Regainde tension et actes de guerre caractérisés sur les deux frontières simultanément…
En réponse aux tirs de roquettes, Tsahal cible des sites d’activités terroristes à Gaza : IsraËl a ciblé une cache d’armes au centre de la bande de Gaza et deux rampes de lancement de roquettes au nord de la bande de Gaza. Des frappes directes ont été confirmées. Depuis samedi 10 novembre, plus de 115 roquettes ont frappé le sud d’Israël.
Un missile anti-tank a également été tiré sur une patrouille de Tsahal près de la clôture de sécurité au nord de la bande de Gaza. Quatre soldats israéliens ont été blessés dans l’attaque. En réponse, Tsahal a ciblé plusieurs infrastructures terroristes dans la bande de Gaza.
Tsahal a déclaré ne tolérer aucune tentative de nuire aux soldats et aux citoyens israéliens et continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le terrorisme contre Israël. Tsahal tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste émanant de la bande de Gaza.
Tsahal a également riposté à un tir d’obus de mortier dans le Golan. Un obus de mortier s’est abattu à quelques mètres d’un poste de sécurité de Tsahal sur le plateau du Golan, près de la frontière israélo-syrienne. Ce tir s’inscrit dans le cadre des conflits internes en Syrie. Les rapports ne font état d’aucun dégât et d’aucun blessé. En réponse, un tank israélien a tiré en direction du lieu d’où provenaient les tirs. Une frappe directe a été confirmée. Tsahal a déposé une plainte auprès des forces de l’ONU déployées dans la zone et rappelle qu’Israël ne tolèrera aucun autre tir contre son territoire. Tsahal répondra avec fermeté contre toute agression en provenance de la Syrie.
Lire ICI, sur GuysenNews, l’article « la prochaine guerre d’Israël pourrait être contre Gaza »
La prochaine guerre d’Israël pourrait être contre Gaza Par Douglas Hamilton – Lundi 12 novembre 2012 à 23:23 |
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Si Israël part en guerre contre l’un de ses voisins avant la fin de l’année, ce sera, malgré les apparences, contre la bande de Gaza et non contre la Syrie. L’armée israélienne a ouvert le feu sur la Syrie lundi pour le deuxième jour consécutif, en réponse à un tir de mortier syrien qui a frappé le plateau du Golan, contrôlé par l’Etat hébreu. Si les missiles israéliens lancés dimanche n’étaient que des tirs de semonce, les tirs de blindés de lundi ont en revanche atteint leur cible, selon l’armée. Aucune perte n’a été signalée dans l’immédiat. Il s’agissait du « message » qu’Israël avait annoncé (voir ). « Il y a eu cinq incidents de tirs supposément égarés en provenance de petites armes et de mortiers », a déclaré lundi le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon sur les ondes de la radio de l’armée après le deuxième incident. « Nous avons envoyé des messages verbaux. Cela n’a servi à rien. Hier, pour la première fois, nous avons envoyé un message physique », a-t-il ajouté. « Si le message a été compris, tant mieux. S’il n’a pas été compris, nous devrons envoyer d’autres messages de ce type. » Les rebelles syriens qui luttent pour renverser le président Bachar al Assad combattent l’armée régulière depuis des mois dans des villes situées à l’intérieur ou voisines de la zone de séparation entre Israël et la Syrie, le long de la ligne de désengagement tracée à la fin de la guerre qui les a opposés en 1973. Israël et la Syrie sont toujours officiellement en guerre depuis la prise du plateau du Golan par l’Etat juif et l’établissement de cette zone tampon en 1973, mais le calme règne dans cette région depuis des décennies. En dépit de la vue rapprochée sur la guerre civile syrienne dont ils jouissent désormais depuis les avant-postes venteux du plateau, les généraux israéliens ne s’attendent pas à ce que les choses s’aggravent dans le Nord. « A mon avis, cela ne fait quasiment aucun doute que (Bachar al Assad) n’a aucun intérêt à ouvrir un front », a estimé lundi le vice-Premier ministre israélien à propos du président syrien. AUCUN ARBITRAGE Mais plus au Sud, les nuages d’une vraie guerre s’accumulent au-dessus de la bande de Gaza, l’enclave côtière soumise à un blocus israélien d’où des terroristes islamistes palestiniens tirent des roquettes sur l’Etat hébreu, et essuient en retour les frappes de l’aviation israélienne. « Ces derniers mois, plus de 20 terroristes et quelques civils ont été tués dans la bande de Gaza et des dizaines ont été blessés », a déclaré dimanche le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. Contrairement au Golan, où les 1.000 hommes de la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD)patrouillent sur les terres cultivées et dans les collines qui séparent les positions des armées israélienne et syrienne, Gaza ne dispose d’aucun arbitre pour maintenir la paix. L’enclave est séparée de l’Etat hébreu par une clôture mais l’armée israélienne patrouille des deux côtés de cette dernière. En décembre 2008, des tirs répétés de roquettes avaient semé la terreur au sein des communautés du sud d’Israël et avaient provoqué un assaut israélien. L’opération « Plomb durci » a commencé par une semaine de bombardements et de pilonnages, suivie d’une offensive terrestre. Cette opération de l’armée israélienne a été vivement condamnée, y compris dans un rapport de l’Onu qui a fait état d’un usage disproportionné de la force. Après une période de calme relatif, les tensions entre Israël et Gaza se sont accentuées cette année qui aurait été marquée par une série de violentes représailles, la dernière en date remontant à tout juste deux semaines. Les islamistes du Hamas, qui contrôlent l’enclave depuis juin 2007 et chapeautent plusieurs petits groupes islamistes, ont cessé de maintenir la paix, lançant de nouveau leurs propres roquettes aux côtés de celles du Djihad islamique et d’autres . MENACE ISRAÉLIENNE Face à ces attaques, le ministre israélien de la Défense a annoncé que les Forces de défense israéliennes (IDF) allaient riposter. « Selon mes directives, Tsahal (…) explore les possibilité d’augmenter la réponse au Hamas et aux autres groupes terroristes et nous frapperons les groupes terroristes à une vitesse sans cesse croissante », a déclaré Ehud Barak dimanche. « Si nous sommes forcés de retourner à Gaza afin de frapper le Hamas et de rétablir le calme, nous n’hésiterons pas à le faire », a-t-il poursuivi. Tout en jugeant qu’il n’existait pas de solution simple aux tensions avec la bande de Gaza, le vice-Premier ministre Moshe Yaalon a repris à son compte des déclarations de Benjamin Netanyahou : « Nous allons devoir durcir notre réaction jusqu’à ce que le Hamas dise ‘assez’ et cesse le feu. » Tandis que le mauvais temps semblait avoir permis lundi de limiter une escalade de la violence, un responsable palestinien a indiqué que l’Egypte s’employait de nouveau à obtenir une cessation des hostilités entre les mouvements palestiniens et Israël. « Rien n’a encore été formalisé. Israël et le Hamas campent sur leurs positions. Le calme répondra au calme et l’escalade répondra à l’escalade », a dit ce responsable. Youssef Rizka, conseiller politique du Premier ministre palestinien Ismaël Haniyeh, a estimé pour sa part que le nouveau président égyptien constituait un « filet de sécurité » pour les Palestiniens. « La guerre contre Gaza n’est plus un pique-nique », a-t-il souligné. « Le président Mohammed Morsi, président du plus important pays arabe voisin, a dit : ‘Nous ne permettrons pas une nouvelle guerre contre Gaza et le sang palestinien est notre sang' », écrit Youssef Rizka dans les colonnes du journal Felesteen, proche du Hamas. (GIN avec REUTERS) |