[article repéré par un ami bloggeur GDT…que nous remercions au passage]
Non satisfait de leur récente défaite pour leurs actions visant à désinvestir des compagnies qui ont des activités commerciales avec Israël et pour exclure Israël de leurs forums nationaux, des grandes lignes dirigeantes de l’Église protestante ont envoyé une lettre le 8 octobre 2012 aux membres du Congrès américain, accusant Israël de violations des droits de l’homme, demandant aux législateurs américains de « réévaluer, sans condition » l’assistance militaire à l’État juif, et une enquête sur d’éventuelles violations par Israël de la loi concernant l’Assistance Étrangère ‘Foreign Assistance Act’ , et de la loi sur le Contrôle à l’Exportation d’Armes ‘Arms Export Control Act’. De telles violations rendraient Israël inéligible pour l’aide militaire américaine. La lettre souligne également « une tendance troublante et constante de la méconnaissance par le gouvernement israélien, pour les politiques américaines qui soutiennent une paix juste et durable », citant l’échec d’Israël à stopper les activités de « colonisation » en dépit des demandes répétées du gouvernement américain.
La lettre a été signée par : Le révérend Gradye Parsons, greffier de l’Assemblée générale de l’Église presbytérienne (Etats-Unis), Mark S. Hanson, l’Évêque présidant l’Église évangélique luthérienne américaine, Mgr Rosemarie Wenner, président du Conseil des Évêques de l’Église Méthodiste Unie, etc;
La déclaration, souhait (s), demande: « Que le Congrès procède à un examen minutieux pour s’assurer que notre aide ne soutient pas les mesures prises par le gouvernement israélien qui minent les perspectives de paix » La déclaration poursuit: « Nous demandons au Congrès de tenir des audiences pour examiner le respect par Israël, et nous demandons des rapports réguliers sur le respect et la retenue de l’aide militaire en cas de non-respect ».
Combien de temps avant que le COE -Conseil œcuménique des églises- et la quasi totalité des églises et organismes protestantes-évangéliques (EPER -Entraide protestante suisse-, Cimade -Service œcuménique d’entraide- et la FPF -Fédération protestante de France- en tête) ne rejoignent ce mouvement anti-sioniste et donc antisémite ?
Des protestants de gauche se rallient contre Israël
Source : Frontpagemag.com
Adaptation française : Hanna © Israel-Chroniques-En-Ligne
Non satisfait de leur récente défaite pour leurs actions visant à désinvestir des compagnies qui ont des activités commerciales avec Israël et pour exclure Israël de leurs forums nationaux, des grandes lignes dirigeantes de l’Église protestante ont envoyé une lettre le 8 octobre 2012 aux membres du Congrès américain, accusant Israël de violations des droits de l’homme, demandant aux législateurs américains de « réévaluer, sans condition » l’assistance militaire à l’État juif, et une enquête sur d’éventuelles violations par Israël de la loi concernant l’Assistance Étrangère ‘Foreign Assistance Act’ , et de la loi sur le Contrôle à l’Exportation d’Armes ‘Arms Export Control Act’. De telles violations rendraient Israël inéligible pour l’aide militaire américaine. La lettre souligne également « une tendance troublante et constante de la méconnaissance par le gouvernement israélien, pour les politiques américaines qui soutiennent une paix juste et durable », citant l’échec d’Israël à stopper les activités de « colonisation » en dépit des demandes répétées du gouvernement américain.
La lettre a été signée par : Le révérend Gradye Parsons, greffier de l’Assemblée générale de l’Église presbytérienne (Etats-Unis), Mark S. Hanson, l’Évêque présidant l’Église évangélique luthérienne américaine, Mgr Rosemarie Wenner, président du Conseil des Évêques de l’Église Méthodiste Unie, Peg Birk , Secrétaire général de transition, au Conseil national des Églises aux États Unis; Shan Cretin, Secrétaire Général, du « American Friends Service Committee », J Ron Byler, directeur exécutif, du Comité central Mennonite américain, le Dr A. Roy Medley, Secrétaire Général, Des Églises Baptistes américaines, le Révérend Geoffrey A. Black, Ministre général et Président, de l’Église unie du Christ, le révérend James A. Moos, ministre exécutif, de l’Église unie du Christ, plus largement, les coadministrateurs des ministères de l’Église, les Ministères Globaux (UCC et Disciples), ainsi que d’autres. La déclaration, souhait (s), demande: « Que le Congrès procède à un examen minutieux pour s’assurer que notre aide ne soutient pas les mesures prises par le gouvernement israélien qui minent les perspectives de paix » La déclaration poursuit: « Nous demandons au Congrès de tenir des audiences pour examiner le respect par Israël, et nous demandons des rapports réguliers sur le respect et la retenue de l’aide militaire en cas de non-respect ».
Ce mépris viscéral pour l’État juif, enraciné dans une idéologie laïque de gauche mélangée avec une mesure de la théologie de la substitution, a provoqué la rédaction de cette lettre hypocrite et diverses autres tentatives de boycott, de désinvestissement, et placement de sanctions contre Israël pour des actes répréhensibles présumés contre les Palestiniens. Ces dirigeants religieux, ces autoproclamés «protecteurs» des droits de l’homme, ont négligé les tentatives endémiques des Arabes / Palestiniens de vouloir détruire l’État juif par la guerre et le terrorisme et la tentative de la guerre démographique fondée sur la revendication du « droit au retour » des réfugiés palestiniens en Israël. En outre, ils ont ignoré l’enseignement généralisé de la haine des Juifs dans les écoles palestiniennes, les mosquées et tous les médias palestiniens.
La semaine dernière, Human Rights Watch (HRW) a publié son rapport sur les exactions commises par le Hamas et l’Autorité palestinienne contre leur propre peuple dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, respectivement. Le rapport met en évidence la corruption du système judiciaire dans les territoires palestiniens et dans quelle mesure le Hamas terrorise les personnes vivant sous son contrôle. Constant dans leur règle de ne jamais s’embarrasser des faits, le présent rapport et d’autres écrits au fil des ans, n’ont pas modifié le message ou la ferveur de la haine obsessionnelle pour Israël des dirigeants de l’église mentionnés ci-dessus. Aucun, semble-t-il, n’est gêné par l’incendie des églises et l’intimidation des rares communautés chrétiennes restantes dans les territoires palestiniens par ces soi-disant Palestiniens prétendument « abusés » qui recherchent l’établissement d’un État islamiste fanatique.
Qu’Israël soit la seule démocratie du Moyen-Orient dont les lois garantissent et protègent les droits de l’homme ainsi que les libertés religieuses de sa minorité arabe (chrétiens comme musulmans), importe peu pour ces dirigeants de l’église. Pas plus qu’il ne leur importe que la majorité arabe musulmane palestinienne nie ces mêmes libertés à leurs habitants chrétiens.
Abraham Foxman, directeur national de l’ADL, en réaction à la lettre des dirigeants de l’Église, a écrit: «Le manque flagrant de sensibilité de la part de partenaires du dialogue protestants avec qui nous avions prévu de nous rencontrer a sérieusement endommagé la base du respect mutuel, ce qui est essentiel pour le dialogue interreligieux ». Il a ajouté: « Il est scandaleux que quelques jours à peine après que le président iranien ait réitéré son appel à l’élimination d’Israël, que ces dirigeants protestants américains lancent une attaque contre l’État juif en demandant au Congrès d’enquêter sur l’utilisation par Israël de l’aide étrangère. Dans leur parti pris évident contre Israël, il est frappant de constater que la lettre ne demande pas également une enquête sur l’usage des Palestiniens de l’aide étrangère américaine, donc encore une fois, il s’agit de blâmer essentiellement Israël ».
Les dirigeants protestants qui ont émis cette lettre anti-israélienne de façon transparente savaient très bien que le président Obama avait redéfini ses restrictions au Congrès pour financer les Palestiniens en raison de leur refus de négocier avec Israël. Les Palestiniens ont reçu 147 millions de dollars en argent des contribuables américains en avril dernier, en dépit de leur mépris direct à la demande américaine de ne pas aller à l’Assemblée générale de l’ONU pour demander la reconnaissance unilatérale d’un État comme un moyen d’éviter de négocier avec Israël. Il est évident que la direction palestinienne n’est pas intéressée par une solution pacifique, et il est amplement évident que les islamistes radicaux du Hamas ne feront jamais la paix avec Israël pour des raisons religieuses et idéologiques.
Une « paix juste et durable » est un impératif pour tous les gouvernements israéliens. L’État juif a prouvé son engagement en rendant l’ensemble de la péninsule du Sinaï (3 fois la taille d’Israël) en échange de la paix avec l’Égypte. Il a fait des concessions foncières à la Jordanie pour la paix, et s’est retiré unilatéralement de Gaza en 2005. Cette dernière initiative a entraîné un bombardement constant de milliers de missiles en provenance de Gaza visant directement des maisons – avec la ferme intention de tuer des civils, notamment des femmes et des enfants. Israël est une démocratie moderne, prospère, faisant face à des États arabes qui ont échoué et une Autorité palestinienne qui rejette la modernité, en cherchant à embrasser et imposer une version fanatique et intolérante de l’Islam.
L’histoire montre que les «colonies» juives n’ont jamais été un obstacle à la paix. Israël l’a prouvé en 1982, lorsque le Premier ministre Menahem Begin, lui-même un résident de Yamit, une ville «implantation juive» dans le Sinaï, a été démantelée dans le cadre du traité de paix avec l’Égypte. De même, Israël a démantelé les nombreuses implantations dans la bande de Gaza. Il est intéressant de noter également que le droit international n’a jamais interdit la colonisation juive en Palestine occidentale (Cisjordanie). « Le Mandat pour la Palestine», publié par la Société des Nations a posé le droit juridique juif – en vertu du droit international – de s’installer n’importe où dans l’Ouest de la Palestine, la zone située entre le Jourdain et la mer Méditerranée, un droit inaltéré dans la loi internationale. Cinquante et un pays membres – La société des Nations entière – l’a unanimement déclaré le 24 juillet 1922 : « Considérant que la reconnaissance a été accordée à la connexion historique du peuple juif avec la Palestine pour reconstituer son foyer national dans ce pays »
Les États-Unis, n’étant pas membre de la Société des Nations, ont à l’unanimité approuvé le mandat pour la Palestine le 30 juin 1922, dans une résolution conjointe des deux Chambres du Congrès américain: « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif», et «Il est résolu par le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis d’Amérique que les États-Unis d’Amérique favorisent l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui doit porter préjudice aux droits civils et religieux des chrétiens et de toutes les autres communautés non juives en Palestine, et que les lieux saints, les édifices et sites religieux en Palestine devront être suffisamment protégés ».
Avant 1967, il n’y avait pas d’implantations juives en Cisjordanie (la localité d’Etzion avait été détruite par la Jordanie), et pendant les 10 premières années de la soi-disant occupation il n’y a presque pas eu « de colonies » en Cisjordanie, et aucune demande pour un État arabe palestinien indépendant n’a été faite. En outre, lorsqu’il a été offert aux Arabes d’échanger des terres contre la paix suite à la guerre des Six-Jours, ils l’ont rejeté – préférant émettre leurs infâme « Trois Non » lors d’un sommet à Khartoum. Pas de reconnaissance d’Israël, pas de paix avec Israël, pas de négociation avec Israël.
La revendication citée ci-dessus, de ces dirigeants de l’Église, stipulant que les implantations juives constituent un obstacle à la paix est un leurre destiné à blâmer Israël pour l’absence de progrès dans le soi-disant «processus de paix», ce qui permet aux Palestiniens de rejeter le compromis et la réconciliation avec Israël comme un État juif.
C’est l’ingérence de ces dirigeants de l’Église protestante et leur unilatérale posture anti-israélienne qui alimentent les feux du différend israélo-palestinien.