En 2015, 10 à 15% des immigrants français en Israël ne seront « techniquement » pas juifs !
Après les terribles attentats à Paris la semaine dernière à Paris, une grande vague d’immigration de juifs français est attendue en Israël dans un avenir proche – mais comment Israël va réussir a gérer l’arrivée de ces migrants quand on sait que 10 à 15% de des futurs nouveaux-israéliens ne sont, « techniquement » pas juifs.
Naftali Kandler, directeur de l’Oulpan de conversion Ami (école hébreu), a parlé au site Arutz Sheva sur la nécessité de préparer non seulement des logement et des emplois pour la communauté juive en provenance de France, mais aussi pour faire face à l’assimilation dont on été victime bon nombre de familles juives de France. « Les chiffres (en France) sont entre 40 et 70 % d’assimilation, en fonction de la communauté», a révélé Kandler. « Les chiffres officiels sont de 40%, mais dans les collectivités éloignées, la situation est beaucoup plus difficile. »
Selon lui, il n’y a aucune raison de s’appuyer sur l’hypothèse que les Juifs choisissant de faire leur aliya sont plus proches de la tradition juive que d’autres.
En 2015, environ 10.000 Juifs sont susceptibles d’immigrer en Israël depuis la France selon Kandler. Ce sera encore le premier réservoir d’immigrants en Israël en 2015, après une année record en 2014 (près de 7000 départs de France).
Si 10.000 français immigrent, Kandler estime que sur une base statistiques, 15% d’entre eux seront des gens « assimilés », comme des maris ou des femmes non-juives… Ou des descendants de juifs qui ne sont eux-même pas « techniquement » juifs.
La loi israélienne offre la nationalité à qui a dans son arbre généalogique, au moins un grand-père juif.
Kandler a appelé les autorités de l’Etat à ne pas répéter « la même erreur » faite avec la grande aliya en provenance de Russie en 1990, lorsque le Rabbinat n’a pas ouvert assez de centre de conversion pour faciliter la conversion des non-juifs. Interrogé sur la possibilité que les immigrants se sentent insultés en ayant un statut de « convertis » à clarifier, Kandler a déclaré que dans le cas des immigrants français « le phénomène est complètement différent. »