D.ieu et la Science de plus en plus proche : « ou comment créer la lumière à partir du vide et du rien »

« Que la lumière soit et la lumière fut… »  

C’est ainsi que le Verbe fit jaillir la lumière primordiale alors que le TOUT  était RIEN, selon la révélation biblique !  

C’est possible nous dit aujourd’hui la SCIENCE, cette autre religion (croyance) qui ne croit qu’en l’homme : un double-miroir qui traverse le vide à une vitesse suffisante empêche les photons de s’annihiler entre eux et leur permet de se matérilaiser à partir de rien : la lumière jaillit ainsi du vide ! CQFD !!  

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Autre implication de cette expérience : le vide n’est pas si vide qu’il en a l’air, car il plein d’énergie que le monde réputé non vide, ne voit pas. Or, ne pas le voir ne signifie pas qu’il n’existe pas…c’est ce que nous dit la SCIENCE ! Le potentiel énergétique du vide est donc infini car le vide lui-même, est infini.

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1 décembre 2011 

 

Des physiciens créent de la lumière à partir du vide 

 

A sa manière, Raymond Devos avait eu l’intuition de la nature ambiguë du vide, en expliquant dans un sketch que « rien … ce n’est pas rien. La preuve c’est qu’on peut le soustraire. Exemple : Rien moins rien = moins que rien ! Si l’on peut trouver moins que rien c’est que rien vaut déjà quelque chose ! On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant. Une fois rien … c’est rien. Deux fois rien… c’est pas beaucoup ! Mais trois fois rien ! … Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! » Le vide est comme le rien de Devos, pas si vide que cela en réalité, car de ce néant peut surgir quelque chose. En effet, la physique quantique décrit le vide comme un espace à énergie non nulle, où surgissent constamment des paires particules/antiparticules qui s’annihilent à peine apparues, restituant ainsi au vide l’énergie qu’elles lui avaient brièvement empruntée pour naître. 

On pourrait considérer ce bestiaire subatomique comme virtuel s’il n’avait pas des conséquences observables sur les objets réels du monde. Ainsi, en 1948, le physicien néerlandais Hendrik Casimir prédit que deux plaques métalliques placées très près l’une de l’autre (un écart de l’ordre du millième de millimètre) s’attireraient sous l’effet des fluctuations quantiques du vide. Comme les plaques sont extrêmement rapprochées, entre elles, les particules associées à une certaine longueur d’onde ne peuvent apparaître et il y a donc un déséquilibre entre l’énergie du vide à l’extérieur des plaques et celle présente à l’intérieur. D’où une pression qui pousse les plaques à se rapprocher, un phénomène vérifié expérimentalement pour la première fois en 1958 et qui porte désormais le nom d’effet Casimir. 

Il existe une variante plus « dynamique » de cet effet, prédite en 1970 par le physicien américain Gerald Moore. Ce dernier a en effet imaginé un dispositif destiné à arracher les particules issues des fluctuations du vide à leur état « virtuel », à les empêcher de retourner au néant en quelque sorte. L’idée consiste à faire se déplacer un miroir dans le vide. Tant que le miroir ne va pas trop vite, il ne peut empêcher les paires particules/antiparticules, qui filent à la vitesse de la lumière, de s’annihiler. Mais, dès lors qu’il se promène à une vitesse proche de celle de la lumière, il arrive à séparer des photons de leurs partenaires et à les ancrer dans le monde réel. Conséquence : le miroir émet de la lumière. 

L’expérience est très belle sur le papier mais elle présente un inconvénient majeur : nous ne savons pas accélérer un miroir à une vitesse dite « relativiste », c’est-à-dire à une vitesse représentant une fraction non négligeable de la vitesse de la lumière. Cela dit, le sac des physiciens n’est pas vide, lui non plus, et contient plus d’un tour. Une équipe internationale est donc parvenue à contourner l’obstacle et, si la nouvelle circulait depuis plusieurs mois, leurs travaux n’ont été publiés que le 17 novembre dans la revue Nature. Ces physiciens ont fait vibrer très vite, et sur une courte distance, un miroir virtuel électromagnétique, à 25 % de la vitesse de la lumière. Au cours de l’expérience, celui-ci transmettait une partie de son énergie aux photons, ce qui les a aidés à se matérialiser. 

Dans le commentaire, publié par Nature, qu’il fait de cette expérience, Diego Dalvit, spécialiste d’optique atomique et quantique au Los Alamos National Laboratory, souligne que cette « démonstration de l’effet Casimir dynamique, ajoutée aux actuels efforts expérimentaux et théoriques, aura un fort impact sur la physique fondamentale. Cela permettra, entre autres, de faire des démonstrations en laboratoire de création de particules dans un Univers en expansion et d’évaporation de trou noir. » En effet, il se peut que les trous noirs, généralement présentés comme des ogres à l’appétit infini, du ventre desquels rien, pas même la lumière, ne peut ressortir, aient en réalité une petite fuite, connue sous le nom de rayonnement de Hawking, car elle a été prédite par le célèbre physicien britannique Stephen Hawking. Dans quelques milliards de milliards de milliards d’années (voire plus…), quand il ne restera plus de notre Univers qu’une population de trous noirs errant dans un espace très froid et que ces monstres cosmiques n’auront plus rien à se mettre sous la dent, ils perdront très lentement de l’énergie en raison des fluctuations du vide. Si lentement qu’il faudra probablement 10100 ans (un 1 suivi de 100 zéros) pour que tous les trous noirs du cosmos se… vident. 

Pierre Barthélémy 

   

   

Que la lumière soit… à partir du vide  

  

Des physiciens annoncent avoir observé des photons dans le vide… Ils apporteraient ainsi la première preuve expérimentale d’un effet quantique théorisé il y a 40 ans.  

Aurore boréale photographiée en Norvège. Les photons sont les particules de la lumière: des physiciens annoncent avoir observé des photons dans le vide… (Antony Spencer /Caters News Agency /SIPA)
 
Dans le langage commun, le vide signifie qu’il n’y a rien, désigne l’absence de toute matière. Ce n’est pas le cas dans le monde quantique, qui considère que le vide est rempli de particules virtuelles qui apparaissent et disparaissent presque aussitôt. La théorie prédit que ces fluctuations du vide ont des effets. Il y a quelques années, l’un de ces effets a été observé de façon expérimentale : c’est l’effet Casimir. Il s’agit d’une force d’attraction qui s’exerce entre deux miroirs parallèles qui sont tellement proches que la pression qui s’exerce à l’extérieur est plus forte que celle qui s’exerce à l’intérieur. C’est à cause de ces particules virtuelles qui ne peuvent plus se loger entre les deux miroirs et qui augmentent la pression extérieure.
L’effet Casimir a été observé pour la première fois de façon expérimentale en 1998. Il y a cependant un second effet Casimir, qualifié de dynamique, prédit il y a une quarantaine d’années. Il se produit lorsqu’un miroir se déplace dans le vide quantique à une vitesse proche de celle de la lumière. En approchant de la vitesse de déplacement des photons, le miroir parvient à séparer des couples de photons et donc à éviter qu’ils s’annihilent. Ces photons virtuels deviennent alors réels et de la lumière est produite à partir du vide.
C’est cette expérience qui a été menée par l’équipe de Christopher Wilson, de l’université Chalmers en Suède. Comme il est impossible en laboratoire de mouvoir un miroir à la vitesse de la lumière, les physiciens ont utilisé un circuit supraconducteur (SQUID, superconducting quantum interference device) permettant de changer la direction du champ magnétique plusieurs milliards de fois par seconde. Ils obtiennent ainsi une vitesse représentant 5% de celle de la lumière.

Wilson et ses collègues décrivent dans leur article qu’ils ont observé des photons microondes émergeant du vide. Leurs collègues physiciens sont très intéressés par ces résultats, qui marqueront un tournant pour le monde quantique s’ils sont confirmés. Il s’agirait en effet de la première observation de l’effet Casimir dynamique. Pour l’instant les chercheurs ont publié leurs travaux en ligne

et attendent la relecture par leurs pairs. Ils doivent les présenter cette semaine lors d’un congrès scientifique à Padoue, en Italie.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
07/06/11 
 

 

  

  

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