Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré lundi opposé au déploiement de forces de l’Otan sur le territoire d’un futur Etat palestinien comme l’avait proposé le président palestinien Mahmoud Abbas. « Israël ne transigera pas sur sa sécurité », a proclamé M. Netanyahu faisant allusion, selon la radio publique qui rapportait ses propos, à un éventuel recours à l’Otan sur le territoire d’un futur Etat palestinien.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a suggéré au chef de département d’Etat américain, John Kerry, le déploiement d’une force de l’OTAN (Organisation de l’Alliance Atlantique), sous commandement américain, sur le territoire du futur Etat palestinien. Il a déclaré dans un entretien avec le New-York Times, relayé par maannews.net, que « la force de l’OTAN pourrait se déployer sur les différents territoires de l’Etat palestinien, sur l’ensemble des points de passage frontaliers ainsi qu’à l’intérieur d’al-Qods ».
Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, a suggéré que Jérusalem
devienne une capitale commune pour les Israéliens et les Palestiniens dans le
contexte du règlement définitif du conflit du Proche-Orient.
NDLR :Al QOds, c’est JERUSALEM ! Qui a dit que l’ennemi d’Israël, c’était l’Islam des Arabes ? Et si le véritable ennemi (OTAN) pontait le bout de son nez dans Jérusalem ???
« Israël ne transigera pas sur sa sécurité », a proclamé M. Netanyahu devant l’éventuel recours aux forces de l’OTAN en Territoire palestinien
« Israël ne transigera pas sur sa sécurité », a proclamé M. Netanyahu faisant allusion, selon la radio publique qui rapportait ses propos, à un éventuel recours à l’Otan sur le territoire d’un futur Etat palestinien.
Au début du mois, Mahmoud Abbas s’était déclaré prêt au déploiement de forces de l’Otan à travers le territoire d’un futur Etat palestinien, dans une interview au New York Times.
S’agissant des forces de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), une option souvent proposée par M. Abbas, elles pourraient se déployer « longtemps et partout où elles veulent, pas seulement sur la frontière est (avec la Jordanie, NDLR) mais aussi la frontière ouest (avec Israël, NDLR), partout », avait précisé le président palestinien.
M. Netanyahu exige qu’Israël puisse garder indéfiniment des troupes dans la vallée du Jourdain, à la frontière entre la Cisjordanie, censée former la majeure partie d’un futur Etat palestinien, et la Jordanie, tout en rejetant le déploiement d’une force internationale.
M. Netanyahu a par ailleurs appelé au « boycott de tous ceux qui prônent le boycottage Israël, car il s’agit d’un nouveau type d’antisémitisme », a ajouté la radio militaire.
M. Netanyahu inquiet d’une possible campagne de boycott des produits israéliens en Europe notamment a réuni dimanche dernier trois de ses ministres, Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), Naftali Bennett (Economie) et Youval Steinitz (Affaires stratégiques) pour discuter des moyens de lutter contre un éventuel boycott.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a récemment essuyé une salve de critiques de ministres israéliens lui reprochant d’utiliser les menaces de boycottage international pour arracher à Israël des concessions dans les négociations de paix avec les Palestiniens.
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Abbas suggère un déploiement de l’OTAN dans le futur Etat palestinien |
Publié le Lundi 03 Février 2014 à 10:52 |
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a suggéré au chef de département d’Etat américain, John Kerry, le déploiement d’une force de l’OTAN (Organisation de l’Alliance Atlantique), sous commandement américain, sur le territoire du futur Etat palestinien. Il a déclaré dans un entretien avec le New-York Times, relayé par maannews.net, que « la force de l’OTAN pourrait se déployer sur les différents territoires de l’Etat palestinien, sur l’ensemble des points de passage frontaliers ainsi qu’à l’intérieur d’al-Qods ». Il a ajouté que les forces israéliennes pourraient rester en Cisjordanie pour une période maximum de cinq ans, et non trois ans, comme il l’a proposé précédemment, à condition que les colonies soient éradiquées pendant une période analogue. « Le futur Etat palestinien sera désarmé, et ne possédera qu’une force de police », a-t-il affirmé. Selon sa suggestion, « la force internationale veillera sur l’interdiction de la contrebande d’armes et affrontera les actes terroristes ». Il a, par ailleurs, réitéré son refus de la demande d’Israël de le reconnaître en tant qu’Etat juif, signalant que cette reconnaissance n’a pas été demandée à l’Egypte et à la Jordanie, lorsqu’elles avaient signé les traités de paix avec Israël. Il a fait allusion à son intention de consentir à une prorogation de la période impartie aux négociations, si quelque chose de prometteur est réalisé à la fin. Abou Mazen a réaffirmé qu’il n’approuvera jamais le retour à la lutte armée.********************************************************************************************************** Accord de paix: Abbas accepterait un retrait israélien sur cinq ansLe premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou exige qu’Israël puisse garder indéfiniment des troupes dans la vallée du Jourdain, à la frontière entre la Cisjordanie, censée former la majeure partie d’un futur État palestinien, et la Jordanie, tout en rejetant le déploiement d’une force internationale. PHOTO ISSAM RIMAWI, ARCHIVES AFP Agence France-Presse Ramallah, Cisjordanie
Le président palestinien Mahmoud Abbas s’est dit prêt à un retrait israélien sur cinq ans après un accord de paix, ainsi qu’au déploiement de forces de l’OTAN à travers le territoire d’un futur État palestinien, dans une interview au New York Times. Jusqu’à présent, M. Abbas et les dirigeants palestiniens évoquaient un calendrier de retrait de trois ans, se référant au précédent de l’évacuation du Sinaï égyptien en 1981, à la suite des accords de paix israélo-égyptiens de Camp David en 1978. «À la fin des cinq ans, mon pays serait débarrassé de l’occupation», a déclaré le président palestinien dans cette interview réalisée samedi à Ramallah en Cisjordanie et publiée dimanche, évoquant une évacuation des colonies selon le même échéancier. S’agissant des forces de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), une option souvent proposée par M. Abbas, elles pourraient se déployer «longtemps et partout où elles veulent, pas seulement sur la frontière est (avec la Jordanie, NDLR), mais aussi la frontière ouest (avec Israël, NDLR), partout», a-t-il précisé. «La tierce partie peut rester. Elle peut rester pour rassurer les Israéliens et nous protéger», a-t-il insisté, excluant en revanche toute prolongation de la présence militaire israélienne. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou exige qu’Israël puisse garder indéfiniment des troupes dans la vallée du Jourdain, à la frontière entre la Cisjordanie, censée former la majeure partie d’un futur État palestinien, et la Jordanie, tout en rejetant le déploiement d’une force internationale. Le ministre du Logement Uri Ariel, qui appartient au parti nationaliste religieux Foyer juif, a affirmé qu’«il n’y a rien de nouveau, ce ne sont que des paroles en l’air» à propos des déclarations de Mahmoud Abbas. «Son programme est inapplicable, car il continue à vouloir expulser 400 000 (colons) Israéliens de leurs foyers», a critiqué le ministre à la radio militaire. Le vice-ministre des Affaires étrangères Zeev Elkin a pour sa part estimé que le président palestinien «ne veut pas la paix, car il refuse de reconnaître Israël comme l’État du peuple juif». Pour le vice-ministre, un faucon du Likoud (droite nationaliste), le parti de Benyamin Nétanyahou, «on ne saurait parler de progrès lorsqu’il proclame qu’il ne veut pas nous jeter à la mer immédiatement, mais seulement un peu plus tard».
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