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Netanyahu fait une analyse de la situation, estimant que les manifestations sans précédent dans la région risquent de mener à l’une des deux situations : soit au progrès et à la paix, soit à un régime islamiste. « Ce que nous espérons voir, c’est le printemps européen, sur le modèle de 1989 », a déclaré Netanyahu, avant d’ajouter : « Mais Téhéran essaye de récupérer cette vague de révoltes populaires et de reproduire les événements de 1979, année de la révolution islamique ».
Le Premier ministre a ajouté que depuis le début des contestations sans précédent, en janvier en Tunisie, et puis en Egypte, c’est le chaos qui règne, et dans ce genre de situations, les mouvements biens organisés bénéficient d’un avantage. « Les groupes islamistes intégristes sont organisés et capables de prendre le contrôle d’un pays. Si cela a été possible en Iran [en 1979], cela peut arriver partout », a-t-il conclu.
Enfin, le Premier ministre a fait le lien entre le désarmement de l’Iran et l’arrêt de ses ambitions nucléaires et les relations entre Israël et les Palestiniens. « L’Iran a déjà pris le contrôle de la moitié de la population palestinienne via le Hamas. Si le pouvoir en Iran venait à tomber, combien de temps faudrait-il pour que le Hamas tombe aussi ? La menace que l’influence iranienne arrive également en Cisjordanie est l’une des raisons pour lesquelles Israël insiste pour maintenir des forces le long de la vallée du Jourdain en cas d’accord de paix. Nous avons besoin de cet obstacle physique pour empêcher le transfert d’armes et de terroristes en provenance d’Iran ».
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