Référendum en Suisse le 30 novembre : rappatrier l’OR et début du bankrun mondial ?

20 frcs Helvetia orLa Suisse, une des rares véritables démocraties au monde, votera le 30 Novembre pour le rapatriement de ses réserves d’or.

C’est une initiative qui ne pouvait avoir lieu qu’en Suisse. Un membre influent du parlement, Luzi Stamm, qui représente l’Union démocratique du centre (UDC) a lancé le mouvement avec deux autres parlementaires.  Afin d’organiser un référendum national sur une question en Suisse, il est nécessaire d’obtenir 100 000 signatures de soutien. L’initiative populaire « Sauvez l’or de la Suisse » a rempli cette exigence au début de 2013.

L’initiative demande à la Banque nationale suisse (BNS) de rapatrier en Suisse tout l’or stocké à l’étranger mais également de stopper ses ventes d’or, et de constituer dans un délai de cinq ans des réserves de métal jaune pour au moins 20% de ses actifs. Le Parlement suisse et la BNS sont contre l’initiative car elle mettrait fin à leur capacité d’imprimer librement de la monnaie. La politique monétaire suisse est reconnue pour être la plus solide au monde, mais au cours des dernières années la Suisse a rejoint d’autres pays en abandonnant une politique saine. La Suisse détenait 2600 tonnes d’or en 1999, ce qui représentait un montant significatif par rapport à la taille du pays. À cette époque, il a été décidé de vendre 50% des réserves. La majorité de l’or a été vendu au plus bas du marché, comme au Royaume-Uni.

base-monetaire-snbLa Suisse dispose de la moitié de ses réserves par rapport il y a 10 ans, et une grande partie de l’or restant a été loué ou vendu. Une partie de l’or, si il est toujours là, est stocké à l’étranger. Comme la plupart des autres banques centrales, la BNS refuse de procéder à une vérification adéquate et officielle de l’or suisse. En attendant qu’un audit soit réalisé, il est impossible d’affirmer que tout l’or est encore là.

Voltaire disait déjà en 1729: « Toutes les monnaies de papier retournent à leur valeur intrinsèque – ZERO. »

Aucune monnaie papier n’a survécu à travers l’histoire dans sa forme originale. Et le franc suisse, qui a toujours été une monnaie forte, est en train d’être détruit lentement par les politiques récentes de la Banque nationale Suisse, la SNB. Depuis 2008, le bilan de la SNB a quintuplé, passant de 100 milliards de francs suisses à 500 milliards CHF. Donc la Suisse a imprimé environ 400 milliards de francs suisses lors des 6 dernières années afin de garder sa devise basse vis-à-vis de l’euro et des autres devises. 400 milliards CHF, c’est environ 2/3 du PIB.

Il est clair que les principales monnaies-papier sont proches de zéro. Même si l’économie Suisse est en meilleure santé que la plupart des autres, le pays a malheureusement suivi les mêmes politiques monétaires destructrices que les autres pays au cours des dernières années. Ce référendum suisse est une initiative très importante pour restaurer pleinement la confiance dans le franc suisse et refaire de la Suisse l’un des pays les plus sûrs au monde. Il est donc essentiel que le peuple suisse et le reste du monde soit au courant de cette initiative. En cas de succès, cela pourrait être la première étape vers un nouveau système monétaire basé sur une monnaie saine plutôt que sur l’impression de monnaie et la dette.

Une victoire du Gold Initiative, permettrait à l’économie et la devise de la Suisse de ne pas suivre toutes les monnaies fiduciaires dans leur course vers le bas.Pour éviter ce sort, la Suisse a maintenant l’opportunité de devenir le premier pays au monde à voir sa devise être partiellement adossée à l’or. Une devise adossée à l’or empêcherait le gouvernement et la banque centrale de manipuler la devise comme bon leur semble et d’imprimer des bouts de papier sans valeur qu’ils appellent « monnaie ». Cela stabiliserait la valeur réelle et le pouvoir d’achat du franc suisse.

Bien sûr, ceux qui économisent le plus en or sont les Indiens, surtout avec la joaillerie. Mais, ces dernières années, c’est la Chine qui a acheté le plus d’or. Il y a un mouvement constant d’or de l’Ouest vers l’Est, ce qui a créé une pénurie d’or en Occident.

De plus, la SNB devra rapatrier 300 tonnes d’or qui se trouvent actuellement au Royaume-Uni et au Canada. S’il n’y a pas de réclamations sur cet or, la Suisse devrait pouvoir le récupérer immédiatement. Mais on a vu que l’Allemagne, récemment, a vécu une tout autre expérience. L’Allemagne a demandé le rapatriement de 674 tonnes d’or depuis la Fed, aux États-Unis, mais elle n’en a reçu que cinq tonnes ! De là à penser que l’or ne s’y trouve pas, il n’y a qu’un pas. La Fed l’a, soit vendu, soit loué. Il est tout à fait probable que la plupart des banques centrales occidentales qui ont prêté de l’or à la Fed ou à d’autres banques centrales auront des difficultés pour le récupérer. C’est pourquoi il est critique, pour la Suisse, de détenir l’or sur son territoire.

Rapatrier l’or et adosser partiellement le franc suisse à l’or sera extrêmement bénéfique pour la prospérité à long terme de l’économie Suisse et du franc suisse. Le fait d’avoir instauré une monnaie saine attirera le respect du monde entier. Cela pourrait également donner l’exemple et pousser d’autres pays à faire la même chose. Donc, un vote positif, le 30 novembre, sera bénéfique, non seulement pour la Suisse, mais aussi pour l’économie mondiale. Cela pourrait aussi avoir un effet immédiat sur le prix de l’or, déprimé et manipulé. Les détenteurs d’or-papier s’inquiéteront et exigeront la livraison d’or physique pour leurs certificats. Et, vu qu’il n’existe qu’une infime fraction de l’or physique nécessaire pour couvrir ces réclamations, il ne serait pas surprenant de voir le prix de l’or grimper de façon significative.

Au mois de mai de cette année, Lukas Reimann, Nationalrat (membre du parlement suisse) a tenu le discours suivant devant le parlement :

« La Suisse a maintenant l’opportunité unique d’écrire l’Histoire en guidant le monde vers un retour à des politiques monétaires saines, et j’implore mes compatriotes suisses de supporter le « Gold Initiative », le 30 novembre. »

 

 

 

 

 

 

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La Suisse, une des rares véritables démocraties au monde, votera le 30 Novembre pour le rapatriement de ses réserves d’or.

C’est une initiative qui ne pouvait avoir lieu qu’en Suisse. Un membre influent du parlement, Luzi Stamm, qui représente l’Union démocratique du centre (UDC) a lancé le mouvement avec deux autres parlementaires.

Afin d’organiser un référendum national sur une question en Suisse, il est nécessaire d’obtenir 100 000 signatures de soutien. L’initiative populaire « Sauvez l’or de la Suisse » a rempli cette exigence au début de 2013.

L’initiative demande à la Banque nationale suisse (BNS) de rapatrier en Suisse tout l’or stocké à l’étranger mais également de stopper ses ventes d’or, et de constituer dans un délai de cinq ans des réserves de métal jaune pour au moins 20% de ses actifs.

Le Parlement suisse et la BNS sont contre l’initiative car elle mettrait fin à leur capacité d’imprimer librement de la monnaie. La politique monétaire suisse est reconnue pour être la plus solide au monde, mais au cours des dernières années la Suisse a rejoint d’autres pays en abandonnant une politique saine. La Suisse détenait 2600 tonnes d’or en 1999, ce qui représentait un montant significatif par rapport à la taille du pays. À cette époque, il a été décidé de vendre 50% des réserves. La majorité de l’or a été vendu au plus bas du marché, comme au Royaume-Uni.

La Suisse dispose de la moitié de ses réserves par rapport il y a 10 ans, et une grande partie de l’or restant a été loué ou vendu. Une partie de l’or, si il est toujours là, est stocké à l’étranger. Comme la plupart des autres banques centrales, la BNS refuse de procéder à une vérification adéquate et officielle de l’or suisse. En attendant qu’un audit soit réalisé, il est impossible d’affirmer que tout l’or est encore là.

La plupart des gouvernements et des banques centrales n’aiment pas l’or, car il révèle la baisse de valeur de la monnaie-papier. Depuis la création de la Fed aux Etats-Unis en 1913, toutes les grandes monnaies, dont le franc suisse, ont perdu entre 97% et 99% de leur valeur par rapport à l’or.

Voltaire disait déjà en 1729: « Toutes les monnaies de papier retournent à leur valeur intrinsèque – ZERO. »

Il est clair que les principales monnaies-papier sont proches de zéro. Même si l’économie Suisse est en meilleure santé que la plupart des autres, le pays a malheureusement suivi les mêmes politiques monétaires destructrices que les autres pays au cours des dernières années.

Ce référendum suisse est une initiative très importante pour restaurer pleinement la confiance dans le franc suisse et refaire de la Suisse l’un des pays les plus sûrs au monde. Il est donc essentiel que le peuple suisse et le reste du monde soit au courant de cette initiative. En cas de succès, cela pourrait être la première étape vers un nouveau système monétaire basé sur une monnaie saine plutôt que sur l’impression de monnaie et la dette.

Suisse: Le référendum sur l’or sauvera-t-il le système financier ?

30 novembre 2014, les citoyens suisses auront l’opportunité de déterminer non seulement le destin de leur système financier, mais aussi d’agir comme catalyseur pour le retour à une monnaie saine dans le monde occidental.

 

Référendum sur le « Gold Initiative », le 30 novembre 2014

Le 30 novembre, les Suisses voteront sur :

1. Le rapatriement de leur or détenu à l’étranger.

2. L’obligation pour la Banque Nationale Suisse de détenir 20% de ses actifs en or physique.

3. L’interdiction de toutes ventes futures d’or.

 

Alors, pourquoi ce référendum est-il si important ? Parce que la Suisse, depuis des centaines d’années, a été un bastion de politiques monétaires saines et d’inflation modérée. Mais tout cela a changé, progressivement, lors des 100 dernières années, depuis la création de la Réserve fédérale (Fed), aux États-Unis, et surtout ces 15 dernières années, aprés que le gouvernement suisse ait supprimé en douce l’adossement obligatoire de 40% à l’or lors de la révision de la Constitution fédérale adoptée par un vote populaire en 1999.

Aucune monnaie papier n’a survécu à travers l’histoire dans sa forme originale. Et le franc suisse, qui a toujours été une monnaie forte, est en train d’être détruit lentement par les politiques récentes de la Banque nationale Suisse, la SNB.

Depuis 2008, le bilan de la SNB a quintuplé, passant de 100 milliards de francs suisses à 500 milliards CHF. Donc la Suisse a imprimé environ 400 milliards de francs suisses lors des 6 dernières années afin de garder sa devise basse vis-à-vis de l’euro et des autres devises. 400 milliards CHF, c’est environ 2/3 du PIB.

Ceci signifie que la Suisse a imprimé plus de monnaie, relativement, que tout autre pays important dans le monde, au cours des six dernières années.

 

Pourquoi ce changement de politique ?

Pendant très longtemps, le franc suisse s’est apprécié vis-à-vis la plupart des autres devises, et la Suisse a prospéré avec une économie forte, une devise forte, et une inflation plus faible que les autres pays. Il est bien sûr illusoire de croire qu’une monnaie faible aide un pays, alors que la Suisse a prouvé que le contraire était vrai.

Entre 1970 et 2008, le franc suisse s’est apprécié de 330% vis-à-vis du dollar et de 57% vis-à-vis du deutschemark/euro. Donc, pendant près de 40 ans, une devise suisse très forte est allé de pair avec une économie forte. Et, malgré ce succès avéré, la nouvelle garde de la SNB a décidé d’abandonner les politiques qui ont eu du succès et a commencé à imprimer de la monnaie comme les autres pays.

Lier le franc suisse à une monnaie faible comme l’euro et à un espace économique aussi faible que la zone euro ne peut mener qu’au désastre. Aligner son pays sur des expériences politiques et économiques qui ont failli ne peut que mener à l’échec.

Les banques suisses sont fortement endettées

Il n’y a pas que la SNB qui suit des politiques malsaines; les autres grandes banques suisses le font également. Les banques suisses sont passées d’un ratio dettes/fonds propres de 15-20%, il y a 100 ans, à 2-3,5% aujourd’hui (note: il est difficile d’effectuer une comparaison exacte car les bases de calcul ont changé après 2007). Cela signifie que les banques suisses ont un ratio d’effet de levier de 30-50. Ainsi, une perte de 2-3% dans leurs portefeuilles de prêts pourrait suffire à les détruire complètement. Il est virtuellement certain que, lorsque les taux d’intérêt grimperont, les banques suisses auront des pertes sur leurs bilans ou sur les instruments dérivés qui dépasseront largement les 2-3%.

La SNB et les banques suisses sont déjà « too big to save » par rapport à la taille de l’économie Suisse. Une expansion continue des bilans de la SNB et des banques suisses mettront sans doute la Suisse et sa devise dans une position très vulnérable. Si une crise comme celle de 2007-09 arrivait, la SNB aurait alors à imprimer des quantités infinies de monnaie, ce qui détruirait la valeur du franc suisse et engendrerait une inflation élevée, voire de l’hyperinflation. La SNB et les banques suisses sont sur une pente dangereuse, mais la Suisse a maintenant l’opportunité unique de retourner à un système financier sain, comme cela a été sa « marque de fabrique » depuis des siècles.

Référendum sur l’or de la Suisse – une opportunité unique

Une victoire du Gold Initiative, permettrait à l’économie et la devise de la Suisse de ne pas suivre toutes les monnaies fiduciaires dans leur course vers le bas.

 

 

Déjà, en 1729, Voltaire disait : « Toutes les monnaies de papier retournent à leur valeur intrinsèque – ZÉRO. ».

Pour éviter ce sort, la Suisse a maintenant l’opportunité de devenir le premier pays au monde à voir sa devise être partiellement adossée à l’or. Une devise adossée à l’or empêcherait le gouvernement et la banque centrale de manipuler la devise comme bon leur semble et d’imprimer des bouts de papier sans valeur qu’ils appellent « monnaie ». Cela stabiliserait la valeur réelle et le pouvoir d’achat du franc suisse. Une devise qui maintient un pouvoir d’achat stable engendre des prix stables et encourage l’épargne et l’investissement, plutôt que les dépenses et l’endettement. Officiellement, la Suisse, comme la plupart des pays, a une inflation faible, mais, pour les gens ordinaires, les prix à la consommation pour la nourriture et autres besoins ne cessent de croître.

Même si le taux officiel d’inflation en Suisse est bas, il y a de l’inflation massive dans quelques secteurs, comme l’immobilier et les actifs financiers. L’impression monétaire en Suisse, combinée avec des taux d’intérêts maintenus artificiellement bas, a créé une grosse bulle immobilière. Les prix des maisons en Suisse sont maintenant trop élevés pour la plupart des Suisses, par rapport à leurs revenus, et entrent dans une bulle insoutenable. Une augmentation des taux hypothécaires en Suisse, qui tournent autour de 1-2% par an, à des taux plus normaux d’environ 4% pourrait mener à de nombreux défauts de paiement et à un effondrement du secteur immobilier.

Les Suisses, depuis longtemps, convertissent une partie de leurs économies dans le Vreneli, la pièce d’or de 20 francs suisses. Dernièrement, comme la norme a été de dépenser à crédit plutôt que d’économiser, les Suisses ont acheté moins d’or mais, en dépit de cela, ils ont plus d’affinités avec l’or que n’en ont les citoyens des autres pays occidentaux. L’industrie de l’or occupe également une place significative, puisque que près de 70% de tous les lingots d’or du monde sont raffinés en Suisse.

Bien sûr, ceux qui économisent le plus en or sont les Indiens, surtout avec la joaillerie. Mais, ces dernières années, c’est la Chine qui a acheté le plus d’or. Il y a un mouvement constant d’or de l’Ouest vers l’Est, ce qui a créé une pénurie d’or en Occident.

La Suisse a vendu de l’or alors que le marché était au plus bas

La Suisse possédait plus de 2,600 tonnes d’or, mais elle en a vendu près de la moitié entre 2000 et 2005 alors que le marché était presque au plus bas, tout comme l’avait fait le Royaume-Uni. Cela a coûté aux Suisses 27,5 milliards CHF, au prix actuel de l’or.

Un vote OUI au référendum sur le Swiss Gold Initiative signifierait que la Suisse aurait à acheter 1,700 tonnes d’or au prix courant, soit $70 milliards (67 milliards CHF). Cela représente plus de 70% de la production aurifère mondiale annuelle. Le marché de l’or-papier est environ cent fois plus grand que le marché de l’or physique. La SNB dispose de 5 ans pour acquérir ces 1,700 tonnes. Si elle décide d’attendre, elle ne pourra sans doute pas acquérir 1,700 tonnes avec ses 67 milliards CHF.

De plus, la SNB devra rapatrier 300 tonnes d’or qui se trouvent actuellement au Royaume-Uni et au Canada. S’il n’y a pas de réclamations sur cet or, la Suisse devrait pouvoir le récupérer immédiatement. Mais on a vu que l’Allemagne, récemment, a vécu une tout autre expérience. L’Allemagne a demandé le rapatriement de 674 tonnes d’or depuis la Fed, aux États-Unis, mais elle n’en a reçu que cinq tonnes ! De là à penser que l’or ne s’y trouve pas, il n’y a qu’un pas. La Fed l’a, soit vendu, soit loué. Il est tout à fait probable que la plupart des banques centrales occidentales qui ont prêté de l’or à la Fed ou à d’autres banques centrales auront des difficultés pour le récupérer. C’est pourquoi il est critique, pour la Suisse, de détenir l’or sur son territoire.

Un vote « oui » : bénéfique pour l’économie Suisse et le Franc Suisse

Rapatrier l’or et adosser partiellement le franc suisse à l’or sera extrêmement bénéfique pour la prospérité à long terme de l’économie Suisse et du franc suisse. Le fait d’avoir instauré une monnaie saine attirera le respect du monde entier. Cela pourrait également donner l’exemple et pousser d’autres pays à faire la même chose. Donc, un vote positif, le 30 novembre, sera bénéfique, non seulement pour la Suisse, mais aussi pour l’économie mondiale. Cela pourrait aussi avoir un effet immédiat sur le prix de l’or, déprimé et manipulé. Les détenteurs d’or-papier s’inquiéteront et exigeront la livraison d’or physique pour leurs certificats. Et, vu qu’il n’existe qu’une infime fraction de l’or physique nécessaire pour couvrir ces réclamations, il ne serait pas surprenant de voir le prix de l’or grimper de façon significative.

Au mois de mai de cette année, Lukas Reimann, Nationalrat (membre du parlement suisse) a tenu le discours suivant devant le parlement :

Une réelle opportunité

La Suisse a maintenant l’opportunité unique d’écrire l’Histoire en guidant le monde vers un retour à des politiques monétaires saines, et j’implore mes compatriotes suisses de supporter le « Gold Initiative », le 30 novembre.

Le site officiel de l’initiative populaire: « Sauvez l’or de la Suisse »: http://initiative-or.ch

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La Suisse s’apprêterait à rapatrier son or à son tour : bankrun sur l’or physique

20 frcs Helvetia or« Après l’annonce de la décision de l’Allemagne de rapatrier une partie de ses stocks d’or détenus à New York, Londres et Paris, il semble que le mouvemement de rapatriement des stocks d’or s’accélère.

Cette fois ci c’est la Suisse qui est concernée avec le mouvement « The Swiss Gold Initiative » lancé par 4 membres du parlement suisse en mars 2012, mouvement qui exige le rapatriement de l’or détenu par la banque nationale suisse. Source

90 000 personnes soutiennent ce mouvement, or dès qu’il atteindra 100 000 personnes, le parlement suisse devra organiser un référendum.

Ce mouvement affirme que les Suisses devraient avoir le droit de donner leur avis sur 3 points :

– le fait de garder les stocks d’or de la nation en Suisse.

– de pouvoir empêcher la banque nationale suisse de vendre tout ou partie des réserves d’or du pays.

d’imposer à la banque nationale suisse de détenir au minimum 20% des réserves en or physique.

 

Pour le moment la banque nationale suisse n’a pas souhaité révéler où se situent les stocks d’or du pays mais ce mouvement, dès qu’il atteindra les 100 000 personnes, l’y obligera certainement.

Nous parlons ici de 1040 tonnes d’or physique…

Les Etats n’ont visiblement plus confiance dans les banques centrales (New York Fed et Banque centrale d’Angleterre), censées détenir l’or physique pour le compte de nombreux Etats.

On comprend pourquoi quand on s’aperçoit que l’Allemagne mettra 7 ans à récupérer de la FED de New York, de la Banque centrale d’Angleterre et la Banque de France, ce qui ne représente qu’une petite partie de la totalité de son stock d’or.

Comment est-il possible que 7 ans soient nécessaires pour expédier le stock d’or de l’Allemagne ?

L’or n’y est peut être tout simplement plus comme l’affirme le GATA, prêté aux banques d’affaires et vendu sur les marchés pour maintenir les cours sous pression et sauvegarder encore un temps la confiance dans le système monétaire d’argent « papier » non convertible.

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