L’empire américain a amorcé son déclin et les choses vont se précipiter. C’est la théorie du « pic de l’empire » !
Si l’on se base sur les leçons de l’histoire on constate que tous les empires ont une fin, et on peut affirmer avec certitude que la probabilité que l’empire américain périclite est de 100 %.
Comme le brillant analyste Chaimlers Johnston l’a expliqué, les états-unis sont un « empire des bases et des infrastructures militaires » et non un empire fondé sur des colonies. Ce n’est plus politiquement correct d’annexer d’autres pays aujourd’hui. En témoigne les réactions à propos du rattachement de la Crimée à la Russie, même si la population s’est prononcée pour l’autodétermination et a voté à 98% pour ce rattachement. Mais, si les événements avaient pris une autre tournure, l’implantation d’une base de l’OTAN en Crimée aurait été considérée comme une bonne chose. Il y a pourtant quelques territoires américains à l’étranger (lire « colonies ») listés dans le rapport sur les infrastructures militaires du Pentagone, les Samoa américaines, Guam, l’atoll Johnston, les îles Marshall, les îles Mariannes du nord, Porto Rico, les îles Vierges américaines et les îles Wake. On devrait probablement inclure Hawaï, depuis que le Congrès s’est officiellement excusé en 1993 d’avoir kidnappé la reine et annexé illégalement le territoire. Ils ne le restituent pas mais ça ne les dérange pas de dire qu’ils sont désolés parce qu’ils l’ont tout simplement volé. Ils pourraient dire la même chose en ce qui concerne le Texas et la Californie, et l’ensemble du continent, mais ils ne font plus ce genre d’annexions. Bien sûr, il y a eu le vol du Kosovo à la Serbie, juste pour y implanter une énorme base de l’OTAN, mais en général ils préfèrent contrôler les autres pays au travers d’institutions économiques comme le FMI, la Banque Mondiale ou l’OMC. Il existe aussi de nombreux subterfuges politiques, assassinats ou coups d’état, comme l’explique John Perkins dans « confession d’un tueur à gages économique » ou encore Michael Hudson. William Blum a écrit :
« Depuis la fin de la seconde guerre mondiales, les états-unis d’Amérique ont :
1 Tenté de renverser plus de 50 gouvernements, dont la plupart avaient été légitimement élus
2 Tenté de réprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans plus de 20 pays
3 Interféré massivement dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays
4 Largué des bombes sur les populations d’au moins 30 pays
5 Tenté d’assassiné plus de 50 leaders politiques étrangers »
Seulement une poignée de ces ingérences, comme en Iran en 1953, au Guatemala en 1954, au Nicaragua dans les années 80, l’Ukraine en 2014, sont bien connues aux USA. Maintenant voici le point central : toutes ces « constructions démocratiques » nécessitent de nombreuses bases et infrastructures militaires à l’étranger. La plupart des personnels militaires sont aujourd’hui des contractants, il n’y a donc plus besoin de l’aval du gouvernement, juste de l’argent des taxes. Manifester dans la rue est donc une perte complète de temps. Des millions de gens sont descendus manifester contre la guerre en Irak en 2003. Est-ce que ça a fait la plus petite différence ? Le secrétaire d’état Alexander Haig remarqua durant une marche pour la paix dans les années 80 : « Laissez-les manifester tant qu’ils veulent tant qu’ils paient leurs impôts. » Kissinger a expliqué que « les soldats sont des idiots, des animaux stupides en ce qui concerne la conduite de la politique étrangère. »
Et le directeur de la CIA William Casey s’est assuré de maintenir le public américain dans l’obscurité la plus complète comme il le dit dans sa célèbre formule : « Nous saurons que notre programme de désinformation a atteint son objectif lorsque tout ce que croit le public américain sera entièrement faux. »
Même si cela est déjà évident de par leur comportement, la volonté de domination mondiale des états-unis est tout à fait consciente et explicite.
Le pic de l’empire
La surface des infrastructures militaires américaines a atteint son pic en 2007 avec une superficie totale de 129633 km2 et a déclinée depuis, incluant une chute brutale en 2014.
Le point essentiel est donc que l’empire doit maintenant supporter un rendement négatif pour ce qui concerne la surface des infrastructures militaires. Dans leur jeunesse, les empires mènent des entreprises rentables. Mais quand le retour sur investissement des dépenses gouvernementales, la dette et les dépenses militaires, devient négatif, c’est que nous entrons dans une phase de déclin de l’empire, et cela, selon la théorie de Tainter, nous emmène tout droit vers l’effondrement final.
L’effondrement ne sera pas forcément brutal. Il pourra être graduel, du moins, théoriquement. Mais l’économie américaine est fragile : elle est dépendante de la finance internationale pour financer sa dette gigantesque. Cela revient à dépendre de la bienveillance des investisseurs étrangers, qui ne sont pas particulièrement bien disposés à notre égard. De nombreux pays, comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Afrique du Sud, sont en train de mettre en place un système bilatéral de paiement afin de se passer du dollars pour leurs échanges, et, en faisant cela, ils évitent d’avoir à payer un tribut aux USA. Tout comme Rome, l’empire américain est attaqué partout dans le monde par des « barbares », sauf que les barbares modernes sont équipés de serveurs Internet, d’ordinateurs portables et de smartphones. Et tout comme Rome, l’empire s’emploie à défendre ses frontières en dépensant des milliards pendant que toute la façade de la maison s’écroule à cause de sa négligence.
De plus, les états-unis se sont employés à éviter une panique financière en utilisant le mensonge et des procédés fallacieux. La FED a imprimé 1000 milliards de dollars par ans juste pour assurer la solvabilité des banques américaines tout en vendant des positions à découvert sur l’or afin de faire baisser les cours et protéger la valeur du dollar. En réalité, l’emploi américain ne s’est jamais remis de la crise financière de 2008 et les salaires continuent de baisser depuis cette date mais le gouvernement publie des statistiques économiques trafiquées afin de masquer la réalité. Il y a également des signes qui montrent que la police d’état militarisée se prépare à faire face à une révolte ouverte.
De la même manière, si vous pensez que l’OTAN va pouvoir venir à votre aide dans plus d’une décennie, vous devriez reconsidérer votre politique de défense maintenant parce que l’OTAN va cesser d’être opérationnel en même temps que l’empire américain !
[Zero Hedge]
Le pic de l’empire américain
Si l’on se base sur les leçons de l’histoire on constate que tous les empires ont une fin, et on peut affirmer avec certitude que la probabilité que l’empire américain périclite est de 100 %.
Bien sûr, tout ce que vous avez à faire est de quitter les états-unis, et gagner un endroit qui n’est pas inter-dépendant de l’économie US, vous n’aurez alors pas trop à vous inquiéter de ce problème.
Certaines personnes ont déjà fait des suppositions à ce sujet, mais aussi loin que je m’en souvienne, personne n’a développé de méthodologie viable pour calculer la date de cet événement. Afin d’apporter des éléments de solution à cette théorie de l’effondrement qui se profile bientôt, je vais essayer de développer une méthode pour le représenter, dans un article intitulé « le pic de l’empire », basée sur la théorie de Joseph Tainter appelée « les rendements décroissants de la complexité » ou « les rendements décroissants de l’empire ». C’est un problème parfait pour les calculs différentiels, et tous les étudiants en microéconomie qui font des calculs à propos des coûts marginaux et du revenu marginal, de sorte qu’ils ont pu trouver un travail intéressant à effectuer à propos de la bientôt défunte industrie des gaz et huiles de schiste. Ce sera une manière plus utile d’employer leur talent. Voici donc une mise à jour et une estimation révisée.
L’empire des infrastructures militaires
Comme le brillant analyste Chaimlers Johnston l’a expliqué, les états-unis sont un « empire des bases et des infrastructures militaires » et non un empire fondé sur des colonies. Ce n’est plus politiquement correct d’annexer d’autres pays aujourd’hui. En témoigne les réactions à propos du rattachement de la Crimée à la Russie, même si la population s’est prononcée pour l’autodétermination et a voté à 98% pour ce rattachement. Mais, si les événements avaient pris une autre tournure, l’implantation d’une base de l’OTAN en Crimée aurait été considérée comme une bonne chose. Il y a pourtant quelques territoires américains à l’étranger (lire « colonies ») listés dans le rapport sur les infrastructures militaires du Pentagone, les Samoa américaines, Guam, l’atoll Johnston, les îles Marshall, les îles Mariannes du nord, Porto Rico, les îles Vierges américaines et les îles Wake. On devrait probablement inclure Hawaï, depuis que le Congrès s’est officiellement excusé en 1993 d’avoir kidnappé la reine et annexé illégalement le territoire. Ils ne le restituent pas mais ça ne les dérange pas de dire qu’ils sont désolés parce qu’ils l’ont tout simplement volé. Ils pourraient dire la même chose en ce qui concerne le Texas et la Californie, et l’ensemble du continent, mais ils ne font plus ce genre d’annexions. Bien sûr, il y a eu le vol du Kosovo à la Serbie, juste pour y implanter une énorme base de l’OTAN, mais en général ils préfèrent contrôler les autres pays au travers d’institutions économiques comme le FMI, la Banque Mondiale ou l’OMC. Il existe aussi de nombreux subterfuges politiques, assassinats ou coups d’état, comme l’explique John Perkins dans « confession d’un tueur à gages économique » ou encore Michael Hudson. William Blum a écrit :
« Depuis la fin de la seconde guerre mondiales, les états-unis d’Amérique ont :
1 Tenté de renverser plus de 50 gouvernements, dont la plupart avaient été légitimement élus
2 Tenté de réprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans plus de 20 pays
3 Interféré massivement dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays
4 Largué des bombes sur les populations d’au moins 30 pays
5 Tenté d’assassiné plus de 50 leaders politiques étrangers »
Seulement une poignée de ces ingérences, comme en Iran en 1953, au Guatemala en 1954, au Nicaragua dans les années 80, l’Ukraine en 2014, sont bien connues aux USA. Maintenant voici le point central : toutes ces « constructions démocratiques » nécessitent de nombreuses bases et infrastructures militaires à l’étranger. La plupart des personnels militaires sont aujourd’hui des contractants, il n’y a donc plus besoin de l’aval du gouvernement, juste de l’argent des taxes. Manifester dans la rue est donc une perte complète de temps. Des millions de gens sont descendus manifester contre la guerre en Irak en 2003. Est-ce que ça a fait la plus petite différence ? Le secrétaire d’état Alexander Haig remarqua durant une marche pour la paix dans les années 80 : « Laissez-les manifester tant qu’ils veulent tant qu’ils paient leurs impôts. » Kissinger a expliqué que « les soldats sont des idiots, des animaux stupides en ce qui concerne la conduite de la politique étrangère. » Et le directeur de la CIA William Casey s’est assuré de maintenir le public américain dans l’obscurité la plus complète comme il le dit dans sa célèbre formule : « Nous saurons que notre programme de désinformation a atteint son objectif lorsque tout ce que croit le public américain sera entièrement faux. »
Même si cela est déjà évident de par leur comportement, la volonté de domination mondiale des états-unis est tout à fait consciente et explicite.
Le rapport sur les infrastructures militaires du Pentagone
Comme le brillant analyste Chaimlers Johnston l’a expliqué, les états-unis sont un « empire des bases et des infrastructures militaires » et non un empire fondé sur des colonies. Ce n’est plus politiquement correct d’annexer d’autres pays aujourd’hui. En témoigne les réactions à propos du rattachement de la Crimée à la Russie, même si la population s’est prononcée pour l’autodétermination et a voté à 98% pour ce rattachement. Mais, si les événements avaient pris une autre tournure, l’implantation d’une base de l’OTAN en Crimée aurait été considérée comme une bonne chose. Il y a pourtant quelques territoires américains à l’étranger (lire « colonies ») listés dans le rapport sur les infrastructures militaires du Pentagone, les Samoa américaines, Guam, l’atoll Johnston, les îles Marshall, les îles Mariannes du nord, Porto Rico, les îles Vierges américaines et les îles Wake. On devrait probablement inclure Hawaï, depuis que le Congrès s’est officiellement excusé en 1993 d’avoir kidnappé la reine et annexé illégalement le territoire. Ils ne le restituent pas mais ça ne les dérange pas de dire qu’ils sont désolés parce qu’ils l’ont tout simplement volé. Ils pourraient dire la même chose en ce qui concerne le Texas et la Californie, et l’ensemble du continent, mais ils ne font plus ce genre d’annexions. Bien sûr, il y a eu le vol du Kosovo à la Serbie, juste pour y implanter une énorme base de l’OTAN, mais en général ils préfèrent contrôler les autres pays au travers d’institutions économiques comme le FMI, la Banque Mondiale ou l’OMC. Il existe aussi de nombreux subterfuges politiques, assassinats ou coups d’état, comme l’explique John Perkins dans « confession d’un tueur à gages économique » ou encore Michael Hudson. William Blum a écrit :
« Depuis la fin de la seconde guerre mondiales, les états-unis d’Amérique ont :
1 Tenté de renverser plus de 50 gouvernements, dont la plupart avaient été légitimement élus
2 Tenté de réprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans plus de 20 pays
3 Interféré massivement dans les élections démocratiques d’au moins 30 pays
4 Largué des bombes sur les populations d’au moins 30 pays
5 Tenté d’assassiné plus de 50 leaders politiques étrangers »
Seulement une poignée de ces ingérences, comme en Iran en 1953, au Guatemala en 1954, au Nicaragua dans les années 80, l’Ukraine en 2014, sont bien connues aux USA. Maintenant voici le point central : toutes ces « constructions démocratiques » nécessitent de nombreuses bases et infrastructures militaires à l’étranger. La plupart des personnels militaires sont aujourd’hui des contractants, il n’y a donc plus besoin de l’aval du gouvernement, juste de l’argent des taxes. Manifester dans la rue est donc une perte complète de temps. Des millions de gens sont descendus manifester contre la guerre en Irak en 2003. Est-ce que ça a fait la plus petite différence ? Le secrétaire d’état Alexander Haig remarqua durant une marche pour la paix dans les années 80 : « Laissez-les manifester tant qu’ils veulent tant qu’ils paient leurs impôts. » Kissinger a expliqué que « les soldats sont des idiots, des animaux stupides en ce qui concerne la conduite de la politique étrangère. » Et le directeur de la CIA William Casey s’est assuré de maintenir le public américain dans l’obscurité la plus complète comme il le dit dans sa célèbre formule : « Nous saurons que notre programme de désinformation a atteint son objectif lorsque tout ce que croit le public américain sera entièrement faux. »
Même si cela est déjà évident de par leur comportement, la volonté de domination mondiale des états-unis est tout à fait consciente et explicite.
Ok, allons-y.
Le pic de l’empire
La surface des infrastructures militaires américaines a atteint son pic en 2007 avec une superficie totale de 129633 km2 et a déclinée depuis, incluant une chute brutale en 2014.
Cette courbe de la surface des installations militaires suit la théorie générale du pic pétrolier et du pic des empires assez bien. Je n’ai pas effectué la superposition des courbes mais cela ressemble assez à la courbe de Hubert de la théorie du pic pétrolier. Le point essentiel, selon les données de la surface des installations militaires, c’est que l’empire américain a déjà passé son pic et qu’il est entré en déclin. Il faut noter que le pic de production de pétrole conventionnel a eu lieu à peu près en même temps, vous pouvez considérer cela comme une pure coïncidence si vous voulez…
Quand on observe les données sur la période 2003-2O14, on voit davantage de détails, dont une chute brutale en 2014.
La hausse dans le nombre total d’installations militaires en 2006-2007 semble être une anomalie mais la tendance de la surface militaire totale suit la théorie du pic.
Ce qui est encore plus remarquable, c’est le déclin du nombre d’installations à l’étranger et de leur surface. Les USA ont toujours le contrôle de leurs infrastructures domestiques mais ont connu des pertes importantes en ce qui concerne les installations à l’étranger et leur surface totale. Depuis le « pic des installations militaires à l’étranger » en 2004, le nombre d’infrastructures à l’étranger est descendu à 64% de ce plus haut historique. Une perte d’un tiers en une décennie ! Pour ce qui concerne la surface totale des installations, elle n’atteint plus que 69% du chiffre de 2006. Les USA ont donc perdu 31% de la surface de leurs installations militaires à l’étranger, là aussi presque un tiers. Si vous vous demandez ce qui se cache derrière ces chiffres, vous devriez les considérer à la lumière de l’échec désastreux de notre politique étrangère, telle qu’elle est décrite par Dimitry dans son article « Comment commencer une guerre et perdre un empire ». Peut-être que les peuples à qui nous apportons « la liberté et la démocratie »sont tombés malades des assassinats et de l’occupation militaire. Mais quelle que soit l’explication, les tendances ne se trompent pas.
Mais nous n’avons pas encore abordé la thèse centrale de Tainter sur l’effondrement des empires.
On peut voir ici que le rapport entre la surface des installations militaires et les dépenses en dollars constants de 2008, est en déclin depuis 1991.
Rapporté à aujourd’hui en dollars constants de 2014, on observe une augmentation de la dépense militaire jusqu’en 2010 suivit d’un déclin.
Dans le même temps, la dette gouvernementale, qui doit pour beaucoup aux dépenses militaires, continue d’augmenter à un rythme soutenu, et le ratio de la surface militaire par rapport à la dette montre aujourd’hui un rendement négatif.
Le point essentiel est donc que l’empire doit maintenant supporter un rendement négatif pour ce qui concerne la surface des infrastructures militaires. Dans leur jeunesse, les empires mènent des entreprises rentables. Mais quand le retour sur investissement des dépenses gouvernementales, la dette et les dépenses militaires, devient négatif, c’est que nous entrons dans une phase de déclin de l’empire, et cela, selon la théorie de Tainter, nous emmène tout droit vers l’effondrement final.
L’effondrement ne sera pas forcément brutal. Il pourra être graduel, du moins, théoriquement. Mais l’économie américaine est fragile : elle est dépendante de la finance internationale pour financer sa dette gigantesque. Cela revient à dépendre de la bienveillance des investisseurs étrangers, qui ne sont pas particulièrement bien disposés à notre égard. De nombreux pays, comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, et l’Afrique du Sud, sont en train de mettre en place un système bilatéral de paiement afin de se passer du dollars pour leurs échanges, et, en faisant cela, ils évitent d’avoir à payer un tribut aux USA. Tout comme Rome, l’empire américain est attaqué partout dans le monde par des « barbares », sauf que les barbares modernes sont équipés de serveurs Internet, d’ordinateurs portables et de smartphones. Et tout comme Rome, l’empire s’emploie à défendre ses frontières en dépensant des milliards pendant que toute la façade de la maison s’écroule à cause de sa négligence.
De plus, les états-unis se sont employés à éviter une panique financière en utilisant le mensonge et des procédés fallacieux. La FED a imprimé 1000 milliards de dollars par ans juste pour assurer la solvabilité des banques américaines tout en vendant des positions à découvert sur l’or afin de faire baisser les cours et protéger la valeur du dollar. En réalité, l’emploi américain ne s’est jamais remis de la crise financière de 2008 et les salaires continuent de baisser depuis cette date mais le gouvernement publie des statistiques économiques trafiquées afin de masquer la réalité. Il y a également des signes qui montrent que la police d’état militarisée se prépare à faire face à une révolte ouverte.
Deux chemins vers la fin de l’empire
Comme nous l’avons montré, le retour sur investissement de l’empire est devenu négatif : ce dernier a besoin de toujours plus de dette juste pour contenir la diminution de sa présence à l’étranger d’un tiers par décennie. Il y a deux chemins pour sortir de cette situation : rapidement et de manière douloureuse, ou lentement, mais de manière encore plus douloureuse.
La voix rapide suppose que les états-unis reconnaissent la situation, réduisent leurs pertes et abandonnent leur projet impérial, comme l’URSS l’a fait en 1989/90. Mais il faut comprendre que c’est la crainte d’une opération militaire qui maintient l’ordre mondial actuel en forçant les pays étrangers à financer la dette US en achetant des dollars. Sans ce fonctionnement, les impressions monétaires de la FED se changeront en hyperinflation. Le château de cartes financier, qui repose uniquement sur l’habileté du gouvernement américain, s’effondrera, et l’économie avec, tout comme l’URSS en 1990.
L’autre option recueille plus de préférences, car elle ne suppose aucun ajustement de grande ampleur, qui de toute manière ne sont pas appréciés (même lors de son effondrement l’URSS avait une meilleure gouvernance que les USA aujourd’hui qui sont incapables de prendre les décisions qui s’imposent.) Cette option consiste simplement à garder le sourire, à s’agiter, à emprunter encore plus et à dépenser l’argent jusqu’à ce que l’empire soit complètement dissous. Cela ne prendra pas plus de deux décennies au stade actuel.Il faut cependant noter que cette fiction est basée sur un scénario linéaire qui ne prend pas en compte les feed-back positifs ou les ajustements qui pourraient prolonger le processus. Un feed-back positif serait qu’un empire plus petit signifiera que de nombreux pays s’émanciperont de l’hégémonie du dollar et rendront plus difficile le financement de la dette à un rythme toujours plus soutenu. Ces effets positifs sont hautement non linéaires ce qui rend leurs effets difficiles à évaluer.
Mais un tournant se produira bien avant que l’empire ait entièrement disparu, lorsque la croyance nécessaire pour maintenir les finances du gouvernement US hors de l’abysse ne sera plus possible, au regard du niveau de la propagande, des distorsions du marché, des sourires des représentants de l’administration US, s’agitant et mentant devant les caméras de télévision. Cela, nous avons à l’évaluer. La première estimation est objective et basée sur les données du gouvernement lui-même :
deux décennies, voir moins. Mais nous pouvons aussi faire une estimation plus subjective : n’importe quand entre demain et deux décennies à partir de maintenant.
En se basant sur ces estimations, vous pouvez être aussi objectif ou subjectif que vous le souhaitez, mais si vous choisissez la « version longue », en gardant la domination du dollars et tout le reste, et si votre horizon s’étend après 2034 ou même moins, alors il y a une très haute probabilité pour que vous soyez complètement stupide. De la même manière, si vous pensez que l’OTAN va pouvoir venir à votre aide dans plus d’une décennie, vous devriez reconsidérer votre politique de défense maintenant parce que l’OTAN va cesser d’être opérationnel en même temps que l’empire américain. Il y a quelques temps, le président Obama a expliqué ce qui ressemblait pour lui à un très bon conseil : « Ne fais pas de choses stupides ». Vous devriez suivre ce conseil également, et je suis là pour vous aider à y arriver.
Source : Zero Hedge