La Corée du Nord et l’OTAN (nous!)

La Corée du Nord n’y réfléchira pas à deux fois pour «appuyer sur le bouton»  en cas de frappes américaines, préviennent un transfuge et un ancien diplomateLa Corée du Nord n’y réfléchira pas à deux fois pour «appuyer sur le bouton» en cas de frappes américaines, préviennent un transfuge et un ancien diplomate

Le vrai danger d’une frappe irréfléchie des Etats-Unis contre la Corée du Nord est que cela déclenchera obligatoirement une guerre nucléaire mondiale. Les discours et les analyses ont trop tendance à localiser le conflit, et l’on pense généralement que « cela se passera là-bas », très loin de chez nous. Sans présumer des réactions de la Chine et de la Russie qui sont aux premières loges, il suffit d’écouter les déclarations du patron de l’OTAN, Jens Stoltenberg, pour prendre conscience que chacun des pays membres de cette organisation sera impliqué dans cette guerre jusqu’au cou. En déclarant à Séoul, mercredi, que « les menaces mondiales exigent des réponses mondiales », il annonce clairement que l’OTAN sera un des acteurs du conflit, sinon l’acteur principal, puisque nous savons qu’à l’heure actuelle, les Etats-Unis sont incapables de mener la moindre guerre sans l’OTAN, avec l’aide d’acteurs locaux et régionaux. Ce qui veut dire que le feu nucléaire que l’on imagine très lointain, localisé « là-bas », à des milliers de kilomètres, sera bel et bien focalisé sur l’Europe, juste au-dessus de nos têtes, car nous ferons partie des belligérants contre un pays qui n’a pas du tout l’intention de se laisser faire et rendra coup pour coup. L’hécatombe qui s’en suivra ne fera ni chaud ni froid à ceux qui déclencheront cette guerre par les premières frappes américaines ; ils n’en sont pas à quelques dizaines de millions de morts près, comme l’a montré l’Histoire. Il est bon d’en prendre conscience dès aujourd’hui. (source)
Pyongyang n’hésitera pas à frapper la Corée du Sud si Washington lance une attaque sur son territoire, a prévenu un ancien diplomate nord-coréen et transfuge du régime de l’Etat nord-coréen.

Alors que les Etats-Unis n’excluent pas une option militaire contre la Corée du Nord en raison des tensions accrues dans la péninsule, l’un des transfuges nord-coréens les plus importants, Thae Yong-ho, a déclaré qu’un scénario militaire inciterait Pyongyang à diriger son feu sur ses voisins du sud.

« Les officiers nord-coréens sont entraînés pour appuyer sur le bouton sans aucune autre instruction du commandement général si quelque chose se passait dans leur secteur », a déclaré mercredi Thae Yong-ho lors d’une audition du Comité des Affaires étrangères de la Chambre intitulée « Un regard d’initié sur le régime nord-coréen ».

« S’il y a un quelconque signe de feu, de bombe ou de frappe venant des Américains, les artilleries militaires et les missiles à courte portée tireront contre la Corée du Sud », a ajouté Thae.

Des milliers de missiles de courte portée déployés sur la ligne de démarcation sont prêts à tirer « à tout moment », a déclaré l’ancien diplomate. Des dizaines de millions de Sud-Coréens vivent dans un rayon de 70 à 80 km de cette zone, qui pourrait devenir des « sacrifiés »,selon Thae.

« Je crois fermement que s’il y a une attaque préventive ou chirurgicale, la guerre sera gagnée par l’Amérique et la Corée du Sud, cela ne fait aucun doute, mais nous devons considérer le sacrifice humain de cette option militaire », a déclaré le transfuge. .

Pendant ce temps, les services de renseignements sud-coréens suggèrent que le Nord prépare de nouveaux essais de missiles nucléaires tout en poursuivant «le développement d’ogives nucléaires miniaturisées et diversifiées», rapporte Yonhap. L’agence d’espionnage du Sud aurait détecté un « mouvement actif » de véhicules autour du centre de recherche sur les missiles à Pyongyang, selon le communiqué.

Auparavant, le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’une réponse mondiale était nécessaire pour faire face au développement des missiles de longue portée de la Corée du Nord. Il s’est exprimé lors d’une réunion avec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kang Kyung-wha, à Séoul, mercredi, lorsqu’il a déclaré que « les menaces mondiales exigent des réponses mondiales ».

Pendant ce temps, la Corée du Nord soutient que les Etats-Unis renforcent leur présence au large de la péninsule coréenne et organisent des exercices militaires avec leurs alliés régionaux, préparant ainsi une attaque préventive qui pourrait dégénérer en une éventuelle guerre nucléaire.

« Les exercices interarmées menés par les Etats-Unis tout au long de l’année sur la péninsule coréenne sont clairement des exercices de guerre agressifs dans leur nature et leur ampleur», a déclaré Ja Song-nam, le représentant permanent de la Corée du Nord auprès des Nations Unies dans la dernière lettre de Pyongyang adressée à l’ambassadeur de la France à l’ONU, François Delattre, l’actuel président du Conseil de sécurité de l’ONU.

S’adressant au Conseil de sécurité de l’ONU après la fin des exercices Maritime Counter Special Operations (MCSOFEX), qui impliquait la participation de navires de la Marine américaine et de la République de Corée (ROK) entre le 17 et le 20 octobre, le diplomate a déclaré que ces répétions navales avaient exacerbé les tensions dans la péninsule coréenne. « 

Malgré des appels répétés pour éviter l’escalade des tensions, les États-Unis continuent d’accroître leur présence militaire dans la région. Alors que les tensions augmentent, Moscou et Pékin ont à plusieurs reprises exhorté les deux parties à rester calmes. Ils ont appelé à la mise en œuvre de l’initiative dite du «double gel», qui prévoit que la Corée du Nord suspendra son programme nucléaire et de missiles en échange de l’abandon des exercices militaires dans la région par les États-Unis et la Corée du Sud. La proposition a été rejetée par Washington.

Source : https://www.rt.com/news/408562-nkorea-strike-south-defector/

 

Des bombardiers nucléaires russes et US dépêchés vers la Corée du Nord

Des bombardiers nucléaires russes et US dépêchés vers la Corée du Nord

La Russie et les États-Unis ont dépêché leurs bombardiers porteurs d’armes nucléaires aux frontières de la Corée du Nord sur fond de tensions provoquées par l’échange de menaces d’une attaque nucléaire entre Washington et Pyongyang, d’après le journal The Sun.

Un bombardier furtif américain Northrop B-2 Spirit capable de porter jusqu’à 31500 kg de bombes dont des armes nucléaires, a décollé le weekend dernier de la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri, pour une mission de longue durée dans la région Asie-Pacifique, a annoncé le journal britannique The Sun.

La Russie a elle-aussi envoyé des bombardiers stratégiques dans cette région, dans le cadre d’exercices de routine organisés le 30 octobre, d’après le ministère russe de la Défense.

 

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Des chasseurs F-18 américains et des F-15F-4 et F-2A japonais ont escorté deux bombardiers lourds russes Tupolev Tu-95MS sur certains secteurs de leur vol alors qu’ils survolaient les eaux internationales de la mer du Japon et de la partie occidentale du Pacifique.

Selon The Sun, la menace d’une guerre nucléaire impliquant la Corée du Nord ne cesse de s’accroître, si des bombardiers stratégiques de deux grandes puissances comme la Russie et les États-Unis s’approchent presque simultanément des frontières nord-coréennes.

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a déclaré samedi à Séoul que les États-Unis n’accepteraient jamais la Corée du Nord comme une puissance nucléaire. Il a accusé le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un de développer des programmes balistique et nucléaire «illégaux et inutiles».

Le chef du Pentagone a promis de riposter massivement à l’emploi d’armes nucléaires par Pyongyang qui n’arrête pas de proférer des menaces.

Selon The Sun, cette nouvelle s’est répandue peu avant les informations sur l’effondrement début septembre d’un tunnel sur le polygone nord-coréen d’essais nucléaires souterrains. Les médias ont précisé que l’effondrement, qui aurait fait 200 morts, se serait produit quelques jours après le sixième depuis 2006, et dernier en date, test nucléaire effectué par Pyongyang le 3 septembre. Les informations sur ce drame ont provoqué des craintes sur le danger d’une fuite radioactive sur le polygone.

La Corée du Nord affirme avoir besoin d’armes nucléaires pour contrecarrer les tentatives des États-Unis d’étouffer son économie et de renverser le pouvoir en place.

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a, pour sa part, qualifié la Corée du Nord de «menace globale». Pendant son séjour au Japon, «devenu une cible de provocations de Pyongyang», M.Stoltenberg a dit soutenir le durcissement des sanctions contre la Corée du Nord. Le secrétaire général de l’Otan se trouve actuellement à Tokyo où il doit rencontrer le Premier ministre Shinzo Abe, le ministre nippon de la Défense Itsunori Onodera et d’autres responsables du pays, a noté The Sun.

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