tout plus de 350 kilos, ce robot robuste, tout-terrain, est l’atout principal de Tsahal pour neutraliser les explosifs.
En plus de 15 ans de service, le «Wolverine» a plus que prouvé ses capacités. Il est équipé d’un bras manoeuvrable, d’une caméra de surveillance en couleur pouvant zoomer et la possibilité de basculer d’un système de roue à un système de rails, lui permettant de fonctionner même dans les environnements les plus extrêmes, tels que les marécages ou la neige.
4 – AGAMIT
L’exploration des tunnels de contrebande est l’une des tâches les plus dangereuses à laquelle l’unité d’élite «Yahalom» est confrontée. Les tunnels sont généralement étroits et instable, il est donc trop risqué d’y envoyer des soldats.
Pour parer à ce problème, Elbit a développé le AGAMIT. Le AGAMIT n’est pas un robot en soi mais un système qui peut être équipé de nombreux dispositifs robotiques. Il cartographie le tunnel en utilisant une combinaison de caméras et de lasers tandis que le robot avance dedans. Toutes les informations sont transmises aux soldats en temps réel, lui donnant une image complète de la situation.
Le AGAMIT dispose même de capacités d’auto-navigation dans le cas où les communications entre le système et les soldats sont coupés. Ainsi, le robot peut trouver son chemin. Pour faire court : la meilleure boussole jamais imaginée.
5 – MiniCat
Si vous avez déjà visité une ferme, ce système peut vous sembler familier. Le MiniCat de Caterpillar a été initialement conçu comme un bulldozer pour l’industrie agricole. Mais lorsque l’Israel Aerospace Industries (IAI) a mis la main sur l’un d’eux, il a été transformé en un outil d’ingénierie de combat entièrement contrôlé à distance.
Avec la télécommande à écran tactile spécialement conçue, le soldat peut accomplir une variété de taches complexes à partir d’une distance de sécurité. Le MiniCat peut être également autonome ou semi-autonome. Il est principalement utilisé le long de la clôture de sécurité séparant Israël de la bande de Gaza afin de neutraliser la menace des engins explosifs improvisés régulièrement placés à proximité par les terroristes.
Plus que tout, les soldats sont le principal atout de Tsahal mais avec ces outils à leurs côtés, ils sont désormais en sécurité dans des situations qui autrement seraient dangereuses voire mortelles.
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Huit incroyables nouvelles technologies utilisées par Tsahal
Tsahal utilise divers outils, tous les plus modernes les uns que les autres, à tel point qu’il est parfois difficile à croire qu’ils existent réellement. Aujourd’hui, nous vous invitons à jeter un oeil à ce formidable équipement qui assiste les soldats au cours de leurs missions quotidiennes.
1 – Le système de défense anti-missiles «Dôme de Fer»
Des batteries du système de protection anti-missiles «Dôme de Fer» ont été déployées dans le sud d’Israël depuis le début de l’année 2011 dans le but de protéger la population civile des roquettes tirées depuis la bande de Gaza.
Ce système est le premier dans son genre. En termes de vitesse, de précision et de capacité, il n’existait aucun autre système équivalent dans le monde avant son déploiement. Chaque batterie individuelle est totalement mobile et comprend une station radar, une unité de contrôle de l’armement et le principal, une unité de lancement de missiles. Dès qu’une roquette ennemie est tirée sur Israël, la station radar détecte, suit sa trajectoire et lance son propre missile qui va intercepter et neutraliser la roquette ennemie avant qu’elle ne puisse causer un quelconque dommage.
- Le système de défense “Dôme de Fer” tirant un missile pour intercepter une roquette ennemie
2 – Le F-16 I «Sufa»
Qu’y a-t-il de si spécial à dire au sujet d’un simple F-16? Certes, les aviations de la moitié des pays du monde occidental l’utilisent aussi. Oui, mais cet avion n’est pas un F-16 ordinaire. Il s’agit du F-16 I «Sufa». ”I” pour Israël car cet avion a été intégralement modifié et adapté au besoin spécifique de l’armée de l’air israélienne. Pour rendre le travail des pilotes aussi facile et efficace que possible, le F-16 I a été équipé des meilleurs systèmes d’armement, d’un système de radar conçu spécialement pour lui et d’un système unique de casque pour son pilote lui permettant de tirer sur l’ennemi par un signal occulaire. Il n’est pas étonnant que l’on ait attribué le surnom «Sufa» à cet avion qui signifie «Tempête» en hébreu.
- F-16 I “Sufa”
3 – Le système «Trophée»
Le système de protection contre les missiles anti-char, le «Trophée», a été développé dans un but précis : venir à bout du dernier «Talon d’Achille» des véhicules blindés et des chars d’assaut, à savoir les missiles guidés anti-tank. Ces missiles guidés peuvent transpercer l’armure épaisse et mettre en danger les membres de l’équipage. Alors, comment ça marche? C’est simple : le système de détection du «Trophée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du char. Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank.
4 – Le char d’assaut «Merkava IV»
A première vue, le «Merkava IV» n’a pas l’air très différent d’un autre tank mais les apparences peuvent être parfois trompeuses. Dans sa version actuelle, le «Merkava IV» possède un système de contrôle des tirs amélioré et comprend la possibilité de se défendre contre des attaques d’hélicoptères, un système de gestion numérique du terrain, une suspension impressionnante et un système de suivi qui permet au «Merkava IV» de se mouvoir sur les terrains les plus difficiles. Il est considéré comme l’un des meilleurs chars d’assaut du monde.
- “Merkava IV”
5 – Le «Skylark» d’Elbit
Comment pourriez vous décrire un drone ? Vous imaginez surement un avion de taille normale, décollant d’une piste, n’est-ce pas? C’est parce que vous n’avez jamais entendu parler du «Skylark I-LE». Ce drone est petit et léger. Il peut être porté par une seule personne et être prêt à voler en moins de huit minutes. Il dispose de trois heures d’autonomie de vol et d’une caméra vidéo intégrée qui filme de jour comme de nuit, et ce quelles que soient les conditions météorologiques. Le «Skylark» semble calme comme une souris, mais possède les yeux d’un aigle. Il est rapidement déployé et rapidement rapatrié à la base.
- Un soldat se prépare à lancer un “Skylark”
6 – Le «Granit»
Il ressemble peut-être à un rover martien mais il s’agit du dernier modèle ajouté à la série des véhicules ultra-modernes d’observation du Corps de Collecte de Renseignements de Tsahal. Il combine à la fois un système de détection optique et un radar qui permettent d’identifier une cible ennemie de taille humaine à une distance de 7 kilomètres. Il possède également un radar caché extensible ainsi qu’un système intégré qui envoie immédiatement les dernières informations sur les positions des cibles ennemies aux soldats opérant dans la zone.
- Le “Granit”
7 – Tzefa Shirion
Comment déminer un terrain efficacement? Avez-vous entendu parler du Tzefa Shirion ? Imaginez une chaîne de 120 mètres de long, entourée d’environ 1000 kilogrammes de plastique C4, puis attachez cette chaîne à un missile. Lorsque ce dernier est tiré dans les airs, la chaîne se détend et part avec le missile. Une fois la chaîne totalement déroulée, le missile tombe à terre, explose, et entraîne l’explosion de la chaîne de C4. La puissance de l’explosion détruit tout simplement toutes les mines autour. Résultat : un chemin de 120 mètres de long sur 6 à 8 mètre de large où les troupes peuvent maintenant passer en toute sécurité. Ça a l’air impressionnant n’est-ce pas? Attendez un peu de le voir en action.
8 – Le système «EyeBall»
Un terroriste se cache dans un bâtiment. Les soldats qui viennent l’arrêter ne savent pas à quel endroit de l’immeuble il se trouve et s’il est seul. Un des soldats sort une petite boule noire et la lance dans à l’intérieur du bâtiment. Après quelques secondes, la boule se stabilise et transmet une vue à 360 degrés de la salle aux soldats restés à l’extérieur. Ils peuvent maintenant voir et entendre tout ce qui se passe à l’intérieur et avoir toutes les informations nécessaires pour entrer dans la maison en toute sécurité et arrêter le terroriste avec succès. Un petit peu plus grande qu’une balle de tennis et équipée d’une caméra infrarouge, le «EyeBall» améliore la performance des soldats.
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Cyber-guerre : “Sans char ni avion, attaquer sans être repéré”
La cyber-guerre est une guerre calme et discrète. Ce type d’attaque présente un avantage considérable : nul besoin d’envoyer des chars ou des avions, et il est presque impossible de déterminer qui est à l’origine de l’attaque. Le niveau de sophistication des attaques et l’étendue des dégâts ne cessent d’augmenter. Les grandes organisations se rendent compte que le phénomène ne peut plus être ignoré.
Le Commandant de l’armée de l’air, le Général de Division, Ido Nehushtan s’exprime lors d’une conférence
“Cyber” ce nouveau mot a révolutionné le monde. Quel est l’impact d’Internet sur l’évolution de la situation régionale du
Moyen-Orient ? L’armée de l’air s’intéresse à ce nouveau monde et décide d’avoir aussi son rôle à jouer sur le web.
De nombreux officiers de l’armée de l’air ont participé à une réunion sur le thème d’Internet. Ils ont notamment débattu des menaces, des dangers et des opportunités que le cyber-espace offre et représente aujourd’hui. La volonté de l’armée de l’air est de mieux protéger ses systèmes contre les menaces venant d’Internet en coopérant avec les divisions de défense informatique de Tsahal.
De quelle menace parle-t-on ?
De graves attaques ont eu lieu depuis 1999. L’une des plus célèbres est celle de 2007 en Estonie lorsque tout le service internet a été perturbé et piraté. Depuis lors et jusqu’à aujourd’hui, la technologie n’a cessé de se développer très rapidement.
«Protéger nos systèmes est devenue l’une des missions principales de l’armée de l’air», a résumé le Chef de la Formation Aérienne lors du débat.
Le Général de Division (réserviste) Amos Yadlin, qui a également servi en tant que Chef de la Branche des Renseignements et qui avait déjà mis en place les bases de la lutte contre les menaces cybernétiques dans la sphère des Renseignements israéliens, explique qu’Internet est un enjeu qui ne peut plus être ignoré au 21ème siècle. Aujourd’hui, cet outil est également détourné et utilisé par les terroristes et sa fonction ne se limite plus à la simple amélioration de la vie de ses utilisateurs, loin de là.
Certains exemples parlent d’eux-mêmes : le virus informatique qui a touché les centrifugeuses iraniennes, le piratage des ordinateurs de Lockheed Martin, ou encore le pirate saoudien qui a récupéré des informations bancaires confidentielles de citoyens israéliens. Ce sont les preuves qu’Internet est devenu un véritable champ de bataille et le lieu d’attaques décisives.
Attaques sur Internet : un phénomène en développement
Le monde regorge d’informations publiées sur Internet. Ceci permet à tous les hommes, via leurs ordinateurs, d’être connectés à un réseau invisible et de partager ces informations. Le monde compte plus d’ordinateurs reliés les uns aux autres que de personnes.
Ainsi aujourd’hui, lorsque quelqu’un s’en prend à ces systèmes, ce n’est pas le système lui-même qui est visé. Celui qui attaque cherche à désorganiser et à perturber un ordre établi grâce à l’informatique, et dans le même temps à provoquer des dégâts concrets dans le monde réel. Par exemple, attaquer le système informatique de la tour de contrôle d’un aéroport peut rapidement provoquer des accidents et faire de nombreuses victimes.
Ce type d’attaque présente un avantage considérable : nul besoin d’envoyer des chars ou des avions, et il est presque impossible de déterminer qui est à l’origine de l’attaque. Souvent, il est même difficile de déterminer s’il s’agit d’une attaque intentionnelle ou d’un dysfonctionnement dans le système.
Le monde cybernétique, une nouvelle dimension militaire
Des représentants de la Branche des Renseignements ont rejoint la conférence et ont expliqué que le monde cybernétique représentait une nouvelle dimension militaire, un nouvel angle à aborder.
Des évènements de première importance comme les révolutions arabes ou même les attentats du 11 septembre 2001 auraient-ils pu avoir lieu sans Internet? Ces soldats du renseignement estiment que sans le réseau, ces évènements n’auraient pas pu se produire et avoir l’impact qu’ils ont eu.
Alors comment le monde doit-il faire face? En Chine, une cyber-formation au sein de l’armée chinoise a été imposée. Tandis qu’aux États-Unis, un commandement qui se penche uniquement sur la sécurité internet a vu le jour, il est placé directement sous l’autorité du Pentagone. L’Europe est également aux avants-postes.
«Nous devons être les premiers à entrer dans la nouvelle dimension»
Et que dire de l’armée de l’air israélienne? La plupart des réponses à cette question ne peuvent pas être divulguées mais la préoccupation en la matière est grande et les décisions sont prises par les plus hauts responsables.
Le Chef de la Branche des Renseignements a déclaré pendant la conférence : «Le monde cybernétique a grandement facilité le travail de nos services de renseignement mais je ne peux révéler que très peu de choses sur le sujet.»
Le Commandant de l’armée de l’air, le Général de Division Ido Nehushtan, a conclu: «Nous devons être les premiers à entrer dans la nouvelle dimension. A l’heure où émerge un nouveau monde, nous ne devons pas vaciller. Nous avons besoin de voir comment intégrer cette nouvelle arme à nos missions.»
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Cinq autres incroyables technologies utilisées par Tsahal
par Israel Defense Forcesll y a quelques temps, nous vous avions proposé un article sur les huit plus incroyables technologies utilisées par Tsahal pour protéger l’État d’Israël et ses citoyens. Comme beaucoup nous l’ont fait remarqué, il y a encore d’autres systèmes avec lesquelles les soldats de Tsahal travaillent quotidiennement. Donc prenez un peu de temps pour en savoir plus sur cinq autres incroyables technologies utilisées par Tsahal.1 – Le Protector USV
Vous avez sans doute entendu parler de l’utilisation de drones par l’armée israélienne mais saviez-vous que Tsahal utilisait des bateaux robotisés?
Découvrez le Protector USV. Ce drone naval de surface est rapide, furtif et très maniable. Capable d’atteindre la vitesse de 92 kilomètres à l’heure, le Protector permet de surveiller, d’identifier et d’intercepter. Le Protector est très autonome mais peut facilement être contrôlé à distance par deux soldats stationnés sur la côte ou sur un bateau à proximité. Équipé d’une arme, très précise, d’un radar, d’un système de détection électro-optique, d’un haut-parleur et d’un système de ciblage marchant de jour et de nuit, ce système peut être utilisé pour un grand nombre de missions. Protection, missions anti-terroristes, surveillance ou sabotage, le Protector USV peut tout faire sans mettre en danger un équipage.
2 – Le VIPeR (Versatile, Intelligent, Portable Robot)
Vous aimiez les voitures radio-commandés quand vous étiez enfant mais vous aviez l’impression que quelque chose manquait? Jetez un oeil au VIPeR!
C’est un robot portable et léger conçu spécifiquement pour faire face à la guérilla urbaine et qui grâce à son système de roue spécial peut littéralement changer de forme. VIPeR peut gérer une grande variété d’obstacles tels que des escaliers ou de gros rochers à monter ou encore ramper dans des espaces confinés ou des grottes. VIPeR est équipé de plusieurs caméras utilisables jour et nuit, de micros, d’un GPS et d’un réseau de capteurs qui peuvent détecter et localiser les produits chimiques, les gaz, les explosifs et les radiations. Un seul soldat contrôle le robot à l’aide d’une manette ressemblant à celle d’un jeu vidéo et d’un casque sur lequel s’affiche tout ce que voit le VIPeR. Cela permet de voir tout en étant à une certaine distance et en sécurité. Malgré toutes ces capacités, le VIPeR pèse à peine plus de onze kilogrammes et peut facilement être transporté dans le sac à dos des soldats. En plus d’être l’outil parfait pour la surveillance et les missions de reconnaissance, cet étonnant robot peut être équipé d’un bras robotisé et d’une pince, d’un mini-Uzi 9mm ou même d’un lance-grenade. Ce n’est définitivement pas un jouet.
3 – Le missile Delilah
«Honnêtement, c’est l’arme la plus étonnante au sein de l’armée de l’air aujourd’hui», ce sont les mots d’un officier de l’armée de l’air pour décrire le missile Delilah et il est facile de comprendre pourquoi il a raison.
Pendant des années, le Delilah était l’un des plus grand secret de Tsahal, en cours de développement, jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. Delilah est un missile de croisière mais il possède quelques fonctionnalités uniques qui le distingue. Un missile de croisière ordinaire est tiré et trouve sa cible pré-programmée grâce à un système de navigation. Le navigateur peut faire des petits ajustements dans sa trajectoire de vol à distance mais une fois que le missile commence à approcher de sa destination finale, aucune modification ne peut être apporté. Si le missile attaque une cible qui se déplace à la dernière minute ou encore une mauvaise cible, le missile rate tout simplement sa mission en provoquant d’éventuelles conséquences désastreuses. C’est là que les capacités spéciales du Delilah entre en jeu.
Disons que Delilah s’approche d’une cible et qu’au dernier moment, le navigateur voit sur les images transmises par la caméra du missile qu’il y a des civiles dans la zone ciblée. Tout ce qu’il a à faire est de pousser un bouton et Delilah annule son attaque, retourne dans les airs et survole la zone jusqu’à la réception de nouvelles instructions. Delilah peut également être lancé dans la direction d’une cible suspecte et être chargé de patrouiller dans la zone à la recherche de la cible, fonctionnant alors comme un drone de surveillance. Une fois que le navigateur identifie la cible, il ordonne à Delilah de s’en approcher. Si la cible a été correctement identifiée, Delilah va attaquer. Si ce n’était pas la bonne cible, une simple pression sur un bouton suffit et le missile va interrompre son approche et continuer à chercher la vraie cible.
4 – La grenade SIMON
Une des tâches les plus dangereuses dans la guérilla urbaine est d’entrer dans un bâtiment avec des combattants ennemis à l’intérieur. Les sons émis par les soldats essayant d’ouvrir la porte peuvent permettre à l’ennemi de les localiser ou encore la porte peut-être piégée mettant ainsi en danger la vie des soldats.
Dans cet esprit, Rafael a développé le SIMON. C’est un petit système moderne et léger pour défoncer les portes. Il se fixe au bout de n’importe quel fusil d’assaut et est tiré à une distance de sécurité de 15 à 30 mètres. Un mécanisme de sécurité assure que la grenade SIMON n’est armée qu’après avoir parcouru une distance minimale de 15 mètres. Lorsque la pointe du SIMON frappe la porte, les explosifs présents dans l’ogive sont déclenchés et le souffle de l’explosion ouvre la porte. SIMON ne contient que 120 à 150 grammes d’explosifs, mais sa forme spéciale assure que l’énergie de l’explosion est dirigé sur la porte, limitant les dommages pour les personnes à l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment.
5 – Le MATADOR
Parfois entrer par la porte ne suffit pas. C’est là que le MATADOR entre en scène. Ce lance-roquettes peut fonctionner de deux façons. Dans le premier cas, la tête de la roquette explose à l’impact sur un mur et crée un trou de taille humaine pour permettre aux soldats de rentrer dans le bâtiment visé. Lorsque les soldats savent que l’entrée dans une salle est trop dangereuse à cause du nombre élevé d’ennemis à l’intérieur, ils peuvent passer en mode retardement. Dans ce mode, l’ogive explose en deux étapes. Une petite détonation permet de pénétrer le mur et un retard d’une seconde assure que la deuxième explosion se produit à l’intérieur du bâtiment, détruisant efficacement toute menace à l’intérieur. Le mécanisme spécial du MATADOR permet aux soldats de tirer depuis un endroit clos. Ils ne sont donc pas exposés au moment de tirer. Et si ce n’est pas assez pour vous, sachez que le MATADOR est également une arme très efficace contre les véhicules blindés et les chars légers.
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