D. Trump DÉTRUIT Obama et Biden pour leur bellicisme en Ukraine et pour avoir provoqué la révolution ukrainienne
Fidèle aux thèmes de ses campagnes présidentielles de 2016 et 2020, l’ancien président Donald Trump a fustigé Biden et Barack Obama pour leurs politiques étrangères dans une vidéo récemment publiée intitulée » Stopping the Warmongers and Globalists « .Trump a déclaré que si l’invasion de l’Ukraine par la Russie était inexcusable, Biden conduit actuellement le pays sur un chemin qui pourrait se terminer par une troisième guerre mondiale.
Il a également critiqué l’establishment de la politique étrangère pour nous avoir constamment impliqués dans des guerres, sans jamais savoir ou avoir le désir de nous en sortir.
Le président Trump a ensuite évoqué la culpabilité d’Obama dans la crise actuelle en Ukraine, suggérant que lui et Victoria Nuland, fonctionnaire du département d’État, ont intentionnellement fomenté le chaos en Ukraine et contribué à la révolution de couleur qui s’y est produite pour saper le président russe Vladimir Poutine.
Le Post Millenial rapporte : « La troisième guerre mondiale n’a jamais été aussi proche qu’en ce moment », a commencé Trump.
« Nous devons faire le ménage de tous les bellicistes et des derniers mondialistes de l’Amérique dans l’État profond, le Pentagone, le Département d’État et le complexe industriel de sécurité nationale. »
Trump a déclaré que l’une des raisons pour lesquelles « j’ai été le seul président depuis des générations » à ne pas déclencher une guerre était parce que « j’ai été le seul président qui a rejeté les conseils catastrophiques de nombreux généraux de Washington, des bureaucrates et des soi-disant diplomates qui savent seulement comment nous faire entrer dans un conflit, mais ils ne savent pas comment nous en sortir. »
« Pendant des décennies, nous avons eu les mêmes personnes, comme Victoria Nuland et beaucoup d’autres comme elle, obsédées par le fait de pousser l’Ukraine vers l’OTAN, sans parler du soutien du département d’État aux soulèvements en Ukraine », a déclaré Trump.
Trump a ajouté que ces personnes « cherchent la confrontation depuis longtemps, un peu comme le cas en Irak et dans d’autres parties du monde. »
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V. Poutine, Moscou s’oppose à la construction d’un monde qui serait dans l’intérêt d’un seul pays.
La Russie est consciente du fait qu’après le démembrement de l’URSS, la situation dans le monde a changé. Elle ne l’empêche pas, y compris au sein de l’Onu. Mais elle ne veut pas que le nouveau monde soit construit uniquement dans l’intérêt d’un seul pays, les États-Unis. C’est ce qu’a déclaré le Président russe dans une interview diffusée ce dimanche à la chaîne de télévision Rossiya 1.Le président russe Vladimir Poutine
Dans l’après-URSS, de nouveaux centres de force apparaissent. « Cela doit, naturellement, influer l’édification des relations internationales. […] La Russie a un potentiel différent [de celui de l’URSS]. Nous en sommes conscients et sommes d’accord que le monde change », a précisé Vladimir Poutine, rapporte Sputnik.
La Russie songe en même temps à réformer l’Organisation des Nations unies.
« À quoi nous opposons-nous ? À ce que le nouveau monde qui se profile se forme uniquement dans l’intérêt d’un seul pays, en l’occurrence les États-Unis. Et c’est cela qu’ils veulent faire, tout le monde le comprend, je vous assure. »
L’OTAN participe au conflit en Ukraine
Le président russe a en outre accusé l’OTAN de participer au conflit en Ukraine en fournissant des armes aux forces de Kiev.
« Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d’armes à l’Ukraine. Ceci est vraiment de la participation », a dit M. Poutine, cité par l’AFP.
Et d’ajouter : « Cela signifie qu’ils prennent part, quoiqu’indirectement, aux crimes du régime de Kiev ».
Les pays occidentaux, a-t-il encore affirmé, n’ont « qu’un seul but: détruire l’ancienne Union soviétique et sa partie principale, la fédération de Russie ».
« Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils nous accepteront peut-être dans la soi-disant famille des peuples civilisés, mais seulement séparément, chaque partie séparément », a-t-il ajouté, parlant en marge d’un concert patriotique jeudi dernier, à la veille du premier anniversaire de l’offensive russe en Ukraine.
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Medvedev réplique aux propos de Stoltenberg, ils sont fous, ils nous craignent, ils nous haïssent.
Sputnik rapporte que l’Otan est plus effrayée par une victoire russe en Ukraine que par une Troisième Guerre mondiale, a conclu l’ancien Président russe Dmitri Medvedev, après avoir consulté les propos du chef de l’Otan Jens Stoltenberg, lors de l’ouverture la 59e conférence de Munich sur la sécurité, le 17 février, réunissant une trentaine de dirigeants occidentaux.
« Stoltenberg a dit que le risque d’une victoire russe était plus élevé que le risque d’une escalade du conflit. Je traduis de manière compréhensible : le risque d’une Troisième Guerre mondiale est moins important que le risque d’une victoire de notre pays. Ils sont fous. Ils nous craignent et nous haïssent », a-t-il ainsi déclaré sur sa chaîne Telegram.
Le secrétaire général de l’Otan avait balayé d’un revers de main les risques d’escalade en Ukraine, affirmant que le plus grand risque était une victoire russe.
« Certains craignent que notre soutien à l’Ukraine ne déclenche une escalade. Laissez-moi être clair: il n’y a pas d’option qui ne soit pas risquée. Mais le plus grand risque de tous est que Poutine gagne », avait ainsi déclaré Jens Stoltenberg .
Durant le sommet de Munich, plusieurs chefs d’États européens sont montés au créneau pour exprimer des prise de positions qui excluent que la Russie puisse gagner dans cette guerre.
Emmanuel Macron a ainsi asséné: » La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre contre l’Ukraine », soulignant que Paris était prêt à « un conflit prolongé ». Estimant que « l’heure n’était pas aujourd’hui au dialogue » avec Moscou.
C’est la chef de la diplomatie russe Maria Zakharova qui a repondu au chef de l’Etat français.
« Les livraisons d’armes sur fond de déclarations sur l’inadmissibilité de la victoire de la Russie ne laissent pas d’autre conclusion logique, elle est la seule: on nous souhaite la défaite. Mais ils en resteront pour leurs frais », a écrit Mme Zakharova sur Telegram.
La diplomate a aussi commenté les propos de M.Macron sur un changement de pouvoir en Russie, prononcés à la conférence de Munich sur la sécurité.
« Il a ouvertement reconnu que pendant toutes ces années, l’Occident ne faisant pas que de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Russie, il tentait de renverser le pouvoir […]. Cela veut dire qu’il s’imposait sans fin comme interlocuteur du pouvoir russe tout en sachant qu’une campagne de changement de pouvoir anticonstitutionnel était en cours contre [notre] pays. Charmant. »
La position de M. Macron a soulevé des réactions outrées sur les réseaux sociaux. Sputnik en a rapporté quelques-unes
L’essayiste Laurent Ozon a ainsi rappelé que la Russie était une puissance nucléaire et que chercher sa défaite dans les conditions actuelles était « un pari de fou furieux ». L’analyste a souligné que Moscou ne pouvait pas se permettre de perdre et de voir l’Otan installer ses missiles à ses frontières.
Le journaliste Didier Maïsto a quant à lui rappelé les réalités du conflit, dont la poursuite nécessite du matériel et des effectifs. Il a moqué la vision « Call of Duty » du Président français, en référence au célèbre jeu vidéo de guerre.
La politologue Mua Mbuyi a ironisé sur les soutiens réels de Kiev dans le conflit, estimant que l’Occident était bien seul dans cette bataille.
La France envoie les Ukrainiens « à l’abattoir » en souhaitant la poursuite des hostilités, a pour sa part déploré Jonathan Watermolen, responsable du parti Reconquête dans le Pas-de-Calais.
Selon Sputnik, clin d’œil de l’histoire: c’est justement lors de la Conférence de Munich de 2007 que Vladimir Poutine avait prononcé l’un des discours fondateurs de sa politique internationale. À l’époque, le Président russe avait déjà mis en garde contre l’élargissement de l’Otan à l’Est, qui constituait selon lui « une provocation sapant la confiance mutuelle ».