L’élimination de l’argent papier est à la table des discussions à Londres …
L’analyste financier de renom Martin Armstrong a été informé d’une réunion secrète ou les banques centrales vont évoquer la possibilité de l’élimination de l’argent papier nous amenant progressivement vers le totalitarisme financier le plus total. Voici un extrait d’un article sur son site qui évoque cette réunion au mois de mai (The New Age of Economic Totalitarianism & the London Meeting to End Currency : http://armstrongeconomics.com/archives/30145 ) « La fin est proche, elle est clairement en vue. C’est tellement choquant que nous devons nous frotter les yeux pour nous assurer que nous sommes encore éveillés. À la fin du mois de mai, le sujet de l’élimination de l’argent papier sera officiellement sur la table des discussions lors d’une grande conférence à Londres. Les partisans de la mise en place effective de la fin de notre liberté économique en vue d’un nouvel ordre économique mondial basé sur le totalitarisme économique où nous ne serons plus en mesure d’acheter ou de vendre quoi que ce soit de façon anonyme avec de l’argent de papier auront leur mot à dire à Londres – à savoir Rogoff (Ndt: économiste américain et ancien chef du FMI) et Buiter (Ndt: économiste en chef de Citygroup). Lors de cette réunion, il y aura la participation des banques centrales de la Suisse, du Danemark, de l’Euroland, et des États-Unis. Non, je ne suis pas invité, car je ne suis pas en accord avec la vision totalitaire économique de Rogoff et Buiter. Le but de cette réunion est de créer une solution à la situation d’urgence économique anticipée par l’ECM (Ndt: Economic Confidence Model, une théorie élaborée par Armstrong).
De toute évidence, en coulisse semble se préparer pour la première fois un ralentissement économique à venir. Cependant, la possibilité d’une crise financière très sévère pour cette automne semble être sur la table, elle-même désormais largement acceptée comme inévitable. Il y a évidemment une menace grave concernant la possibilité d’une panique bancaire mondiale à cause de la structure défectueuse de l’euro et l’absence d’une dette consolidée dès le départ. Les réserves des banques européennes manquent d’un statut unique, et alors que les Etats membres sont dans l’impasse, il en sera de même du système bancaire. Cela pourrait déborder vers une crise mondiale lorsque les gens verront que les banques sont en faillites en Europe et que les gens prudents commencent à retirer de l’argent en Amérique du Nord comme mesure de précaution provoquant un effet de contagion. »
Selon Armstrong, des agitations civiles et des émeutes devraient éclater partout dans le monde – La Fed fera grimper les taux en raison des pressions exercées par le Congrès et les médias – D’ici à 2020, le coût du remboursement de la dette des Etats-Unis surpassera les dépenses militaires – Les banques européennes s’effondreront, et les rues se transformeront en un véritable bain de sang – La hausse des taux d’intérêt dévastera les marchés émergents qui ont émis de la dette en dollars – L’or devrait plafonner à 5.000 dollars par once – Selon Armstrong, nous devrions dès aujourd’hui diversifier et investir sur des pièces d’or avec lesquelles le public est familier, telles que les pièces d’or de vingt dollars – « Votre portefeuille doit inclure toutes sortes d’actifs… dont de l’or physique » . Martin Armstrong, analyste financier de renom, a récemment déclaré que l’or « plafonnera certainement à 5.000 dollars par once, parce que les gens perdront confiance en leur gouvernement ». Nous devrions bientôt voir éclater des guerres civiles à l’échelle planétaire – dès l’automne de cette année. Lors d’un entretien très intéressant avec Greg Hunter, de chez USAWatchdog.com, Armstrong explique ceci :
« Le prix de l’or grimpe lorsque les gens perdent confiance en leur gouvernement. Cela n’a rien à voir avec l’inflation. Quand les gens commencent à se demander si le gouvernement pourra survivre et qui gagnera la partie, le prix de l’or grimpera. Sur le court terme, il pourrait très bien passer sous les 1.000 dollars par once. Mais une fois que la scène sera dressée, il repartira à la hausse. Il atteindra probablement un plafond à 5.000 dollars par once. Nous approchons à grands pas d’une phase de réajustement. Il y a 300 ans, nous traversions des révolutions antimonarchistes. Aujourd’hui, des révolutions sont en train de naître face au semblant de démocratie. Nous ne sommes pas en démocratie. »
Publié par Fawkes News
L’argent liquide est un gros problème pour les banques centrales.
La cause en est la structure du système financier. Comme je l’ai déjà dit, il est structuré comme suit :
1) La quantité totales de monnaie (argent liquide, sous forme de billets et de pièces) au sein du système financier américain représente un peu plus d’1,36 trillion de dollars.
2) Une fois qu’y est inclue la monnaie digitale déposée sur les comptes de court comme de long terme, cette quantité de monnaie passe à environ 10 trillions de dollars.
3) La monnaie disponible sur le marché américain des actions (parts des sociétés cotées en bourse) représente plus de 20 trillions de dollars.
4) Le marché américain des obligations (l’argent qui a été prêté aux corporations, aux gouvernements municipaux, aux Etats et au gouvernement fédéral) représente près de deux fois cette somme, avec 38 trillions de dollars.
5) Les instruments du crédit (prêts immobiliers, obligations adossées à des actifs, obligations toxiques, papier commercial et autres monnaies digitales basées sur la dette) représentent 58,7 trillions de dollars.
6) Les produits dérivés dérégulés de gré-à-gré que s’échangent les grosses banques et les corporations représentent plus de 220 trillions de dollars.
Sur observation de ces chiffres, la première chose qui saute aux yeux est qu’une majorité de la monnaie présente au sein du système financier prend la forme de prêts en monnaie digitale ou de crédit.
Pour dire les choses autrement, l’argent liquide, ou physique (billets et pièces) représente moins d’un pourcent de la monnaie présente dans le système financier.
C’est une bonne chose pour ce qui concerne les banques centrales, parce que si les investisseurs/déposants cherchaient à convertir ne serait-ce qu’une petite portion de ce « capital » en billets physique, le système imploserait (il n’y aurait pas suffisamment d’argent liquide).
Souvenez-vous que le système financier dans lequel nous vivons repose sur la dette. La norme monétaire « sans risque » n’est pas l’argent liquide, ce sont les bons du Trésor américain.
Quand la crise de 2008 a éclaté, l’un des plus gros problèmes auxquels ont fait face les banques centrales a été d’empêcher les investisseurs de fuir le capital digital en faveur de l’argent liquide. Ce qui a failli faire s’effondrer le système financier a été la tentative des déposants de retirer 500 milliards de dollars de fonds du marché monétaire.
Les fonds du marché monétaire utilisent l’argent des investisseurs pour émettre de la dette liquide de court terme et des garanties de crédit. Ces fonds offrent aux investisseurs des intérêts sur leur argent, tout en étant extrêmement liquides (les investisseurs peuvent en retirer leur argent à n’importe quel moment).
En théorie, c’est un système qui fonctionne très bien… mais après que 500 milliards de dollars ont été retirés (environ 24% du marché total) en l’espace de quatre semaines, la réalité du marché financier a été dévoilée : la monnaie digitale n’est absolument pas sécurisée.
Quand les fonds du marché monétaire et les marchés du papier commercial se sont effondrés, les réserves de fuel qui permettaient au système financier de continuer de tourner se sont asséchées. Presqu’immédiatement, la machine s’est arrêtée.
Quand cela s’est produit, les banques centrales du monde ont réalisé que leur pire cauchemar pouvait devenir réalité : si un pourcentage significatif d’investisseurs/déposants tentait de convertir son capital en argent liquide (physique), le système tout entier serait susceptible d’imploser.
En conséquence, l’ensemble des décisions monétaires prises par la Fed depuis cet incident ont eu pour objectif de chasser les investisseurs hors de l’argent liquide et vers les actifs à risque. La décision la plus évidente a été la réduction des taux d’intérêt jusqu’à 0,25%, qui a rendu presque nuls les intérêts offerts par l’argent liquide.
En revanche, les programmes de QE et l’Operation Twist de la Fed ont eu des objectifs similaires : forcer les investisseurs hors de la monnaie, notamment hors de la monnaie physique.
Après tout, si la monnaie n’offre aucun rendement, ceux qui ne désirent pas perdre de pouvoir d’achat n’ont d’autre choix que de rechercher des rendements accrus sur les actions ou les obligations.
Les modèles économiques de la Fed estimaient que ces politiques relanceraient l’économie américaine. Le seul problème, c’est qu’elles ne l’ont pas fait. En réalité, tout indique que l’économie américaine stagne maintenant depuis des années, malgré les taux d’intérêt maintenus proches de zéro depuis déjà six ans, et trois programmes de QE.
En conséquence, les économistes grand public de CitiGroup, le Conseil allemand des experts économiques et les gestionnaires d’obligations de M&G ont suggéré un abandon total de l’argent liquide.
Et ce n’est que le début. Nous avons récemment appris l’existence d’un document confidentiel soulignant la volonté de la Fed d’incinérer l’épargne.