Madame le premier ministre du Pakistan Benazir BUTTHO بینظیر بھٹو : l’assassinat oublié…

 

 « Pour jouer la Chine et l’Inde contre la Russie,…objectif Pakistan ? »

C’est la question de la semaine que nous posons à la CIA après les récents évènements pakistanais. Pour y répondre, retour sur un autre assassinat dont plus personne ne parle, et pourtant…  بینظیر بھٹو Benhazzir BUTTHO, femme deux fois premier ministre de ce grand pays musulman déjà nucléarisé, assassinée le 27 décembre 2007 : par qui/pourquoi ?

Après avoir déclaré imprudemment le 2 novembre 2007, soit 2 mois avant son assassinat (ICI !)  :  « Ben Laden est mort en 2001…! », (sous entendu : vous n’avez plus rien à faire dans nos montagnes, rentrez chez vous les ricains…)

Celle qui fut terrasée par une balle en plein front (ce qui n’est pas la méthode des groupes islamistes) s’est attaquée à un MYTHE de la politique étrangère américaine qui conditionnait à lui seul la présence US dans ces montagnes.

Aujourd’hui, Benazir est vengée car Ben Laden est mort ( encore!?). L’US Army n’a plus personne à  traquer en Afghanistan, alors CAP sur le PAKISTAN ? Cet ancien allié pro-US aujourd’hui coupable d’avoir hébergé Ben Laden (à vérifier) est effectivement une nouvelle cible désignée…et confortablement positionnée derrière l’IRAN.

 Un assassinat digne de celui de JFK ! Lire la suite pour continuer à douter…

Assassinat, l’enquête

Réactions

Sa mort donne lieu à plusieurs manifestations et à des émeutes dans tout le pays ayant fait au moins 32 morts. Le président décrète trois jours de deuil national. Le chef des opérations d’al-Qaida en Afghanistan, Mustafa Abu Al-Yazid, a revendiqué l’attentat et déclaré de Benazir Bhutto qu’« elle était une fidèle de l’Amérique et promettait d’écraser les moudjahidines, et elle a été liquidée » mais, le même jour, le chef supposé d’al-Qaida au Pakistan, Baïtullah Mehsud, dément l’avoir fait tuer.

L’attentat est condamné par la communauté internationale.

  

  

  

  

L’enquête des Nations unies

   

Après la victoire du parti de Bhutto, le PPP, aux élections législatives de février 2008, le nouveau gouvernement pakistanais a mandaté l’ONU, en juillet 2008, d’une mission sur « les faits et les circonstances » de la mort de Bhutto. La commission est présidée par Heraldo Munoz, ambassadeur du Chili auprès des Nations unies. Le rapport aurait initialement dû être rendu public le 31 mars 2010, mais le gouvernement fédéral a demandé que le rapport soit communiqué plus tard afin qu’il soit « étayé par des faits », selon le ministre de l’intérieur Rehman Malik.

Le rapport est rendu public le 15 avril 2010, et il remet en cause le gouvernement pakistanais, à l’époque celui du président Pervez Musharraf, en l’accusant de ne pas avoir assuré la sécurité de Benazir Bhutto de façon convenable compte tenu des menaces qui pesaient sur elle. Le rapport accuse aussi la police locale d’avoir « sciemment » fait échouer l’enquête, en relevant que l’enquête pakistanaise « a manqué d’instructions, était inefficace et manquait d’implication pour identifier les criminels et les traduire en justice ». Le rapport relève également que des « responsables, craignant notamment l’implication des services de renseignement, ne savaient pas vraiment jusqu’où ils pouvaient aller dans l’enquête, même s’ils savaient pertinemment, en tant que professionnels, que certaines mesures auraient dû être prises ». Le rapport accuse également les autorités locales de la province du Penjab, et de la ville de Rawalpindi, de ne pas avoir pris les mesures qui s’imposaient. Il relève également un « traitement discriminatoire », en argumentant que deux autres anciens Premiers ministres, soutenant Musharraf, avaient bénéficié de meilleurs services de sécurité.

Les cadres du PPP et les proches de Bhutto réagissent en indiquant que les conclusions « correspondent exactement à ce qu’ils pensaient depuis le début ». Les autorités pakistanaises indiquent qu’elle étudieront les preuves et mèneront une enquête concernant l’implication éventuelle d’officiers ou de responsables de sécurité. Le Premier ministre promet que les coupables seront arrêtés. Cependant Pervez Musharraf, ainsi que de nombreux membres de son parti politique, battu durant les élections législatives de février 2008, remettent en doute le rapport.

L’enquête des autorités pakistanaises

C’est en revanche le gouvernement pakistanais qui se charge de l’enquête sur les coupables, et le 1er mars 2008, la justice pakistanaise a inculpé le chef du TTP, Baitullah Mehsud. Dès le 28 décembre, ce dernier dément l’avoir fait tuer tout en se réjouissant de sa mort, considérant que Benazir Bhutto « est une alliée des États-Unis ». Mehsud est tué en aout 2009 dans l’une des nombreuses frappes aériennes américaines ayant lieu dans le Waziristan. Après la remise par l’ONU du rapport aux autorités pakistanaises le 15 avril 2010, le gouvernement pakistanais met en place une commission d’enquête le 24 avril. Le 19 avril, huit hauts officiers cités dans le rapport des Nations unies, sont suspendus de leur fonction, dont notamment Saud Aziz, qui était responsable de la sécurité de Benazir Bhutto durant sa réunion électorale à Rawalpindi.

 

 

UN ASSASSINAT DIGNE DE CELUI DE JFK !!!

VIVEMENT L’OUVERTURE DES ARCHIVES DE L’ISI, LES SERVICES SECRETS DE MUSHARRAF…

 

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