Syrie : Washington et Moscou s’affrontent et arment respectivement les deux camps…

…sur fond de guerre médiatique totale pour les uns (US) et de tirs hallucinant de missiles balistiques pour les autres (Russie) !

Selon un analyste américain, la CIA et le MI6 dirigent les massacres en Syrie

Un auteur américain affirme que des agents de la CIA et le MI6 dirigent des groupes armés pour perpétrer des massacres à l’intérieur de la Syrie.  Stephen Lendman, écrivain et animateur de radio de Chicago, a déclaré que la CIA et le MI6, « forces spéciales », sont maintenant en Syrie pour diriger des massacres. Pour Lendamn, il n’y a pas de doute qu’il s’agit d’une guerre orchestrée par Washington. « C’est une guerre de faible niveau dans la mesure où l’OTAN n’est pas directement impliquée » et « c’est exactement ce qui s’est passé en Libye l’année dernière », rapporte l’animateur . Une insurrection a commencé. Washington a tout orchestré. Les insurgés ont été recrutés. Ils ont été financés. Ils étaient armés.
 
 
Du coup, le ton monte entre Washington et Moscou, qui accuse ouvertement les USA d’armer les rebelles syriens.
 
 
«Les États-Unis fournissent à l’opposition des armes qui sont utilisées dans les combats contre le gouvernement syrien», a ainsi affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en visite à Téhéran. Lavrov, dont le pays est un allié du régime syrien, a en revanche justifié les ventes d’armement russe qui «ne violent aucune loi internationale» et porteraient sur «des équipements défensifs». La veille, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, avait fait part de son inquiétude concernant «l’envoi d’hélicoptères d’attaque vers la Syrie depuis la Russie».
 
La crise syrienne, qui a de profondes répercussions au Liban, crée une incertitude sur le voyage de Benoît XVI programmé en septembre dans ce pays, selon des sources bien informées sur le Vatican.
 
 
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a fait état mardi d’une situation de guerre civile en Syrie, où les combats entre forces gouvernementales et insurgés, et les bombardements sur les fiefs rebelles redoublent d’intensité.
 
Le ministère syrien des Affaires étrangères a ainsi accusé mardi Washington d’«encourager les groupes armés à commettre davantage de massacres, des (actes de) terrorismes» en Syrie.
 
JPEG - 43.8 koSergey Lavrov porte en question prioritaire —avant l’arrêt des violences et de l’approvisionnement en armes— l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie, c’est-à-dire l’abandon du projet de changement de régime par un coup d’État médiatique.
 
Le colonel Vadim Koval, porte-parole du RSVN, a admis le test d’un Topol —lancé depuis un silo près de la Caspienne—, mais n’a pas confirmé celui d’un Boulava depuis un sous-marin en Méditerranée. Cependant, le tir a été observé dans tout le Proche-Orient, d’Israël à l’Arménie, et il n’existe aucune autre arme connue qui puisse laisser de telles traces dans le ciel.  Le message est clair : Moscou est prêt à la guerre mondiale, si l’OTAN et le CCG ne se plient pas aux obligations internationales telles que définies par le Plan Annan, et persistent à alimenter le terrorisme. Ce coup de semonce avait été coordonné avec les autorités syriennes.
 
Pour résumer, c’est le SOUK SYRIEN ! et bien malin qui peut dire qui sont les gentils, qui sont les méchants…!?

Syrie : le ton monte entre Washington et Moscou

Jeudi 14 Juin 2012 – 09:05

La Russie a ouvertement accusé mercredi les États-Unis de vendre des armes aux rebelles syriens. De son côté, la France veut que le conseil de sécurité rende «obligatoires» les dispositions du plan Annan.



 

Syrie : le ton monte entre Washington et Moscou

• Moscou accuse Washington d’armer l’opposition
Accusée par les États-Unis de vendre des armes au régime de Bachar el-Assad, la Russie leur a retourné la politesse mercredi. Pour la première fois, un haut responsable russe a ouvertement accusé Washington d’armer les rebelles syriens.«Les États-Unis fournissent à l’opposition des armes qui sont utilisées dans les combats contre le gouvernement syrien», a ainsi affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en visite à Téhéran. Lavrov, dont le pays est un allié du régime syrien, a en revanche justifié les ventes d’armement russe qui «ne violent aucune loi internationale» et porteraient sur «des équipements défensifs». La veille, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, avait fait part de son inquiétude concernant «l’envoi d’hélicoptères d’attaque vers la Syrie depuis la Russie».Critiquant ceux qui prônent le «modèle libyen» pour renverser le régime syrien, le chef de la diplomatie russe a toutefois réaffirmé que Moscou «ne sout(enait) aucune personne ou gouvernement particulier en Syrie», mais agissait en faveur «du peuple syrien».Il a précisé que quinze pays avaient déjà accepté de participer à la conférence internationale que Moscou a décidé de réunir pour tenter de faire appliquer le plan Annan. La Russie souhaite que cette conférence rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les pays de la Ligue arabe et les voisins de la Syrie. L’Iran, principal allié du régime de Damas dans la région, a appuyé cette conférence à laquelle il a été invité malgré les réserves de certains pays occidentaux et arabes qui accusent Téhéran d’aider les forces syriennes à réprimer l’opposition.• Paris demande l’arrêt des livraisons d’armes à Damas
De son côté, la France a demandé l’arrêt «total» des exportations d’armes au régime de Bachar el-Assad mercredi. «Nous réitérons notre plein soutien et notre respect scrupuleux à l’embargo total sur les armes contre la Syrie que l’Europe a imposé», a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.«Quand la France vend des armes, elle veille à ce que celles-ci ne puissent pas être retournées contre les peuples», a par ailleurs souligné Valero, répondant aux critiques émises la veille par Human Rights Watch au sujet de la signature par le groupe français Thales d’un contrat avec le russe Rosoboronexport pour équiper les chars russes de caméras thermiques. HWR s’inquiétait de leur possible exportation vers la Syrie, ce que Thales dément.• Paris veut durcir les sanctions
La France va par ailleurs proposer aux autres pays du Conseil de sécurité de rendre «obligatoires» les dispositions du plan Annan, en les plaçant sous le «chapitre 7» de l’ONU, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Ce chapitre 7 permet d’imposer des mesures à un pays, sous peine de sanctions ou même d’usage de la force.Laurent Fabius, qui a estimé que le pays se trouvait en situation de «guerre civile», a également affirmé que Paris allait proposer «un nouveau train de sanctions encore plus dures», visant non seulement l’entourage du dirigeant syrien, mais aussi «les cadres de l’armée».Plus d’infos en vidéo sur BFMTV.com
• La région de Haffé «purgée» des bandes «terroristes»
Sur le terrain, les autorités syriennes ont assuré avoir «purgé» la région de Haffé (Nord-Ouest) des «bandes terroristes armées», alors que l’opposition parlait plutôt d’un repli «tactique» de l’Armée syrienne libre (ASL) pour épargner la vie de civils dans cette zone pilonnée depuis une semaine par les forces gouvernementales.Le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé aux observateurs de l’ONU d’«aller à Haffé pour se rendre compte de la situation» sur le terrain où «les terroristes avaient commis des assassinats et des vols». La veille, une équipe d’observateurs qui tentait de s’y rendre en avait pourtant été empêchée par des habitants d’un village voisin partisans du président Assad. Des véhicules de l’ONU avaient même essuyé des tirs.Dans le reste du pays, 18 personnes, en majorité des civils, ont péri mercredi dans les violences à travers le pays, notamment dans la région de Homs, selon l’OSDH. Mardi, au moins 80 personnes ont été tuées. Depuis le début de la révolte contre le régime en mars 2011, la répression et les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont fait plus de 14.100 morts, selon l’OSDH.

Par lefigaro.fr

 
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Syrie: Moscou et Washington s’accusent d’armer les belligérantsPublié le 13/06/2012 à 16h17

 

 

Photo AFP
Photo AFP

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite à Téhéran, a accusé mercredi Washington d’armer les rebelles syriens au lendemain de déclarations des Etats-Unis exhortant Moscou à cesser de livrer des armements au régime de Bachar al-Assad.

Sur le terrain, les autorités syriennes ont assuré avoir « purgé » la région de Haffé (nord-ouest) des « bandes terroristes armées », alors qu’une ONG syrienne parlait d’un repli « tactique » des rebelles pour épargner la vie de civils dans cette zone pilonnée depuis une semaine par les forces gouvernementales.

M. Lavrov, dont le pays est un allié du régime syrien, a accusé les Etats-Unis de livrer des armes aux rebelles syriens, lors d’une conférence de presse à Téhéran, autre fervent défenseur du président Assad.

« Les Etats-Unis fournissent à l’opposition des armes qui sont utilisées dans les combats contre le gouvernement syrien », a-t-il affirmé, en justifiant par opposition les ventes d’armement russe à la Syrie qui « ne violent aucune loi internationale » et portent sur « des équipement défensifs ».

M. Lavrov a fait ces déclarations à l’issue d’entretiens avec son homologue iranien Ali Akbar Salehi qui a accusé lui aussi les Occidentaux et certains pays arabes d' »envoyer des armes et des forces en Syrie ».

« Intensifisation du conflit »

« Nous avons directement demandé aux Russes d’arrêter leurs livraisons d’armes à la Syrie », avait déclaré mardi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.

« Nous sommes inquiets des dernières informations que nous avons qui font état de l’envoi d’hélicoptères d’attaque vers la Syrie depuis la Russie, ce qui va provoquer une intensification assez dramatique du conflit », avait indiqué Mme Clinton, dont le pays appelle au départ de M. Assad.

Sur le terrain, les autorités « ont ramené la sécurité et le calme dans la région de Haffé après l’avoir purgée des bandes terroristes armées qui ont terrifié les habitants », a indiqué l’agence Sana citant une source officielle.

Par ailleurs, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé aux observateurs de l’ONU d' »aller à Haffé pour se rendre compte de la situation » sur le terrain où « les terroristes avaient commis des assassinats et des vols ».

Une équipe d’observateurs qui tentait mardi de se rendre à Haffé, en a été empêchée par des habitants d’un village voisin partisans du président Assad. Des véhicules de l’ONU ont essuyé des tirs, ont indiqué les Nations unies.

Des « terroristes » à Haffé

Le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, avait annoncé plus tôt le retrait des rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL, en majorité composée de déserteurs) de Haffé, un « repli tactique » selon lui, ajoutant que les forces du régime avaient repris la ville dans la foulée.

Après ce retrait, les chabbiha, les miliciens pro-régime, « ont immédiatement commencé à piller », a indiqué à l’AFP via Skype Abou Mohammed, un militant de la province de Lattaquié (nord-ouest), où se trouve Haffé.

Les autorités syriennes ont elles demandé aux observateurs de se rendre à Haffé où, selon elles, « les terroristes ont commis des assassinats et des vols et incendié les propriétés publiques et privées ».

M. Abdel Rahmane avait fait état mardi d’une attaque imminente des forces du régime contre Haffé, ajoutant que des centaines de rebelles de l’ASL défendaient cette localité proche de Qardaha, ville natale du président Assad.

Dans le reste du pays, 15 personnes, dont 14 civils, ont péri mercredi dans les violences à travers le pays, notamment dans la région de Homs (centre), selon l’OSDH.

A Homs, « les forces régulières bombardent depuis le matin le quartier de Khalidiyé (…) où des dizaines d’obus sont tombées », selon l’OSDH.

Détenus libérés

De violents combats entre forces du régime et insurgés se sont déroulés pour la première fois depuis des mois à l’entrée ouest du quartier de Baba Amr, repris par les forces du régime en mars dernier.

Mardi, au moins 80 personnes ont été tuées dans les violences, dont une majorité de civils.

Réagissant aux propos du chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, qui a estimé que la Syrie était désormais en état de guerre civile, le ministère syrien des Affaires étrangères a réaffirmé que Damas luttait « contre le terrorisme ».

Par ailleurs, « les autorités ont libéré mercredi 500 détenus impliqués dans les évènements mais qui n’ont pas de sang sur les mains », selon Sana.

Depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, la répression de la révolte et les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont fait plus de 14.100 morts, selon l’OSDH.

La crise syrienne, qui a de profondes répercussions au Liban, crée une incertitude sur le voyage de Benoît XVI programmé en septembre dans ce pays, selon des sources bien informées sur le Vatican.

L’armée syrienne a pénétré mercredi au Liban voisin, pays profondément divisé entre partisans et opposants au régime syrien, où elle a posé des mines autour du domicile d’un habitant, selon un responsable des services de sécurité libanais.

Sur le plan humanitaire, quelque 2.500 Syriens fuyant les violences sont arrivés en Turquie lors des deux derniers jours, selon Ankara.

 

La Voix Du Nord

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Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie

Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie

 
Réseau Voltaire

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Le ministère russe des Affaires étrangères a envoyé aux chancelleries concernées des invitations à participer à la première réunion du Groupe de contact pour la Syrie, le 20 juin 2012, à Moscou.

Moscou avait avancé cette proposition depuis plusieurs semaines, mais elle ne rencontrait pas d’écho positif des États membres de l’OTAN ou du CCG. Ces derniers, qui accusent l’Iran de soutenir le régime syrien, refusaient de discuter avec Téhéran, en dehors du Groupe ad hoc sur le nucléaire iranien. En effet, l’OTAN et le CCG cherchent à utiliser la question nucléaire pour écarter l’Iran de la scène internationale et ne veulent donc pas le voir revenir à une table de négociation, fût-ce à propos de la Syrie.

Cependant, après le double tir de missiles balistiques intercontinentaux russes, l’OTAN et le CCG ont souhaité manifester leur bonne volonté pour calmer le jeu [1].

La surprise est que l’ordre du jour rédigé par Sergey Lavrov porte en question prioritaire —avant l’arrêt des violences et de l’approvisionnement en armes— l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie, c’est-à-dire l’abandon du projet de changement de régime par un coup d’État médiatique [2].

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7 juin 2012 : la Russie manifeste sa supériorité balistique nucléaire intercontinentale

7 juin 2012 : la Russie manifeste sa supériorité balistique nucléaire intercontinentale

 
Réseau Voltaire

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Alors que l’Assemblée générale de l’ONU se réunissait pour débattre de la situation en Syrie et que les puissances occidentales et du Golfe durcissaient leur menaces de guerre, jeudi 7 juin 2012, la Fédération de Russie a procédé à deux lancements réussis de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).

Les troupes balistiques stratégiques russes (RSVN) ont effectué un tir d’essai réussi d’un missile balistique intercontinental Topol, ont rapporté ce vendredi les médias russes.

Le porte-parole des RSVN, le colonel Vadim Koval, a déclaré que le missile, tiré jeudi depuis le site de lancement de Kapustine Iar dans la région d’Astrakhan au sud de la Russie, avait atteint sa cible au Kazakhstan avec la précision requise.

A la base le Topol ne comprend qu’une seule ogive de 550 kilotonnes mais les dernières versions peuvent en emporter jusqu’à six et sa portée est évaluée à 11.000 kilomètres.

Quelques heures plus tard, les habitants de Palestine/Israël, de la Jordanie, du Liban, de la Syrie, de la Turquie, de l’Arménie et de Chypre ont observé un phénomène inconnu dans le ciel, interprété par les uns comme un ovni, et par d’autres comme un signe apocalyptique.

Les observations des témoins laissent penser qu’il s’agissait d’un tir de missile balistique intercontinental de dernière génération Boulava R-30.

Celui-ci, d’une portée de 8 000 km peut être doté de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kilotonnes chacune à trajectoire indépendante. Ses caractéristiques de vol et ses contre mesures électroniques hyper-sophistiquées sont très en avance techniquement sur celles de leurs rivaux états-uniens au point que le bouclier antimissile que l’OTAN est en train d’édifier est déjà totalement dépassé.

Le Boulava R-30 a été tiré depuis l’un des nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 4e génération de classe Boreï, c’est-à-dire soit le Alexandre Nevsky, soit le Yuri Dolgorukiy dont les entrées en service étaient officiellement annoncées pour juin et juillet 2012 et dont au moins un exemplaire serait donc en ce moment même dans les eaux de la Méditerranée.

En l’absence de démonstration de force identique par le Pentagone dans les prochains jours, le test réussi des derniers Topol et Boulava met fin à l’équilibre balistique mondial au profit de la Fédération de Russie.

 

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