ISRAËL 2017… grandeurs et décadences (source LaBNdR)

free-palestineNdlR : nous partageons cet article qui circule déjà ici et là. Pour qu’il interpelle. Les 2 témoins seront mis à mort à Jérusalem, alias Sodome é Egypte… la ville qui tue ses prophètes. Est-ce dur à attendre ? OUI… vous ne voulez pas l’entendre ? Passez votre chemin, nul n’est contraint de regarder une vérité qui met à mal ses propres convictions et sa foi.. mais n’oubliez pas dès lors de ranger vos Saintes Ecritures au rayon « contes et légendes fantastiques ». Bien désolé. Mais personne n’a dit que ce serait facile et indolore… surtout pas les prophètes depuis Moshé et encore moins le  Machiah !

L’Etat hébreu version 2017 correspond-il à l’idéal des Prophètes d’Israël ?Question au potentiel polémique infini et porteuse de divisions irréconciliables ! Pour autant, au sein même de l’Israël politique, au sein des diasporas juives, et au milieu des assemblées des israélites greffés, quelques-uns osent aujourd’hui poser cette question taboue. Des précautions oratoires sont nécessaires pour regarder en face cette problématique et pour ne pas favoriser les débats stériles, annonciateurs de schismes et d’excommunications croisées. Nous voulons poser cette question avec d’infinies précautions pour être bien compris et ne pas générer en réaction, des caricatures de la part de ceux qui ne s’autorisent pas – c’est leur liberté – à se poser cette question. L’objet du préambule qui suit consiste donc à préciser « l’état d’esprit » qui nous anime, alors que nous posons sur le frère ainé et aimé, un regard interrogateur.

Préambule

« Quant à moi aussi, loin de moi que je pêche contre l’Adonaï et que je cesse de prier pour vous ; mais je vous enseignerai le bon et le droit chemin. » (1 S. 12,23) : C’est en ces termes que le prophète Samuel, abandonné de tous, continuait à assumer sa vocation de messager au sein de l’assemblée déviante des enfants d’Israël. Quel que soit le bilan, aussi désastreux soit-il, « ne pas cesser de prier pour Israël » !  « Malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle… ! »clamait de même Shaoul de Tarse, Paul.

Or, la Bonne Nouvelle, sur le modèle intangible de la Torah, recèle une part de « mauvaises nouvelles ». Bénédictions et malédictions sont effectivement liées et promises aux croyants comme aux rebelles. Cette dureté de notre propos introductif rejoint une parole du prophète Jérémie quand il dénonce les prêtres et les rois qui    « pansent à la légère la blessure de mon peuple en disant « Paix ! Paix ! » alors qu’il n’y a point de paix » (6,14). Les prophètes alertent mais ne sont pas écoutés. Ils avertissent durement en espérant une réaction. Par leurs paroles, ils appellent des malheurs sur les peuples qui ne prennent point garde aux appels récurrents à la repentance : « Je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. » (Jérémie 1,11)

Le sujet délicat, objet de cet article, est la nation Israël, dans sa version moderne. Au sein des assemblées judéo-chrétiennes amies d’Israël, nous pourrions passer notre chemin, fermer les yeux et nous contenter de regretter le sort médiatique, injuste et subjectif qui caractérise les prises de positions des observateurs qui haïssent ce jeune Etat. Pour autant, nous ne pouvons plus faire l’économie d’une analyse sans concessions et d’un bilan honnête : cet Etat, objet de prières soutenues depuis 1948, est-il conforme à l’idéal des prophètes ? Nous écarterons volontairement l’objection mécanique et facile qui consisterait à nous imposer le silence au prétexte que ne nous ne vivons pas là-bas, au milieu du peuple israélien, et que nous ne sommes pas juifs au sens de la halaha rabbinique. Car, du milieu des nations aussi, peuvent, doivent, s’élever des voix amies de frères, pour dire et rappeler le « Shéma Israël », « Ecoute Israël ! ».

A quel titre oserai-je prendre la parole ? Nul titre, nul diplôme, aucun passeport, aucun arbre généalogique « casher », aucune expérience particulière… juste la Parole pour justification : « Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos… Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Adonaï, point de repos pour vous!… (Ésaïe 62:1)

Tous les prophètes ont parlé durement, mais tous se sont greffés de façon authentique au peuple pour en partager le destin parfois funeste. Il ne s’agit donc pas de moraliser et d’adopter une attitude supérieure et de s’octroyer un droit de jugement illégitime. Il s’agit de répondre par obéissance, à ce que nous vivons comme un appel à relayer un appel urgent à la repentance. La question n’est donc pas de savoir si nous sommes dignes, légitimes ou présomptueux de nous aventurer dans une telle voie. Déjà en son temps, Yéshoua avait évité de répondre à une telle question polémique : « Yéshoua lui répondit: O homme, qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages ? Puis il leur dit: Gardez-vous… » (Luc 12,14). Episode « évangélique » qui fait écho à l’hostilité de terrain qui contraignit Moshéh dans son destin de libérateur : « Ce Moïse, qu’ils avaient renié, en disant: Qui t’a établi chef et juge? C’est lui qu’Elohim envoya comme chef et comme libérateur avec l’aide de l’ange qui lui était apparu dans le buisson… » (Actes 7,35)

Seul le sentiment impératif de devoir parler ou d’accepter les conséquences de notre silence doit guider notre délicate entreprise. ben-gourion-620_620x349Serons-nous a minima autorisés par nos censeurs à citer la Parole et à répondre aux accusations par les dires des Prophètes ? « Écoutez la parole de YHWH, enfants d’Israël, car YHWH est en procès avec les habitants du pays: il n’y a ni vérité, ni fidélité, ni compassion, ni connaissance d’Elohim dans le pays. On se parjure, on ment, on tue, on vole, on commet l’adultère et on se livre à la violence: partout le sang est versé. C’est pourquoi le pays est dans le deuil… Il en sera du prêtre comme du peuple; je le punirai pour sa conduite et je ferai retomber sur lui ses œuvres. … car ils ont abandonné YHWH et ont cessé de lui obéir. La luxure, le vin et l’alcool leur ont fait perdre la tête. (Os 4, 1 – 11) « Je vous ai fait entrer dans un pays de vergers… Mais vous êtes venus, et vous avez souillé mon pays, et vous avez fait de mon héritage une abomination. » (Jérémie 2,7) N’étant pas suspects de pulsions antisémites ou antisionistes, nous oserons donc poser un regard interrogateur sur cet Israël version 2017, objet des prières de tous nos anciens, depuis 1948.

Israël 2017 : une société au bord de l’implosion

lire la suite ==> Le modèle kibboutzique de l’Etat hébreu cher à David Ben Gourion a définitivement disparu. La gauche israélienne, loin de l’idéal sioniste, peine à redéfinir un programme orienté sur les droits territoriaux des palestiniens et sur la libéralisation des mœurs ; quant à la droite israélienne, protéiforme, elle revendique la privatisation de l’économie kibboutzique et la perte de la dimension communautaire qui caractérisa la renaissance du royaume de Juda. La société israélienne est une société d’immigration, qui a accueilli et intégré des vagues successives et importantes « d’alliyot ». Ces vagues d’immigration se sont succédées : celle des juifs soviétiques, celle des juifs éthiopiens et actuellement celle des juifs français. Tant bien que mal ces arrivants se sont intégrés dans le melting pot israélien, mais les disparités sociales, économiques, politiques et religieuses ont largement subsisté. Le résultat est une société extrêmement hétérogène qui présente des lignes de clivages très diverses et en perpétuel mouvement. A ces disparités s’ajoute la présence des minorités non-juives (Arabes israéliens, druzes,…) qui représentent environ 20 % de la population et qui sont eux-mêmes très divisés.   Dans quelle mesure les anciens clivages, arabes-juifs, religieux-non religieux, ashkénazes-séfarades, socialistes-capitalistes, etc…ont-ils été remplacés par de nouvelles lignes de faille ? Pour de nombreux observateurs avertis, ces antagonismes annoncent une probable implosion de la société israélienne. Sont ainsi cités comme facteurs de très haute instabilité, en plus des clivages ancestraux :

  • Le retour du religieux et du juif de stricte observance (le Harédi) et la résistance du juif laïque (le Hiloni) face à cette « radicalisation religieuse »
  • Le paradoxal antagonisme entre le sioniste (religieux ou laïc) et le juif ultra-orthodoxe qui ne reconnait pas l’Etat hébreu
  • L’impossible dialogue entre le Juif Sabra (de souche) et le juif issu de de l’immigration occidentale et de l’immigration africaine
  • L’activisme des « colons » face aux impératifs politiques et sécuritaires de l’Etat (massacre d’Hébron et assassinat de Rabin, notamment)
  • L’antagonisme culturel et le modèle de vie urbaine qui oppose Tel Aviv à Jérusalem

La volonté d’assimilation culturelle et de « greffe » sur les standards occidentaux, caractérise définitivement les « nouveaux » israéliens. Cette ligne de faille interne à la société israélienne se trouve résumée dans le conflit que se livre à distance les deux capitales, administratives et religieuses.   taTel Aviv contre Jérusalem   Tel Aviv a tout d’une grande capitale aux yeux de ses rivales occidentales, même si Israël a choisi de redonner ce titre à l’antique Jérusalem depuis 1981. Avec plus de trois millions d’habitants, la zone urbaine de Tel Aviv constitue la plus grosse ville juive au monde, devançant largement la population juive de New-York. Un espace unique de « libertés retrouvées » pour près d’un million d’habitants, soit un Israélien sur sept. Tel Aviv est devenue le symbole d’un Etat laïc destiné à accueillir tous les Juifs dans une logique d’Etat-nation, au bénéfice d’une loi du retour qui permet à tout juif d’être accueilli. Tel Aviv reflète ce que la société israélienne est devenue : urbanisée, individualisée, paupérisée et déstructurée, aux antipodes des idéaux sionistes ruraux et collectivistes des fondateurs de l’Etat. Par ailleurs, l’immigration économique essentiellement non juive après l’effondrement du bloc soviétique et les famines en Ethiopie, ont largement contribué à faire de Tel Aviv une zone sociale hétérogène à haut risque d’implosion. Si Tel Aviv affiche sa prospérité économique par ses buildings et sa city, il ne faut pas oublier que la « ville qui ne dort jamais » concentre une grande partie de la misère du pays, avec au sud des quartiers entiers de déshérités, où l’on retrouve surtout les noirs africains, yéménites, des Juifs orientaux, des Soudanais, des Thaïs aux conditions de travail et de vie précaires. Le Bureau central des statistiques (CBS) précise que 31% des Israéliens sont tombés dans la pauvreté alors que la moyenne est de 17% dans l’Union européenne, ex pays de l’Est inclus.

Et tandis que beaucoup idéalisent cette « bulle » comme le reflet du caractère libéral et cosmopolite d’un pays moderne, ouvert et tolérant, la droite religieuse et nationaliste y voit d’abord un repère de post-sionistes, de mécréants, et de Juifs peu soucieux des traditions. Tel Aviv n’est guère appréciée de la droite nationaliste et des ultra-orthodoxes qui y voient un lieu de débauche, une nouvelle Sodome et Gomorrhe. En effet, Tel Aviv a été élue première destination touristique gay au monde. Il faut bien reconnaître que la ville est un havre de paix pour les minorités sexuelles qui y vivent librement : chaque année la Gay-Pride de Tel Aviv fait le plein et a désormais même essaimé à Jérusalem ; ce qui n’est pas sans générer tensions et heurts entre les manifestants et les ultra-orthodoxes. Cette année, le 21 juillet, les organisateurs de la Gay-Pride de Jérusalem attendaient 10 000 personnes. Ils furent presque trois fois plus nombreux à défiler dans le centre de la ville.   Plusieurs responsables politiques comme le travailliste Isaac Herzog ou le centriste Yair Lapid ont fait le déplacement et participé à la parade 2016. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a enregistré un message vidéo dans lequel il apporte un soutien sans ambiguïté à la communauté LGBT : « Aimer quelqu’un ne devrait jamais signifier vivre dans la peur et la terreur ».

En marge de ces défilés, près de 250 rabbins ultra-orthodoxes ont manifesté leur soutien, dans une lettre ouverte, en faveur de leur collègue, Yigal Levinstein, qui avait traité les homosexuels de « pervers », en s’expliquant : « Il existe un mouvement insensé dont les membres ont abandonné la normalité de la vie… Ce groupe rend le pays fou et a pénétré de toute sa puissance les forces armées, et personne n’ose ouvrir sa bouche et s’élever contre lui. »

En réponse, les organisateurs de la Gay-Pride ont répondu : « A Jérusalem, la Gay-Pride n’est pas une fête. C’est une manifestation contre ceux qui pensent que nous ne devrions pas être là ». Ils ont également annoncé la date de la Gay-Pride 2017 : ce sera le 21 juillet, quelques jours avant le 9 Av (Ndlr) !

Pour ou contre un Etat juif ?

L’idée du Judaïsme était que l’exil des Juifs devait durer jusqu’aux temps messianiques. Dès lors, il y a toujours eu une opposition très forte des ultra-orthodoxes juifs au sionisme naissant. Aujourd’hui, cet antagonisme atteint un point de non-retour : les Juifs religieux d’obédience hassidique ne veulent pas d’un Etat juif, à contrario des sionistes religieux, qui forment le noyau dur des colons idéologiques. Au nom de la même Torah et du même héritage, ces deux catégories de religieux, adoptent des postures politiques radicalement différentes et au final, peu conciliables.  

Les pionniers de l’Etat hébreu, considéraient que la religion était la forme que s’était donnée le peuple juif pour se maintenir en tant que communauté, en situation de Diaspora. A partir du moment où il y avait un Etat, la religion devait donc lentement disparaître. On ignore en règle générale que ce sionisme politique portait un projet de normalisation qui impliquait une sortie de la religion, afin de donner naissance à un juif nouveau, un homme libre dans une nation libre.

En 2011, aux États-Unis, des centaines de rabbins américains ont organisé une manifestation en face de l’ambassade israélienne pour protester contre les violations israéliennes au Mont du Temple. Les manifestants ont accusé le gouvernement israélien d’encourager la corruption morale dans la ville sainte. D’après ces juifs religieux, « les sionistes sont venus de Russie au XIXe siècle dans le but de répandre la corruption sur la Terre Sainte… ». En marge de cette manifestation, le rabbin William Handler déclarait que : « La seule voie à la paix au Moyen-Orient, c’est de nous unir pour combattre cette force séculière [ndlr : Israël !]

Aux deux coins de l’échiquier politique, spirituel, religieux et moral israélien, sévissent aujourd’hui, deux personnages dont l’influence en Israël et dans l’opinion publique internationale, égale celle des Palestiniens :

– A gauche, le journaliste Guidon Levy déclare que le Jour de la Libération de Jérusalem devrait être déclaré jour de deuil national. Raison invoquée : Jérusalem est la ville qui envoie « les métastases de l’occupant dans chaque quartier palestinien. Jérusalem souffre d’un cancer incurable… ». Pour ce grand intellectuel adulé des médias occidentaux, il suffirait de placer tout  Jérusalem sous contrôle palestinien pour que la paix et la sécurité s’installent durablement et « que guérisse Jérusalem ».  

– A droite, le Rabbin ultra-orthodoxe Aharon yehouda leib Steinman, déconseille fortement aux Juifs français de faire leur Allyah. Raison invoquée : en Israël on transforme leurs enfants en Hilonim, en laïcs dévoyés. Il vaut mieux donc que les Juifs français émigrent aux Etats Unis de sorte que leurs enfants continuent à étudier dans un environnement religieux, hors de l’influence des israéliens. Enfin, le Messie n’est pas encore arrivé et il n’y a donc nulle urgence à immigrer en Israël.

Qu’est-ce qui unit au-delà de leurs différences ces deux figures et faiseurs d’opinion en Israël ? La réponse est évidente : c’est l’existence même de l’Etat d’Israël qu’ils remettent en cause et contestent en allant jusqu’à inviter les citoyens juifs à quitter le pays. Pour eux, cet état est pourri, dévoyé, cancéreux, colonialiste, il viole le droit élémentaire de l’Autre qui n’est pas juif et qui, pour la sensibilité orthodoxe, transforme ses habitants en juifs sans écoles toraïques, sans Yeshivot et donc sans religion.   Ces deux personnages que tout oppose, concentrent leurs énergies pour détruire l’Etat d’Israël de l’intérieur. Avec de tels citoyens engagés, Israël n’a nul besoin d’arabo-palestiniens pour le combattre et l’affaiblir.

Yéhsoua avait dénoncé la division qui sévissait au sein du peuple, – saducéens contre pharisiens, judéens contre galiléens, zélotes contre esséniens,…- en appelant à l’unité de Son assemblée. Yéshoua savait que la nation toute entière disparaitrait dans le jeu sournois et cynique de ces divisions : tout royaume divisé contre lui-même ne peut subsister, tombe en ruine…

Aujourd’hui, nous devons hélas réitérer le même avertissement !  

Les Loups de Tel-Aviv

Dans une longue enquête intitulée « Les Loups de Tel Aviv », le Times of Israël a récemment dénoncé les méthodes de l’industrie financière de transactions en ligne, un domaine d’activité qui emploie des dizaines de milliers d’israéliens chargés d’inviter des « clients » à travers le monde, à parier en  ligne, sur le cours des devises à très court-terme. L’échelle de cette « industrie du jeu et du pari en ligne » est difficile à évaluer. Le Times of Israël pense qu’il existe plus de 100 entreprises « d’options binaires » israéliennes (nom de baptême et de référencement technique à la bourse israélienne) qui agissent depuis des immeubles de bureaux à Tel Aviv, Ramat Gan, Herzliya, Césarée, et ailleurs. Les initiés parlent d’estimations allant de un à dix milliards de dollars de bénéfice annuel pour cette industrie.

Selon la publication spécialisée Finance Feeds, 20 des 41 compagnies figurant sur la liste rouge de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission – commission de régulation des marchés Wall Street) sont en Israël. La réputation mondiale d’Israël est entachée par cette escroquerie internationale de vol et de blanchiment organisée à l’échelle de la planète.   Selon le quotidien financier israélien Globes, un homme du nom d’Ariel Marom, ancien employé de plusieurs compagnies de cette industrie du pari en ligne,  a envoyé une lettre aux commissions d’Éthique et de Finance de la Knesset, en dénonçant un terrorisme économique ciblant les citoyens de plusieurs pays : « Quand cette information deviendra publique via des enquêtes dans les médias, le statut d’Israël dans le monde sera terni et cela relâchera une haine envers le peuple juif et Israël, entraînant des dommages considérables. »

Shmuel Hauser, président de l’Autorité israélienne des titres, il promet de rassembler toutes les armes juridiques pour réprimer cette industrie qui arnaque des victimes du monde entier: « La répugnante fraude du Forex ruine notre réputation. C’est un problème national.»

Nathan Sharansky,  le chef de l’Agence juive appelle tous les immigrants à rester éloignés de l’industrie, « qui utilise des méthodes immorales pour attirer des victimes innocentes ». L’ancien député et ministre a qualifié l’industrie des options binaires d’Israël de « répugnante, immorale et profondément nuisible au pays ».   Les « loups de Tel-Aviv » n’ont pas de morale et sont donc sans Loi. Avec de tels agissements, pensent-ils vraiment bénir la ville et le pays ? Ces irresponsables précipitent le pays dans une spirale mécanique de malédictions et renforcent un antisémitisme mondial qui se repait de ce type de comportements abjects. Est-ce pour offrir au monde ce triste spectacle qu’Israël a retrouvé ses frontières en 1948 ?  

La classe politique israélienne  

Israël endure une série de scandales politico-financiers qui ébranlent ses institutions. Il ne s’agit plus seulement de financement illégal de partis politiques, mais de l’entrisme de groupes mafieux et des grandes familles dans les partis de gouvernement. Dix familles détiennent ainsi le pouvoir économique en Israël, avec plusieurs milliards d’euros de patrimoine. Aucune d’entre elles n’a choisi d’entrer en politique pour participer aux décisions de l’État mais, tacitement, le pouvoir politique leur appartient déjà. Les « affaires » touchent d’abord les grands partis de gouvernement, comme le Likoud et le Parti travailliste. Comme en Europe, ces révélations génèrent abstention et montée des partis extrémistes. En « achetant des investitures de grands partis » et en finançant illégalement des campagnes électorales, des États étrangers et des groupes mafieux peuvent provisoirement prendre le contrôle du législatif et de l’exécutif. Les politiques qu’ils imposent ne répondent alors plus aux intérêts du peuple israélien. Le quotidien Yediot Ahranot, n’a pas hésité à titrer : « La mafia est entrée à la Knesset ».

De leurs côté, en défaisant les gouvernements successifs, les juges de la Cour suprême, créent une instabilité institutionnelle qui empêche toute négociation et résolution des questions stratégiques. Cette situation conduit à un exercice du pouvoir, par défaut, par la bureaucratie et l’armée. En définitive, Israël s’éloigne tous les jours un peu plus du rêve communautaire de ses fondateurs.   Quelle opinion se font les Israéliens de leur classe politique ? Plus de 73% estiment que la corruption au sein du leadership israélien est très répandue, selon un sondage publié le 4 janvier par l’Israel Democracy Institute.  

En 2015 une vaste affaire de corruption avait impliqué le parti Israël Beitenou (Israël notre maison) et une trentaine de personnalités politiques, des députés et ministres, avaient été arrêtés.

Autre parti politique (Kadima), autre temps, autre scandale : la Cour suprême d’Israël a confirmé, début 2016, la peine de prison ferme de dix-huit mois pour corruption contre l’ancien premier ministre israélien Ehoud Olmert. Il devient ainsi le premier chef de gouvernement à être emprisonné dans son pays. L’ex-premier ministre a été condamné pour deux chefs d’accusation de corruption, liés à un énorme projet immobilier à Jérusalem, ville dont il était alors le Maire.

Ehoud Olmert a ainsi rejoint en prison, l’ancien président israélien Moshe Katzav accusé et condamné à sept ans de prison ferme, pour viols et harcèlements sexuels ! Le ministre de Finances Avraham Hirschson, accusé d’avoir détourné des fonds de la Fédération nationale des travailleurs, a été contraint de démissionner puis de rejoindre la prison pour cinq longues années et le ministre de la Justice Haïm Ramon a également été jugé pour agression sexuelle.   L’ancien ministre de la Santé et député du Shass (partie sépharade de la droite religieuse) Shlomo Benizri poursuit quant à lui un séjour en prison de quatre ans. Il suit ainsi l’exemple de son chef de parti, Arié Dery qui avait été jugé et condamné en 1999 à 4 ans de prison ferme pour corruption. Revenu en politique en 2013, il est de nouveau à la tête du parti religieux Shass et ministre de l’Intérieur.

Ce qui autorise le ministre de l’Éducation et Ministre de la Diaspora, Naftali Bennett, président du parti nationaliste et sioniste religieux « Habayit Hayehudi » –  ex-homme d’affaires et millionnaire israélien – , à affirmer qu’Israël a fait « un grand pas en avant vers une gouvernance plus morale et s’était           purifié de la corruption. »

A gauche de l’échiquier politique, le chef de l’opposition israélienne Yitzhak Herzog fait lui aussi, l’objet d’une enquête pour corruption.   Mais les juges israéliens n’enferment pas que les politiques de leur pays.

Cet été, c’est le Rabbi Eliezer Berland qui a été extradé d’Afrique du Sud. Accusé de plusieurs chefs d’agression sexuelle, la cour de première instance de Jérusalem a ordonné la détention de ce rabbin qui aurait admis dans un enregistrement avoir violé ses disciples femmes.   Assurément, Israël est bien devenu une nation comme une autre. Mais quel gâchis, quel spectacle !

La terre contre la paix   

Régulièrement, la société israélienne s’interroge sur l’opportunité de ce marché de dupe : la terre contre la paix ! Gaza, la Judée, la Samarie,  les plateaux du Golan, la frontière Nord-Liban, le Sinaï, les ‘colonies’, le tombeau de Rachel, Hébron, Jérusalem-Est… autant d’hectares de terre sainte à vendre contre des promesses de paix avec les voisins arabes.

Paradoxalement, ce sont des gouvernements de droite qui n’ont pas hésité à actionner ce dispositif : Sharon a payé cher son retrait de Gaza. Mais l’acte fondateur de cette doctrine inique, fut assumé par Moshé Dayan, lorsque le général vainqueur et héros de la guerre des six jours, abandonna Jérusalem-Est à la Jordanie.

Aujourd’hui, Israël continue à jouer avec les ennemis de ses ennemis et tente de se convaincre que cela suffit à en faire des amis. Pour contrecarrer les plans de l’Iran chiite, l’Etat hébreu organise des exercices militaires avec les sunnites de la péninsule arabique, les wahhabites, maîtres de La Mecque. Pour endiguer la Syrie alaouite, Israël signe des accords économiques avec la Turquie d’Erdogan.

Pour garder un semblant de stabilité dans le Sinaï, Jérusalem revendique une amitié retrouvée avec Le Caire : « Dans ce temps-là, Hanani, le voyant, alla auprès d’Asa, roi de Juda, et lui dit: Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Adonaï ton Elohim, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains. » (2 Chroniques 16,7)

Alors parce la société israélienne pense obtenir la paix en signant des traités territoriaux, Israël n’obtiendra ni la paix, ni la terre. A plusieurs reprises, Israël a clairement été invité à reprendre son héritage, récupéré dans des circonstances militaires quasi-miraculeuses. A chaque fois, Israël a reculé et tenté de négocier une paix qui mécaniquement s’éloigne de jour en jour. A forger des alliances, Israël s’éloigne de son Alliance.

Ce dilemme politique n’est pas nouveau et il accompagne l’histoire des enfants d’Israël depuis l’antiquité. Josué a conquis toutes les villes de Canaan en les vouant par anathèmes. A contrario, Saül a perdu sa royauté après avoir épargné le roi des Amalécites et en récupérant ses richesses (1 Samuel 15,9). Aujourd’hui, Israël a épargné nombres de peuples d’alentour et garanti les droits des minorités en son sein. Mais les peuples d’alentour et les terroristes, parfois élus jusqu’au sein de la Knesset, n’épargneront pas Israël… et c’est donc une folie !

De quel Israël parle-t-on ?  

Comment l’Israël 1948 de Ben Gourion, revendiqué et bâti sur l’idéal des Prophètes, a-t-il pu valider des options militaires, politiques, sociétales, aussi éloignées des   consignes bibliques ? Comment ce jeune Etat a-t-il pu se mettre ainsi en danger au point d’atteindre un point critique d’autodestruction ? Ne soyons pas surpris ni ébranlés. C’est qu’Israël 2017 n’est pas Israël !

La nation israélienne [1948-2017] n’est qu’une recomposition partielle de l’ex-royaume de Juda et tant d’israélites manquent encore à l’appel ! L’Israël moderne n’est pas sur son héritage territorial pérenne et entier. Là aussi, ce n’est qu’un Israël partiel. L’Etat hébreu ne sait pas s’il veut être un Etat juif ou un Etat laïc. Il est en crise d’identité. Israël est donc partiellement un Etat juif. Quant à l’Israël religieux, il est multiple, divisé, opposé et ne saurait donc subsister bien longtemps.

Dans ce domaine aussi, Israël n’est que partiellement à l’écoute de son Elohim et doit appeler de toutes ses forces un Prophète comme Moïse. Israël 2017 n’est qu’un embryon d’Israël, qui doit grandir, évoluer, se transformer. Comme toute croissance, elle sera douloureuse.  

Comment prier pour Israël ?

Nous n’avons pas pour vocation à rester impuissants face aux tristes constats rappelés plus haut. Que faire pour ne pas se contenter de cette analyse critique qui ne servirait à rien si elle n’était pas assortie de recommandations concrètes ?

Nous invoquerons donc l’action et les paroles du prophète Daniel, qui nous semblent intemporelles et écrites pour notre époque : « Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous nous sommes révoltés et nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes lois. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. »

Un prophète contemporain pourrait facilement revendiquer ces mêmes paroles aujourd’hui : « Seigneur, à nous la honte, honte à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi… Tout Israël a transgressé ta loi, et s’est détourné de ta parole. Aussi, les malédictions et les imprécations qui sont écrites dans la loi de Moïse, serviteur d’Elohim, se sont-elles répandues sur nous. » Qui pourrait croire que ces paroles ont été écrites il y a 2500 ans ? N’ont-elles pas été prononcées hier ? Ne pourraient-elles pas être prononcées demain ? « L’Adonaï notre Elohim a accompli les paroles qu’il avait prononcées contre nous et contre les chefs qui nous gouvernaient, il a fait venir sur nous une grande calamité…  car, à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous entourent. »  

Mais face à ce terrible constat sans concessions, le prophète s’interpose : « Maintenant donc, ô notre Elohim, écoute la prière et les supplications de ton serviteur, et, pour l’amour de ton Nom, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté…Car ce n’est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c’est à cause de tes grandes compassions. » (Daniel 9, 4 à 19)

Inlassablement, le prophète ne demande pas grâce au nom de ses propres bonnes actions réputées inspirées. Il se contente de rappeler à son Elohim Ses propres engagements et promesses. Encore faut-il les Lui rappeler ! C’est le travail du prophète que de se lever et d’interpeller son Elohim pour « exciter Sa jalousie » et qu’Il n’oublie pas Ses promesses.   Alors, qu’elle que soit la situation peu glorieuse de l’Israël 2017, nous voulons adopter la posture de Daniel et harceler notre Elohim de nos supplications, ainsi qu’il est écrit : « Que ma langue s’attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie! » (Psaume137:6)  

Les veilleurs sur les remparts de Jérusalem, qui sont des intercesseurs, en vérité, sans compromis et en Souffle, doivent se rallier et se tenir sur la « brèche » ainsi ouverte dans les murailles spirituelles de Jérusalem.  

Conclusion  

Israël 2017 : confronté à des risques militaires récurrents sur ses frontières extérieures, soumis au harcèlement continu d’une guérilla terroriste qui l’encercle de sa « sainte » haine, exposé à une extrême tension interne qui fragilise son unité en tant que nation, rattrapé par une vague mondiale d’antisémitisme qui angoisse les juifs en diaspora et terrorise les israéliens dans leur quotidien, le jeune Etat nation d’Israël n’a – à vue humaine – que très peu de chances de survivre. Le risque d’implosion de la société israélienne est aujourd’hui tel, que cet Etat ne saurait subsister dans sa configuration actuelle.

Trop éloigné de l’idéal des Prophètes parce qu’attiré par l’idéal des faux-prophètes des nations, l’Etat hébreu moderne a attiré sur sa tête des charbons ardents et a oublié que son Elohim était un Elohim jaloux. Or, Israël a toute liberté pour s’engager collectivement sur le chemin des bénédictions ou opter pour l’impasse des malédictions.

Qu’Israël ne se mente pas à lui-même et que les veilleurs sur les remparts cessent de se mentir les uns aux autres et de se taire quand ils voient les nuages s’amonceler à l’horizon : un Etat aussi désuni et ignorant de ses propres valeurs, ne saurait subsister. Les prophéties sont hélas claires et sans ambiguïtés sur cette séquence eschatologique où Jérusalem est en partie détruite et où un tiers seulement de ses habitants semblent échapper au malheur. (Zacharie 13 fin et 14)

Pour subsister – et il faut qu’il subsiste –, Israël est condamné à évoluer, changer, à retourner à ses fondamentaux et à retrouver son unité perdue. Ô Israël, où sont tes prophètes ? Il y a danger et il y a urgence.

Ces prophètes, doivent aujourd’hui s’élever et prendre la parole [la Parole]. Dans l’attente de ces témoins puissants en langages et en actions, nous devons inlassablement rappeler au frère ainé que le Prophète d’Israël qui les appelle à revenir, est déjà là et bien vivant : puisses Israël reconnaitre et suivre son Machiah, l’Adon Yéshoua, seul capable de réunifier un Corps divisé et à la santé précaire ! L’Adon Yéshoua a instamment prié pour l’unité de Sa maison car il savait que était le danger.

Prions de même pour cette unité nécessaire de l’Assemblée et du peuple. Mais ne soyons pas aveugles et sourds à cette évidence : ceux qui au sein de l’embryon Israël, œuvrent à la désunion, seront retranchés de l’Israël à venir. Comme tout accouchement, il se fera dans la douleur : « La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue… Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira. » (Jean 16,21)  

 

NdlR : nous sommes-nous auto-proclamés prophètes pour tenir un langage aussi dur et solennel ? Depuis 1948, nos anciens ont consacré leur vie au Seigneur et ont prié toute leur vie pour Israël et la Qehyillah en gestation. Ils étaient debout et appelés à veiller sur les remparts de la ville du grand Roi, bien avant d’autres ! C’est aussi par respect pour leurs engagements et leurs sacrifices passés que nous avons ce droit/devoir d’inventaire en toute transparence. Que nos censeurs nous concèdent  ce droit ou qu’ils fassent ce travail par eux-mêmes et nous céderons volontiers la place.  

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Les enfants d’Israël font partie des plus pauvres du monde développé

L’Etat juif se classe juste avant la Turquie dans le classement OCDE, avec 1 adolescent sur 4 vivant sous le seuil de pauvreté

Un jeune garçon juif en train de manger au centre Yad Ezra V'Shulamit à Jérusalem, qui sert un déjeuner chaud tous les jours à plus de 1 200 enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté, le 27 septembre 2011 (Crédit : Uri Lenz / FLASH90)

Un jeune garçon juif en train de manger au centre Yad Ezra V’Shulamit à Jérusalem, qui sert un déjeuner chaud tous les jours à plus de 1 200 enfants qui vivent sous le seuil de pauvreté, le 27 septembre 2011 (Crédit : Uri Lenz / FLASH90)
Israël a le deuxième plus haut taux de pauvreté chez les enfants et les adolescents dans le monde développé, selon un rapport publié lundi par le National Insurance Institute (NII).

Avec 25 % de la population âgée de 0 à 17 ans classés dans la catégorie des pauvres, Israël se place devant la Turquie et est à huit points en dessous de la moyenne (qui est de 12,9 % d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté) pour les Etats membres de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a souligné le NII.

Dans la plupart des pays de l’OCDE, le groupe d’âge le plus pauvre est souvent la tranche des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Selon l’organisation, le taux de pauvreté des enfants d’un pays est basé sur le nombre d’enfants ayant un revenu annuel qui est de 50 % inférieur à la moyenne nationale.

Dans son enquête annuelle sur les indicateurs socio-économiques, le NII a comparé les taux de pauvreté dans les pays développés par groupe d’âge. Il a constaté que le groupe d’âge 26-50 ans d’Israël est le deuxième plus pauvre selon l’indice de pauvreté, pris en sandwich entre le Mexique et la Grèce, et qui se place à 11 places en dessous de la moyenne de l’OCDE. Un homme fouillant une poubelle dans le centre de Jérusalem. (Crédit : Nati Shohat / Flash90) Israël est aussi le quatrième plus pauvre en ce qui concerne la tranche des 66 ans et plus, avec 21,7 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté et est à la huitième place en dessous de la moyenne de l’OCDE. Le NII a constaté que les allocations sociales pour les enfants, les personnes âgées et les chômeurs sont également parmi les plus bas dans le monde occidental, a révélé la radio militaire. L’investissement du pays dans la sécurité sociale classe Israël à la septième place en partant du bas de la liste. Israël a constamment été mal noté en raison de ses indices de pauvreté au cours de ces dernières années. En mai 2013, il a été constaté que le taux de pauvreté en Israël était de 21 %, le taux de pauvreté le plus élevé parmi tous les pays de l’OCDE. En avril de cette année, un rapport des Nations unies a souligné qu’Israël avait le plus haut niveau d’inégalités socio-économiques entre ses enfants, dans une étude des 41 pays développés.

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